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Cas positif ??
Article publié le vendredi 7 janvier 2022.
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Tout juste 4 jours après sa mise en œuvre, le protocole sanitaire applicable à l’Ecole vient d’être une nouvelle fois revu.

En cas d’apparition d’un cas positif, le schĂ©ma de dĂ©pistage est dit « allĂ©gĂ© Â» afin de diminuer les saturations des laboratoires et des pharmacies ainsi que la pĂ©nurie d’autotests.

Cette mesure n’avait bien sûr pas été annoncée lors du point sanitaire avec le ministère hier.

 

Depuis l’entrée en vigueur du nouveau protocole sanitaire au lundi 3 janvier, si un élève de la classe accueilli sur présentation d’un test négatif se déclarait positif (par exemple suite à autotest réalisé à J2 ou J4), il fallait immédiatement redémarrer un cycle de dépistage pour les autres élèves de la classe ou les contacts à risque.

Depuis hier soir, 6 janvier,  le cycle de dĂ©pistage ne redĂ©marre que si le second cas confirmĂ© a eu des contacts avec les autres Ă©lèves après un dĂ©lai de 7 jours suite Ă  l’identification du premier cas.

Le nouveau schéma de fonctionnement du dispositif est donc le suivant :

- J0 : information de la survenue d’un cas confirmé

- J0 : réalisation du premier test

- J2 : réalisation du premier autotest

- J4 : réalisation du second autotest

- à compter de J7 : si un nouveau cas positif apparaît, le cycle de dépistage doit être mise en œuvre (test antigénique ou PCR puis autotests)

La FAQ a été mise à jour dans ce sens.

Pour rappel, avait également été ajouté dès hier qu’en cas de difficulté transitoire pour obtenir des autotests, la surveillance pouvait également se faire par un test antigénique ou, à défaut, PCR (dans ce dernier cas, le résultat devra être obtenu avant la reprise des cours).

 

Notre positionnement

Cette nouvelle modification d’un protocole, pourtant tout juste entré en vigueur lundi 3, vise à diminuer le nombre de tests à réaliser après la saturation du dépistage en laboratoires et pharmacies ainsi que l’insuffisance d’approvisionnement en autotests.

Une fois de plus, le manque crucial d’anticipation des moyens à disposer pour mettre en œuvre une nouvelle règle a mis sous pression l’Ecole avant un rétropédalage n’allégeant en rien cette pression.

Illisibilité des règles, modification incessante des tâches à accomplir, discrédit total de l’Ecole, … sont les réelles conséquences de ce type de revirement, sans compter que le nouveau protocole ne sera pas pour autant applicable non plus.

Lorsque la capacité à tester est insuffisante faute de moyens anticipés, ce n’est pas le dépistage qu’il faut alléger mais c’est une décision de fermeture qu’il faut savoir prendre.

Les chiffres élevés des fermetures de classes et d’écoles/établissements témoignent bien que, malgré la volonté de reléguer cette modalité de protection de tous à l’ultime issue, certains territoires continuent d’en faire un choix raisonné.

 

 
 
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