2 888 800 salariés inscrits à Pôle Emploi à la recherche d’un emploi, c’est + 0,1% par rapport au mois dernier et + 7,5% par rapport à l’année dernière. Les jeunes, les séniors et les femmes sont comme d’habitude les plus touchés.

Le gouvernement hérite d’une situation très dégradée au niveau de l’emploi qui imposera des changements de politiques économiques importants.

Si les plans de sauvegarde de l’emploi annoncés se concrétisent, ils vont aboutir à des licenciements importants. Les salariés des entreprises sous-traitantes vont, eux aussi, payer un lourd tribut.

Pour l’UNSA, dans l’urgence, il est indispensable de privilégier le chômage partiel aux licenciements, de revoir les conditions des licenciements économiques, de donner tous les moyens de fonctionnement à Pôle Emploi, de permettre aux représentants syndicaux d’avoir les informations en amont sur l’état exact de l’entreprise…

Mais pour l’UNSA, pour stopper le chômage, créer des emplois, il faut impulser une politique de relance au niveau européen et au niveau national. Sans cette dynamique qui rompt avec l’austérité, l’UNSA considère que l’on prendra des mesures d’urgence solidaires indispensables mais qui ne réduiront pas vraiment le chômage.

C’est ce que dira l’UNSA à la prochaine conférence sociale pour l’emploi et la croissance.