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RĂ©novation du Cafipemf et crĂ©ation de la certification formateur acadĂ©mique : projets Ă  retravailler
Article publié le dimanche 5 octobre 2014.
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Le SE-Unsa a été reçu sur les premiers projets de rénovation de la certification des maîtres formateurs du 1er degré et de création de la certification de formateur académique du 2nd degré.

Les deux projets présentent les modalités des épreuves et la composition des jurys. Ils prévoient une épreuve d’admissibilité qui repose sur l’observation par le jury de la conduite par le candidat de séances en classe -ou en vie scolaire pour les CPE- suivi d’un entretien. Cet entretien prendrait également appui sur un CV et une lettre de motivation préalablement adressés par le candidat. Pour les candidats réussissant cette première étape, l’épreuve d’admission reposerait ensuite sur la conception et l’animation d’une action de formation avec un public en formation initiale ou continue. Un dossier préparatoire à cette action de formation serait également remis au jury et noté. En cas d’échec à l’admission ou de non présentation lors de la même session, les candidats conserveraient le bénéfice de l’admissibilité pour deux nouvelles sessions durant les quatre années suivantes.

Pour le premier degré, les projets s’assurent du maintien du bénéfice de l’admissibilité des dernières sessions du Cafipemf ancienne formule pour la version rénovée selon les mêmes conditions.

Pour le second degré où aucune certification de formateur n’existait jusqu’ici, les personnels confirmés dans les fonctions de formateurs académiques durant les années 2014-2015, 2015-2016, 2016-2017 se verraient dispensés de l’épreuve d’admissibilité.

La refonte du Cafipemf et la crĂ©ation de la certification dans le second degrĂ© ont Ă©tĂ© actĂ©es par le groupe de travail mĂ©tier dĂ©diĂ© aux formateurs. C’est une nĂ©cessitĂ© pour la reconnaissance des  formateurs de terrain soient reconnus dans les Ă©quipes pluricatĂ©gorielles des EspĂ©.  La certification doit aussi permettre d’objectiver le recrutement des formateurs par l’institution.

Pour le SE-Unsa, ces premiers textes doivent absolument être retravaillés.

D’une part, ils évacuent toute la dimension d’accompagnement individuel constitutive de l’activité du formateur. Pour le SE-Unsa observer, en situation professionnelle, un enseignant ou un CPE débutant puis conduire avec lui un entretien l’amenant à faire évoluer ses représentations et ses pratiques est bien une activité experte du formateur. Elle ne peut être absente de l’examen.

D’autre part, la dĂ©finition des certifications doit permettre aux collègues qui souhaitent s’y engager de cerner les aptitudes ou capacitĂ©s qui seront Ă©valuĂ©es et de s’y prĂ©parer. Les projets actuels dĂ©crivent le dĂ©roulement des Ă©preuves et la composition des jurys, mais pour le SE-Unsa ils est indispensable qu’ils explicitent aux candidats  les compĂ©tences Ă©valuĂ©es et les critères de rĂ©ussite.

Enfin, la valorisation de ces certifications dans un cursus universitaire est absente des projets. Elle se ferait alors au grĂ© des politiques universitaires. Le SE-Unsa souhaite que ces projets envisagent la reconnaissance de la certification dans les parcours MEEF 4e mention,  Pratique et IngĂ©nierie de la Formation.

De nouveaux projets devraient être présentés dans les prochaines semaines. Le SE-Unsa attend un projet construit en cohérence avec les missions des formateurs et qui va au-delà d’un descriptif des modalités de recrutement.

 
 
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