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(In)Ă©galitĂ© salariale : la preuve par les professions sociales et de santĂ©
Article publié le jeudi 8 mars 2012.
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Les pouvoirs publics ont fait grand bruit sur la nécessaire féminisation de la haute fonction publique. Les femmes, qui représentent 60% des agents de l’État, sont 10% seulement à occuper des emplois supérieurs de direction. La volonté est de voir leur part passer à 40%... en 2018… même si l’objectif a été déjà affirmé à plusieurs reprises (1). Mais quid de l’existant ailleurs que dans la haute fonction publique ? Il suffit de prendre le cas des professions sociales et de santé.

On en connaît l’importance pour les publics en difficulté ou en matière de prévention et nul propos public ne méconnaît la noblesse de leurs missions… tant qu’on ne parle pas revalorisation des métiers. Pour les assistants sociaux, on rénove un diplôme sur la base d’un bac + 3 en le reconnaissant à bac + 2. Pour les infirmières et infirmiers de l’État (majoritairement à l’Éducation nationale), on traîne pour transposer l’accès à la catégorie A, pourtant limité, mis en place à l’Hospitalière. Pour les médecins, la perte d’attractivité liée à l’insuffisance de rémunération menace l’existence même du corps (un médecin titulaire après concours et formation spécifique est moins payé qu’un interne). Dans les trois cas, ce sont des professions majoritairement exercées par des femmes. Entre discours officiel sur l’égalité et la réalité… cherchez l’erreur !

(1) L’ancienne ministre Yvette Roudy regrettait récemment le peu d’efforts consentis pour faire appliquer la loi sur l’égalité professionnelle qu’elle avait fait voter… en 1983.

 
 
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