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CTSD du 18 janvier : rentrĂ©e second degrĂ©
Article publié le lundi 18 janvier 2021.
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CTSD du 18 janvier 2021

Membres présents pour l'administration : Madame la Secrétaire Générale, Monsieur le DASEN, et Monsieur l'IEN ASH

Après les voeux  de Monsieur le DASEN et la lecture des dĂ©clarations prĂ©alables desdiffĂ©rentes organisations syndicales, les PV des CTSD prĂ©cĂ©dents sont validĂ©s Ă  l'unanimitĂ©.

Notre déclaration Unsa Education :

Monsieur le Directeur Académique, Mesdames et messieurs les membres du CTSD,

Nous nous retrouvons aujourd’hui pour la répartition des moyens dans notre département des Vosges. Les principales mesures budgétaires actées au plan national vont dégrader les conditions d’enseignement dans le second degré : l’UNSA Éducation dénonçait déjà ces choix l’an passé et craint que les moyens prévus ne fassent qu’accentuer la mise sous tension des établissements.

En effet, la suppression de 129 postes dans notre académie et leur compensation par 53 emplois en HSA est un choix qui complexifie l’organisation des établissements, fait obstacle au fonctionnement des collectifs pédagogiques et ajoute de la pression pour des personnels déjà surchargés et à la limite de la rupture. Une telle approche nie la réalité des défis éducatifs et pédagogiques après plus d’une année de scolarité impactée par la pandémie de la Covid 19. Elle refuse les moyens nécessaires à l’accompagnement des élèves qui en ont le plus besoin.

Cette carte scolaire vient accentuer la crise des moyens du second degré, déjà très affaibli par les cartes scolaires précédentes. L’organisation des établissements ne relève plus du défi mais des renoncements à l’essentiel. Les principaux acteurs que sont les personnels et les élèves n’ont aucune autre issue que de subir cette dégradation au détriment de leurs conditions de travail pour les premiers et d’apprentissage pour les seconds.

En dernier lieu, l’UNSA Éducation est également demandeuse de perspectives pour donner à l’École inclusive les outils de sa réussite, en renforçant les équipes d’enseignant-e-s, de personnels éducatifs, sociaux et sanitaires pour accompagner au mieux la continuité des parcours scolaires des élèves et leur développement psycho-social.

C’est pourquoi l’UNSA Education demande des moyens en termes de postes de Psy En, d’infirmières et mĂ©decins scolaires, de CPE, d’AED et AESH dont les conditions de travail deviennent particulièrement compliquĂ©es du fait de manque de moyens de remplacement et ce au dĂ©triment de l’accompagnement pourtant nĂ©cessaire des Ă©lèves, dont le besoin de suivi est augmentĂ© par la crise sanitaire et sociale que nous connaissons.

A propos des documents présentés, l’ Unsa Education regrette cette année encore leur mise en page : les dotations de 2019 ne figurent pas au côté des dotations 2020, et les établissements ne sont pas dans le même ordre entre la liste des moyens et la liste des effectifs. Nous souhaitons également qu’un délai plus long soit laissé à leur étude (du lundi au jeudi)

De même nous réitérons notre demande de répartition des effectifs d’un établissement par niveau de classes pour mesurer les effets de seuil. De plus, l'Unsa Education demande à nouveau qu'apparaissent les effectifs ULIS dans les tableaux des effectifs. En effet la prise en compte des élèves ULIS est nécessaire pour la détermination des structures en collège : les inclusions sont difficiles quand les classes sont déjà complètes.

Je vous remercie pour votre attention.

 
L'ORDRE DU JOUR EST UN POINT D'INFORMATION SUR LA PRÉPARATION DE RENTRÉE 2021 2022 DANS LE SECOND DEGRÉ.
 
Madame la secrétaire générale explique les bases de travail de calcul les dotations générales d'établissement pour les 38 collèges du département.

La DGE est calculée en partant de la prévision des effectifs, établissement par établissement. Quand les situations paraissent tendues, sur la base d'éléments fiables, des corrections sont apportées. Une marge de moyens existe pour des ajustements en juin, une fois les prévisions affinées ( par exemple le nombre d'élèves qui viendraient du privé, des centres d'accueil, en section sportive, en 3e prépa pro..) ou pour des projets particuliers.

