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Rapport Bailly et repos dominical
Article publié le mardi 3 décembre 2013.
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Pour l’UNSA, le rapport Bailly devrait permettre de garantir le repos dominical pour les salariés du commerce.

Un rapport n’étant pas une loi, l’UNSA s’employera, avec le SECI UNSA, à clarifier auprès des pouvoirs publics (Ministère du Travail, Premier Ministre), la situation en matière de dérogations, de rémunérations des salariés, et d’utilisations des dimanches du maire.

L’UNSA s’associe ainsi au communiquĂ© du SECI UNSA :

"Pour le SECI-UNSA, le rapport à l’issue de la mission confiée à Monsieur Bailly reprend pour l’essentiel les bons principes, notamment, par le rappel sans ambiguïté de la valeur centrale dans l’organisation de la société du repos dominical pour les salariés, y compris ceux du commerce.

La fin prĂ©conisĂ©e des dĂ©rogations par secteur d’activitĂ© nous convient Ă©galement. En effet, continuer dans ce sens amènerait, comme nous le disons depuis des annĂ©es, par effet domino, Ă  l’ouverture de l’ensemble des secteurs du commerce le dimanche. Comme il est dit dans le rapport « cette voie est une impasse sauf Ă  accepter Ă  terme une gĂ©nĂ©ralisation du travail du dimanche dans le commerce Â». La recommandation que seules les activitĂ©s reconnues par la sociĂ©tĂ© française comme Ă©tant essentielles au fonctionnement de la sociĂ©tĂ© le dimanche bĂ©nĂ©ficient d’une dĂ©rogation de droit nous apparaĂ®t de bon sens, ce qui devrait aboutir, comme recommandĂ© dans le rapport Ă  la fin de la dĂ©rogation, pour le secteur de l’ameublement.

La redĂ©finition des critères permettant de bĂ©nĂ©ficier d’un classement en zones touristiques, ou les actuelles zones Puces, nous convient Ă©galement ; cela devrait permettre de mettre fin Ă  des classements qui apparaissent absurdes Ă  ce jour et d’amener un peu de cohĂ©rence dans l’amĂ©nagement du territoire.

Nous appuyons également le fait que l’ensemble des salariés qui seraient amenés à travailler le dimanche dans le commerce bénéficie de règles minimales communes (volontariat et rémunérations) et que le travail du dimanche ne puisse être inscrit dans le contrat de travail.

Nous marquons toutefois notre opposition sur trois points du rapport :

• La possibilité d’un décret provisoire permettant aux magasins de bricolage d’ouvrir le dimanche dans l’attente d’une loi définitive. En effet, les magasins de bricolage bénéficiant actuellement d’autorisation peuvent ouvrir, il n’apparaît pas nécessaire de devoir le généraliser y compris pendant quelques mois.

• La rĂ©munĂ©ration des salariĂ©s diffĂ©renciĂ©e selon la taille de l’entreprise ; pour nous, tous les salariĂ©s travaillant dans une mĂŞme zone doivent bĂ©nĂ©ficier des mĂŞmes compensations minimales.

• Le passage des cinq dimanches du maire à 12 et surtout le fait que cinq d’entre eux seraient à utiliser à la discrétion des entreprises. Cela nous amène à penser que ces dérogations doivent obéir à une cohérence dans le territoire et au niveau du secteur dans lequel s’exerce cette ouverture."

 
 
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