Au total, ce sont donc 37 postes qui seront fermés Ã  la rentrée prochaine et  22 ouvertures de postes (voir ici notre récapitulatif)

 

1) IRL : Après le mot d'accueil du préfet et  les déclarations des organisations syndicales et des fédérations de parents d'élèves, il est question de l'IRL, indemnité représentative de logement. Alors qu'un maintien du montant est proposé, le SGEN demande un réajustement de l'indemnité (qui concerne encore 5 communes vosgiennes) mais cette proposition n'est pas retenue, malgré le vote en ce sens de tous les syndicats..."vote consultatif" ! 

 

2) Litige de frais entre communes (élèves scolarisés dans une commune voisine) : le sous préfet interviendra.

3) Enseignement primaire dans les Vosges :

M. Bourel, IA DASEN, signale qu'il y a désormais moins de 30 000 élèves dans notre département et que les écoles doivent "être où sont les gens ".

Il présente un Diaporama à consulter ici

Il constate que le nombre de notification ULIS est en hausse (notifications de la maison de l'autonomie) et souligne les efforts de l'EN pour les accueillir. Il  regrette cependant que des enfants lourdement handicapés soient sans solution et que les plus âgés bloquent l'entrée des plus jeunes dans les institutions, alors qu'il est difficile de les accueillir dans les écoles.

Sauf dans le secteur de le Petite Raon et du sud du département, les indicateurs ne sont pas ceux de la "ruralité", il est plutôt question d'un réseau de villes moyennes, avec encore 165 écoles de 1 à 3 classes.

Le E/C est un des plus faibles de France (nombre d'élèves par classe) : 21.68 cette année, 21.09 après fermeture.

Le P/E (nombre d'ETP pour 100 élèves) est de 6.3 après fermeture (moyenne nationale autour de 5) 

Monsieur le Dasen rappelle qu'une application stricte des chiffres aurait fait perdre plus de 120 postes dans notre académie (zéro cette année) 

"Il faut vivre avec les réalités de son temps", un village, une école, c'est fini ! "Les écoles sont là où sont les enfants.."

La plus value pédagogique est de fait l'implantation de 2 enseignants "brigade ruralité" par circonscription, avec un mi temps en rattachement et un mi temps en mobilité.

Il souligne les implantations, transferts et consolidations d'ouvertures provisoires. Au total, au titre de la démographie, ce sont 33 postes qui ont été supprimés et 9 crées.

Le dispositif TPS est un dispositif intéressant mais avec la loi en discussion sur la scolarité obligatoire à 3 ans, il faut attendre pour voir si on aura les moyens de le développer.

L'école de Madegney est donnée en exemple, travail de mise en commun d'une dizaine de communes, projet qui a permis une école pérenne de qualité et l'installation de familles dans tous les villages associés au projet. Il faut "se sauver ensemble "! Les Vosges perdent 800 enfants par an...or pour devenir une "école rurale robuste", il faut 4 à 6 classes et des délais de route raisonnable.

Monsieur le Dasen rappelle que nous "perdons" 15 ETP certes mais sur 1882 et que nous fermons 33 classes sur 1490.