SECTION SE-Unsa des VOSGES - 20 CHEMIN DE LA JUSTICE - 88000 EPINAL
Tél. - Por. 06 37 89 83 14 - 88@se-unsa.org

 
Le SE-UNSA appelle à la grève le 17 décembre 2019
Article publié le vendredi 13 décembre 2019.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

Sur la question des retraites, nous devons considérer deux points de vue : l'impact pour tous les salariés du public comme du privé (UNSA), puis l'impact sur les enseignants et personnels d'éducation (SE-UNSA).

Nous avions dĂ©cidĂ© de nous positionner au vu des dĂ©clarations du Premier Ministre, le 11 dĂ©cembre. C'est chose faite. Nous avons pris le  temps de l'analyse collective de ces annonces, et les confronter Ă  nos revendications.

Le SE-UNSA et l'Unsa

appellent donc Ă  la grève le mardi 17 dĂ©cembre.(voir communiquĂ©s ci-dessous) 

Le manque de concret cultive les inquiétudes, la parole des gouvernants est décrédibilisée, la défiance est perceptible. Nous ne pouvons toujours pas faire des simulations crédibles. La revalorisation que nous demandons ne doit pas uniquement être compensatoire des méfaits de cette réforme pour les enseignants, mais bien être une véritable revalorisation,sans contreparties inadmissibles sur le métier.

L'instauration de l'âge pivot n'est pas acceptable.

C'est pourquoi la mobilisation sur le 17 doit être au moins égale à celle qui a fait la réussite de la journée du 5 décembre.

Pour le 1er degré (PE devant classe), la déclaration d'intention de grève doit parvenir à votre IEN avant samedi minuit, par courrier.

 


Revalorisation, retraites : le SE-Unsa appelle Ă  la grève le 17 dĂ©cembre

Après des mois de tergiversations, le Premier ministre a enfin levé le voile sur son projet de réforme systémique des retraites. Il n’a pourtant pas levé le flou concernant les enseignants et a ajouté pour tous la ligne rouge de « l’âge d’équilibre ».
 
Le SE-Unsa constate l’engagement renouvelé du maintien du niveau des pensions des enseignants par une revalorisation dès 2021 et sur plusieurs années, ainsi que le report de 12 années de la première génération qui laisse plus de temps de valoriser des carrières améliorées dans les futures pensions.
 
Le SE-Unsa dénonce l’absence de consolidation de cet engagement par des chiffres concrets permettant à chacun·e d’être rassuré·e et de se projeter. La revalorisation est une attente forte que manifestement, le gouvernement se refuse de rendre tangible. Il est urgent qu’il dise quel est le montant de l’enveloppe et sur combien d’années elle se construit. Il faut aussi qu’il déconnecte cette revalorisation d’une réflexion sur le cadre professionnel (évolution du métier, des missions et de l’organisation du travail).
 
Le SE-Unsa veut aussi travailler rapidement au mode de calcul de 100% des droits acquis pour les générations à partir de 1975. Il faut s’assurer d’un mécanisme spécifique et protecteur pour les fonctionnaires comme le Premier ministre s’y est engagé. Le SE-Unsa veut également obtenir l’aménagement des fins de carrière pour les enseignants, les CPE et les PsyEN.
 
Enfin, avec son union professionnelle l’Unsa, le SE-Unsa regrette enfin que le Premier ministre n’ait pas résisté à ajouter à ses arbitrages une dimension paramétrique en instaurant un âge d’équilibre à 64 ans en 2027 avec une montée en charge dès 2022. Empiler une réforme paramétrique à la réforme systémique nuit gravement à la lisibilité des intentions de l’exécutif.
 
Il appartient au gouvernement de rompre la spirale de la défiance. Il doit lever la mesure d’âge et concrétiser la revalorisation.
 
Après son appel sectoriel à la grève le 5 décembre, le SE-Unsa s’inscrit dans l’appel à la grève de son union interprofessionnelle l’Unsa, le mardi 17 décembre.

Paris, le 12 décembre 2019
Stéphane Crochet
Secrétaire général

Communiqué de l'UNSA interprofessionnelle :

Pour qu’il n’y ait ni puni·es, ni perdant·es, l’UNSA appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser et à faire grève le mardi 17 décembre.

12 décembre-2019
Hier, le Premier ministre a levĂ© le voile sur ses intentions concernant la rĂ©forme des retraites. ImprĂ©cisions, manque de prospective et nouvelle mesure punitive : tel est le bilan des annonces.
Certes quelques-unes sont Ă  mettre Ă  l’actif des propositions et des actions de l’UNSA :
- La première génération concernée sera celle née en 1975. Ce qui permet de protéger ceux qui sont à 12 ans de leur retraite et qui ont fait des choix de carrière et de vie en fonction du régime actuel. Ces 12 années laisseront également le temps nécessaire pour améliorer les carrières, les salaires, la qualité de vie au travail de l’ensemble des salariés.
- Les salariĂ©s, nĂ©s Ă  partir de 1975, bĂ©nĂ©ficieront de 100 % de droits acquis dans l’actuel rĂ©gime. Ce qui est une garantie indispensable en particulier pour celles et ceux qui y ont dĂ©jĂ  accompli une part significative de leur carrière

Mais au final le compte n’y est pas !

