Présents : Mme Grizon, secrétaire générale de la DSDEN, M. Gauthier, IA Adjoint, Mme Meuleman et M. Czekala pour l’administration et les membres des organisations syndicales représentatives.
En introduction, nous soulignons que ce GT se tient malgré le fait que la quasi-totalité des Organisations Syndicales a boycotté le CTA de répartition des moyens le 12 janvier dernier. Nous ne connaissons donc pas encore la dotation de postes réservée à notre département.
Mme Grizon nous indique en introduction que le contexte démographique scolaire est en diminution (521 élèves en moins cette année, 568 en moins l’année prochaine).
Nous sommes toujours sur la politique de dédoublement des CP et des CE1 et le 100 % réussite sur les classes de CP/CE1, le dédoublement des classes de GS en REP au plus tard à la rentrée 2023 et, pour les territoires hors éducation prioritaire, 24 au maximum en GS, CP et CE1.
L’augmentation des décharges de direction impacte également les moyens : les écoles à 12 classes auront une décharge complète, et les 6 et 7 classes passeront à 1/3 de décharge. Cela « coûtera » 4 postes pour financer ces décharges.
Nous intervenons en premier lieu pour savoir où les enfants dont les écoles ferment (La Monnaie et Paroutaud) ont été comptabilisés. La réponse de l’administration est peu claire sur le sujet. La ville de Limoges avait indiqué aux familles concernées que leurs enfants seraient prioritaires pour l’inscription sur les écoles de proximité. Les campagnes d’inscriptions n’étant pas encore faites à ce jour, nous ne voyons pas comment et à quelle hauteur ces effectifs peuvent d’ores et déjà être comptabilisés dans des écoles. L’administration nous indique que des moyennes ont été effectuées et le nombre d’enfants à scolariser dans les écoles concernées ont été communiqués aux directeurs.
Situations à examiner pour la rentrée 2022.
Nous demandons une précision sur les écoles comportant des ULIS : le nombre d’élèves scolarisés en ULIS est comptabilisé, le calcul de la moyenne se fait en divisant le nombre total d’élèves de l’école par le nombre de classes hors ULIS ; les ULIS étant des dispositifs, et les élèves directement intégrés dans les classes.
Deux petites écoles à deux classes chacune ont des effectifs prévus relativement bas pour la rentrée prochaine. Elles sont inscrites sur les documents de travail, mais ne seront pas inscrites en mesure de fermeture sur le CDEN de février. Toutefois, les effectifs seront en surveillance pour les instances de juin.
Nous intervenons pour dire qu’il est inenvisageable de fermer un poste sur ces écoles, nous insistons sur le fait que nous ne prônons pas de fermetures de postes dans de tels cas, car cela signifierait des effectifs élevés dans des classes uniques. Toutefois, nous réitérons notre questionnement sur le maillage du territoire scolaire : nous souhaitons qu’une réflexion s’engage autour du vécu de l’élève, qui se retrouve scolarisé dans des classes à 4 ou 5 niveaux avec des effectifs faibles, et qui est ensuite scolarisé sur des collèges à effectifs importants, ce qui peut créer une vraie difficulté dans la scolarité de l’élève.
Pour les fermetures : 11 écoles élémentaires ou primaires, 3 écoles en éducation prioritaire et 3 RPI sont sur la liste des situations à examiner pour la rentrée.
Pour les ouvertures : 2 écoles maternelle, une école primaire, et 5 écoles en éducation prioritaires sont sur la liste des situations à examiner pour la rentrée.
Sur les situations plus générales, nous notons le transfert de l’ULIS de Pageas vers Nexon, la création d’un poste projet unité externalisée (l’administration étudie sur quel établissement pourrait avoir lieu cette création), et la création du poste de référent directeur.
L’administration souhaite étoffer la brigade, et garder des moyens de réserve pour les ajustements du mois de juin.
Nous terminons la séance sur des sujets plus variés. Il était prévu que 10 contractuels soient recrutés, pour l’instant l’administration n’en a trouvé que 4, dû essentiellement à un problème de recrutement. Nous intervenons pour savoir si les annonces faites par le Ministère jeudi soir dernier auront une répercussion positive sur notre département. A l’heure actuelle, l’administration nous informe qu’il est impossible d’ouvrir la liste complémentaire, et qu’elle n’a pas d’informations quant à un recrutement supplémentaire de contractuels.
Pour l’UNSA Education, Nathalie FRUGIER, Laurent LACHAISE et Anabel ROY