Cette réunion a pourtant fait d’accablants constats : la quotité moyenne des contrats AESH est de 63 % (chiffres ministère de décembre 2019). Ce temps partiel imposé induit une rémunération moyenne d’environ 750 euros net par mois. Il y a bien urgence à revaloriser ces personnels dont les missions requièrent des compétences et des savoir-faire incontestables.
100 000 AESH exercent actuellement la mission cruciale d’accompagnement dans leur scolarité d’enfants et de jeunes en situation de handicap, pour un salaire qui les place en-deçà du seuil de pauvreté. À ce jour, sans propositions concrètes de revalorisation, le SE-Unsa dénonce l’absence de volonté d’avancer du gouvernement.