La garantie individuelle du pouvoir d’achat, dite Gipa, est une indemnité qui doit vous être versée si votre rémunération a peu ou pas augmenté ces dernières années. Elle essaie de compenser votre perte de pouvoir d’achat sur une période de 4 ans.
Comment ça fonctionne ?
Pour simplifier, c’est une comparaison entre l’évolution de votre traitement indiciaire brut et l’indice des prix sur 4 ans. Pour la Gipa 2021, la période à prendre en compte est du 31/12/2016 au 31/12/2020.
Suis-je concerné·e ?
Pour les agents non titulaires, il faut remplir certaines conditions :
- ne pas avoir été en poste à l’étranger sur la période de référence ;
- ĂŞtre en CDI depuis au moins le 31/12/2016 ;
- cumuler des CDD sans interruption depuis au moins le 31/12/2016 auprès du même employeur ;
- ne pas avoir subi de sanction disciplinaire ayant entraîné une baisse de son indice de traitement.
Comment calculer ?
Si vous remplissez les critères ci-dessus, une feuille de calcul est disponible sur votre espace adhérent. Vous aurez besoin de :
- votre indice de traitement stipulé dans votre contrat en vigueur au 31/12/2016 ;
- votre indice de traitement en vigueur au 31/12/2020 ;
- la quotité travaillée au 31 décembre 2020, si vous avez travaillé à temps incomplet (avec employeur unique) ou à temps partiel.
Si vous êtes adhérent(e), retrouvez le simulateur de calcul Gipa 2021 sur votre espace adhérent
Quand la Gipa sera-t-elle versée ?
Si vous avez droit à cette indemnité, la Gipa vous sera versée sur la paye de janvier 2022. Vous n’avez aucune démarche à effectuer.
Attention :
Les rectorats ont souvent du retard dans le traitement de la Gipa des contractuels. Si elle tarde trop, contactez votre section locale.
Pour le SE-Unsa, la Gipa est insuffisante pour compenser la perte de pouvoir d’achat que subissent les agents publics depuis plusieurs années. Entre gel du point d’indice et évolution de carrière a minima, les personnels contractuels méritent de vivre dignement de leur métier. Pour le SE-Unsa, une revalorisation salariale, appuyée sur une grille nationale de rémunération, déconnectée de l’évaluation professionnelle, est nécessaire.