Pour une grande part, les mesures avancĂ©es continuent Ă  entretenir le flou et manquent d’engagements concrets :

- Les propos sur la pénibilité sont très décevants. Des négociations doivent s’ouvrir rapidement et bien concerner l’ensemble des métiers.
- Les personnels de santé publique, les forces de l’ordre et les pompiers, les agents territoriaux, les fonctionnaires ayant peu ou pas de primes (dont les enseignants), les salariés de la SNCF, de la RATP… restent sur leur faim car aucune garantie ne leur a été concrètement apportée. Il ne suffit pas de dire que des discussions vont commencer, il faut préciser quand, à quel rythme et pour aller dans quelle direction.

Pire, le Premier ministre compte mettre en place, pour l’ensemble des salariés, un âge pivot de 64 ans en 2027 avec une montée en charge dès 2022.
Cette mesure financière est particulièrement punitive : dès 2022, les salariĂ©s âgĂ©s de 62 ans seront obligĂ©s de travailler quelques mois de plus sauf Ă  se voir imposer un malus supplĂ©mentaire.
L’UNSA avait proposé que ne soit pas mêlées retraite universelle et mesures financières. Le gouvernement a fait le choix contraire et fait porter cet effort supplémentaire aux seuls salariés. Ce n’est pas acceptable pour l’UNSA.

L’UNSA n’est pas dans une logique du tout ou rien qui se traduit très souvent par rien du tout. Au contraire, l’UNSA accentuera ses pressions sur le gouvernement, en discutant et argumentant jusqu’au bout, pour qu’il modifie sa copie.

Pour qu’il n’y ait ni puni·es, ni perdant·es, l’UNSA appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser et à faire grève le mardi 17 décembre.

Laurent ESCURE
Secrétaire Général

 

 
 
Après la grève du 5 décembre, le SE-Unsa attendait avec impatience des annonces du Premier ministre pour d’une part sécuriser les enseignants, CPE et PsyEN sur le projet de réforme des retraites et d’autre part envisager de premières mesures concrètes de revalorisation.
 
Même si quelques garanties ont été apportées le 11 décembre, le Premier ministre n’a pas réussi à rompre la spirale de la défiance. De trop grandes zones d’ombre perdurent et des lignes rouges ont été franchies.

Le SE-Unsa s’inscrit dans l’appel à la grève de son union interprofessionnelle l’Unsa, le mardi 17 décembre.
 
 
Décisions actées

Le gouvernement a repoussé de 12 années la première génération concernée par la réforme. Ce seront donc les personnes nées à partir de 1975 qui entreront dans le nouveau système. C’était une demande de l’Unsa de laisser davantage de temps pour travailler à l’amélioration des carrières.
La valeur du point sera indexée sur les salaires et non sur l’inflation.
La gouvernance du nouveau système de retraite sera assurée par les partenaires sociaux (dont les organisations syndicales) sous le contrôle du Parlement.
Le maintien des niveaux des pensions des enseignants par une revalorisation dès 2021 et sur plusieurs années a bien aussi été confirmé par le Premier ministre.
 

Incertitudes et zones d’ombre persistantes

Contrairement à ce qui était attendu, l’engagement de revalorisation des personnels enseignants, CPE et PsyEN n’a pas été consolidé par des chiffres concrets permettant à chacun·e d’être rassuré·e et de se projeter.
La revalorisation est une attente forte que le gouvernement se refuse à rendre tangible. Pour le SE-Unsa, il est urgent que les discussions s’ouvrent afin de savoir qui pourrait y prétendre, de connaître le calendrier, les modalités et surtout le montant de cette possible revalorisation.

Le Premier ministre s’est engagé à un maintien des droits acquis dans l’ancien système pour les générations à partir de 1975. Le SE-Unsa veut avancer sans attendre sur le mode de calcul et de conversion des droits acquis pour chaque collègue et s’assurer d’un mécanisme spécifique et protecteur pour les personnels.

Le Premier ministre s’est engagé à prendre en compte la pénibilité dans la Fonction publique et, notamment, envisager des aménagements de fin de carrière.
Le SE-Unsa est également déterminé à obtenir cette avancée pour les enseignants, les CPE et les PsyEN.
 

Lignes rouges franchies

Le SE-Unsa regrette que le Premier ministre n’ait pas résisté à ajouter à ses arbitrages une dimension paramétrique en repoussant l’âge d’équilibre (âge à partir duquel la décote ne s’applique plus) à 64 ans en 2027 avec une montée en charge dès 2022. Celle-ci n’est pas compatible avec une réforme systémique et nuit gravement à la lisibilité des intentions de l’exécutif.

Le Premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale voudraient connecter la revalorisation à une réflexion sur le cadre professionnel (évolution du métier, des missions et de l’organisation du travail). Pour le SE-Unsa, la revalorisation en lien avec la réforme des retraites doit se faire sans contrepartie de la part des personnels.
 

Il appartient au gouvernement de rompre la spirale de la défiance. Il doit lever la mesure d’âge et concrétiser la revalorisation.

 

Après son appel sectoriel à la grève le 5 décembre, le SE-Unsa s’inscrit dans l’appel à la grève de son union interprofessionnelle l’Unsa, le mardi 17 décembre.
 

 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC