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Code Ă  l’école, des PE plutĂ´t convaincus mais un besoin de formation immense !
Article publié le vendredi 25 mai 2018.
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Le CREN (Centre de recherche en Éducation de Nantes) a menĂ© une enquĂŞte sur comment rĂ©agissent les professeurs des Ă©coles au nouvel enseignement de la programmation qui est apparu dans les programmes de 2016. Les premiers rĂ©sultats quantitatifs font l’objet d’une note de 8 pages que l’on peut lire ici
 
Le questionnaire de l’enquête a été envoyé aux enseignants du premier degré des académies de Bordeaux, Grenoble, Nantes et Poitiers entre avril et juin 2017, 578 enseignants du CP au CM2 ont répondu à l’intégralité du questionnaire.

 
Des enseignants plutĂ´t convaincus de l’intĂ©rĂŞt de l’enseignement de la programmation informatique
 

On pourrait discuter la pertinence des propositions mais il apparait clairement que pour plus de la moitié des collègues qui ont répondu, cet enseignement est perçu comme utile.

 
Une mise en oeuvre difficile
 
 
Ce rĂ©sultat n’est pas surprenant vu le manque criant de formation ! Rappelons qu’en plus le ministère n'a mĂŞme pas voulu reconnaĂ®tre comme formation continue les MOOC Class' Code pourtant validĂ©s par l’Education nationale. Nous avions fait une demande très claire en ce sens, rĂ©itĂ©rĂ©e plusieurs fois sans jamais obtenir de rĂ©ponse. Il serait pourtant simple de reconnaĂ®tre que le fait de se former via un de ces MOOC soit Ă©quivalent Ă  des heures d’animations pĂ©dagogiques qui peuvent dĂ©jĂ  se faire en ligne sur M@gistère.

 
Un besoin de formation

Il est prĂ©cisĂ© dans la note : « On remarque que la grande majoritĂ© des enseignants n’a pas reçu ou suivi de formation au code informatique : seulement 24% ont Ă©tĂ© formĂ©s au code informatique. Paradoxalement, 43% des enseignants interrogĂ©s ont dĂ©jĂ  Ă©crit un programme informatique. Rappelons qu’apprendre Ă  programmer peut se faire en dehors d’une formation scolaire : tiers lieux, fablabs ou encore autoapprentissage en ligne. »

Presqu’une moitiĂ© de PE sachant au moins un peu coder, cela pourrait faire un bon point de dĂ©part pour de la co-formation. Bien entendu, cela suppose que du temps soit libĂ©rĂ© pour cela et que le ministère et les IEN acceptent de faire confiance aux enseignants. Il faudrait aussi faire connaitre davantage les propositions des ateliers CanopĂ© et donner aux ERUN1 le temps et les moyens d’assurer plus massivement cette formation.

 
Peu d’enseignants réfractaires

En effet la note du CREN dégage 4 profils de PE par rapport au code à l'école :
  • les enthousiastes 19%
  • les attentistes 32%
  • les dĂ©munis 27%
  • les hostiles 22%
Seuls les hostiles sont opposés au code à l’école, 78% sont partants pour peu qu’on les forme et qu’on les accompagne.

 
Plus de la moitié des classes a bénéficié d’un enseignement du code en 2016/2017

Concrètement l’enseignement du code n’a pas été réalisé dans 45% des classes, ce qui correspond peu ou prou aux enseignants ne se sentant pas compétents et non formés pour cela. Pour une première année ce n’est pas si mal…
 
Néanmoins, une impulsion conséquente, qui tarde à venir, serait nécessaire pour que tous les élèves bénéficient de cet enseignement. Sans formation continue, on court le risque d’un essoufflement, voire d’un enterrement… La balle est dans le camp du Ministère !
 
 
Ă€ lire sur notre blog « École de demain » : Un ouvrage et des formations pour l'initiation Ă  la programmation Ă  l'Ă©cole
 
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1ERUN : Enseignant rĂ©fĂ©rent aux usages du numĂ©rique 

 

 
 
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