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Rythmes scolaires : tout reste à faire
Article publié le vendredi 8 juillet 2011.
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Le rapport de la conférence nationale sur les rythmes scolaires a le mérite de poser avec clarté le débat dans l’opinion publique. Il permet aux multiples acteurs impliqués de mesurer la complexité du sujet. En proposant 10 mesures concrètes, il sort des habituelles querelles de chapelles ou des débats incantatoires qui n’aboutissent à rien.

Tout y est passé au crible : la journée, la semaine, comme l’organisation de l’année scolaire. Autant de leviers à actionner simultanément si l’on veut que les évolutions aient du sens. C’est ainsi que la réorganisation des périodes de congés peut permettre de modifier le temps de présence journalier des élèves.

Le SE-UNSA se réjouit de constater qu’une partie des propositions s’articule autour du socle commun de la scolarité obligatoire. Les rythmes constituent ainsi un ciment organisationnel permettant de sortir des ruptures dommageables. Au-delà, la question des contenus et des programmes devra aussi être mise sur la table car, là encore, la cohérence s’impose.

Mais cette évolution ne saurait être le prétexte ni à la récupération des moyens, ni à un alourdissement de la charge globale de travail des enseignants et personnels d’éducation. Pour le SE-UNSA, ils sont prêts à s’engager dans des évolutions nécessaires, mais pas au prix d’une nouvelle dégradation de leurs conditions de travail.

La balle est maintenant dans le camp du ministre. D’un coté, il annonce une large concertation dès la rentrée et de l’autre, il ne retient que deux propositions sur lesquelles agir rapidement : la pause méridienne et le raccourcissement des vacances d’été.

Pour le SE-UNSA, ce dossier des rythmes ne souffre pas un traitement à la découpe, où pour des motifs électoralistes, seules quelques mesures emblématiques et démagogiques seraient annoncées. Instruit par le calamiteux passage à la semaine de quatre jours imposé par Xavier Darcos, le ministre ne peut ignorer que les mesures simplistes et les passages en force sont à proscrire.
 

 

 
 
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