Elle précise que si certains établissements voient leur DHG réduite pour des effectifs quasiment similaires, c'est parce que leur situation a été réajustée l'an passé selon les effectifs prévisionnels.
 
L'UNSA éducation demande à pouvoir disposer d'une répartition des moyens par établissement par niveau pour pouvoir prendre en compte ce qu'on appelle les effets de seuil qui peuvent expliquer le retrait ou l'octroi d'une division.
M. le DASEN répond que ce travail est un dialogue constant entre les chefs d'établissement et les services et que la répartition des élèves par classe est de la responsabilité des chef d'établissement et des choix locaux des équipes. Il indique suirveiller certaines situations en fonction des tensions actuelles en vue d'un ajustement en juin.
Il signale un examen objectif des demandes selon les moyens.
Au sujet des variations des effectifs en SEGPA, monsieur l'inspecteur Ash fait remarquer qu'il n'y a pas de gros écarts sur les 5 dernières années mais que le département présente une stabilité sur 5 ans de 510 à 520 élèves.
 
Point covid : monsieur le Dasen rappelle que de septembre à décembre 700 cas ont été recensés sur 65000 personnes, soit un taux de 0, 02%, deux tiers d'élèves pour un tiers d'adultes
Depuis janvier, on dĂ©nombre 153 cas dont 26 adultes. 
On peut souligner l'efficacité du protocole des mesures d'hygiène la propagation du virus mais aussi sur les rhumes gastro etc..
Ce suivi au quotidien par les services de la DSDEN est une charge de travail supplémentaire pour les médecins scolaires et les agents administratifs.
Il en est de mĂŞme de la mise en place de la campagne de test qui a commencĂ© le 8 janvier pour les personnels adultes sur la base du volontariat. Le taux de participation Ă  l'heure actuelle est de 25 % . Sur 300 tests rĂ©alisĂ©s vendredi soir, seuls deux cas positifs asymptomatiques ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s. Le dispositif dans les Vosges se met en place jusqu'aux congĂ©s de fĂ©vrier, Ă  raison de 2 jours par semaine sur 2 sites.
Le choix a été fait d'organiser d'abord ces tests dans les lycées jusqu'à la fin du mois, avec invitation aux personnels des collèges et des écoles de proximité.
Dans un deuxième temps, ce sont des collèges qui accueilleront ces pĂ´les de  test.
Ce système sera bien entendu adapté selon les besoins et les éventuelles urgences. L'idée est bien que les établissements restent ouverts le plus longtemps possible pour assurer un enseignement de qualité et un équilibre affectif et social.
L'UNSA Ă©ducation  fait remarquer que les horaires proposĂ©s dans les secteurs de Saint-DiĂ© et de Neufchâteau n'Ă©taient pas compatibles avec les horaires des Ă©coles. En effet, les crĂ©neaux proposĂ©s de midi et 13h ne peuvent pas ĂŞtre respectĂ©s par des personnels quittant l'Ă©cole Ă  midi. Nous demandons donc une adaptation des horaires afin d'Ă©largir la campagne Ă  plus de personnel.
De même, nous souhaitons que les personnels soient informés plus tôt que la veille au soir pour le lendemain. Monsieur le DASEN nous indique que la répartition géographique a été faite au mieux pour intégrer au plus vite les personnels premier degré. Il explique les contraintes liées à l'organisation en personnel, le montage et le démontage du parcours de test, l'élimination des déchets hospitaliers, les temps de trajet... Et le respect du temps de restauration des équipes de santé.
Pour le calendrier, il est difficile de prévenir plus de 2 jours en amont, car il faut être prêt à parer à une urgence.
 
Au sujet des personnels AESH, le rythme des notifications dĂ©passe les ressources en moyens humains, on constate une inflation des demandes au-delĂ  des moyens  dont on dispose. Monsieur le Dasen est en discussion avec le rectorat.
Créer une base de remplaçants AESH est certes une bonne idée mais il faut déjà servir les élèves et tous les moyens sont utilisés à 100 %. Cette politique d'accompagnement est victime de son succès et demande de plus en plus de moyens alors que les IME et les ITEP ont toujours une trop longue liste d'attente.

Pour toute question ou remarque, contactez-nous !

 

 
 
 
 
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