SECTION SE-Unsa de la HAUTE VIENNE - 23 RUE DE BELFORT - 87100 LIMOGES
Tél. 05 55 77 82 35 - Fax. 05 55 77 48 23 - Por. 06 08 99 19 36 - 87@se-unsa.org
Depuis l’année dernière, le Groupe Départemental des Directeurs d’Ecole de Haute-Vienne se tient trois fois au cours de l’année scolaire. Le premier a eu lieu ce jeudi 23 novembre.
Le SE-Unsa 87 a été contacté en amont et a contacté quelques directeurs d’écoles représentatifs des écoles du département et a envoyé ses questions 2 jours avant à l’administration.
En préambule à la réunion, M. Gauthier a indiqué son étonnement sur le fait que nous avions établi une liste de questions. Pourtant, un peu plus tard, il rappellera que le GDDE a pour vocation (entre autres) de collecter les doléances du terrain. Nos questions apparaissent dans cet article ; dans la mesure où certaines d’entre elles n’ont pas obtenu de réponse, nous les évoquerons à nouveau lors de l’échange périodique que nous aurons avec l’IA-DASEN le 5 décembre prochain.
Tour de table, présentation des membres du GDDE : les 10 directrices et directeurs convoqués sont tous présents. Un tour de table est fait., M. Gauthier (IA Dasen adjoint), N. Couturier (référente des directeurs), B. Aïssa (CPD) et Dr Biogeau.
Intervention de M. Jean-Marc Gauthier IA DASEN pour le 1er degrĂ©, rappel de l’origine du GDDE, sa composition son rĂ´le, sa mission : il rappelle que le Groupe DĂ©partemental des Directeurs d’Ecole a Ă©tĂ© crĂ©Ă© pour proposer des solutions d’amĂ©liorations locales et faire remonter les « dolĂ©ances » du terrain.
Intervention de Mme Régine Biogeau Cambon médecin scolaire DSDEN 87, sur la santé mentale : elle présente au GDDE le futur protocole qui sera mis en place en début d’année civile 2024. Ce protocole est issu d’une enquête réalisée suite au covid, il va être mis en place pour faire un repérage et faciliter la prise en charge d’élèves en souffrance psychologique. Il va s’agir pour les écoles de faire remonter via une fiche, les élèves qui vont mal d’un point de vue mental. Les écoles sont un 1er niveau (avec un référent par école). Le niveau suivant est la formation de secouristes de santé mentale (mais aucune formation n’est prévue dans notre département donc ce niveau n’existera pas lors de la mise en place du protocole). Le dernier niveau sera une équipe ressource (DSDEN et le PsyEN de la circonscription). Ce protocole devra être présenté lors du second conseil d’école. Un webinaire de présentation de ce nouveau protocole sera fait avant la mise en place pour les directrices et directeurs.
Intervention de M. Brahim AISSA CPD formation continue, présentation de la formation continue des directeurs d’école pour l’année scolaire 2023 -2024 : un google forms va être envoyé aux directrices et directeurs pour connaître leur besoin en formation et les thématiques souhaitées.
Intervention de Mme Nathalie Couturier référente des Directeurs des écoles de la Haute-Vienne, rappel des actions menées, des travaux réalisés, des outils élaborés par le GDDE, élaboration du cadre de travail pour l’année scolaire 2023 – 2024 : le cadre est un peu vague et non abouti. Nous devrons analyser et traiter les retours du google forms lors du prochaine GDDE le 23 janvier.
Réalisation d’un Google Forms pour recenser les besoins des directeurs des écoles dans leurs missions (pilotage, animation, fonctionnement de l’école, relations avec les familles et les partenaires) : nous avons réfléchi à ce questionnaire qui va être assez large (saurons-nous en tirer quelque chose…), besoin d’outils, thématique formations.
Questions diverses présentées par le SE-Unsa :
A priori, la formation en visio (limitée aux 100 premiers connectés, et donc qui n’a pas pu être suivie par tout le monde -nécessité de s’autoformer si pas possible de se connecter (?)) était destinée à tous les directeurs alors que certains avaient déjà le niveau 1, voire le niveau 2 de labellisation. Elle a été perçue par certains comme une injonction (labellisation imposée) sans pour autant faire comprendre les enjeux de politique publique qui se cachent derrière.
Oui la formation est obligatoire. Les directeurs bĂ©nĂ©ficient de 2x6h de formation par an. Une erreur de jauge a Ă©tĂ© faite pour le webinaire. Concernant le fait que certains avaient dĂ©jĂ des « niveaux de labellisation », cette formation pourrait permettre une montĂ©e en niveau. Les niveaux les plus Ă©levĂ©s ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une exemption de cette formation.
M. Gauthier s’étonne de cette question. Nous faisons partie d’un service public pour lequel il faut « communiquer ». Il ne s’agit pas de rendre compte mais plutĂ´t de permettre Ă l’administration d’avoir une « image » Ă un instant T des diffĂ©rentes actions menĂ©es au sein de l’EN.
Sur le fait que les demandes sont trop nombreuses, M. Gauthier interroge les directeurs pour savoir combien réellement d’enquêtes et tableaux sont envoyés par mois. C’est une vraie question à laquelle le GDDE tentera de répondre lors de la prochaine réunion. M. Gauthier indique par ailleurs que c’est aussi le métier de directeur que de répondre à ces demandes.
Nous reviendrons sur ce point avec Mme l’IA-DASEN le 5 décembre prochain.
Cette mission repose sur un volontariat. Tous les directeurs ne seront pas évaluateurs externes. Une directrice partiellement déchargée est concernée cette année et une compensation est possible.
Nous n’obtenons pas de réponse claire sur ce point. Plusieurs lectures concernant la restitution aux parents ont été énoncées (restitution chiffrée, simplement une synthèse orale, etc.). Il a été proposé par le GDDE de construire un outil pour analyser ce questionnaire dans le futur.
Ce point n’a pas été abordé, nous y reviendrons donc le 5 décembre prochain.
M. Gauthier indique qu’il n’a pas plus de précisions à donner car un décret est applicable. Nous ne sommes pas d’accord avec ce point ; le décret publié laisse de nombreuses zones d’ombre, raison pour laquelle le SE-Unsa a écrit au Ministre (voir article).
Un « google forms » va ĂŞtre initiĂ© par le GDDE avec un item concernant la formation. Il pourrait ĂŞtre envisagĂ© une formation numĂ©rique et onde, si les directeurs la demandent.
Dans de nombreuses écoles (même hors Limoges), les systèmes d’alarme pour les PPMS sont inefficaces, et les portails d’entrées ne sont pas munis d’interphones, ce qui complique encore davantage la mission des directeurs d’écoles.
M. Gauthier rappelle que ce n’est pas l’EN qui gère les créneaux piscine. La seconde question (PPMS) n’a pas été abordée : nous y reviendrons avec Mme Orlay et pensons aborder également la question lors de la prochaine Formation Spécialisée.
Il n’est pas prévu de récupérer ou d’être compensé sur ce temps passé en formation car ce dernier peut permettre au directeur formé d’avancer plus vite dans son travail du fait de la montée en compétence due à cette formation.
Cette réponse ne nous satisfait bien évidemment pas, nous nous rapprocherons de notre secteur national qui traite de ces questions pour savoir si l’administration est dans son droit.
Ce point n’a pas été abordé, nous y reviendrons donc avec Mme Orlay.
M. Gauthier a débuté les réponses aux questions par celle-ci et rappelle que le GDDE n’est pas une instance d’audience syndicale et s’étonne même que cette question ait été transmise. Par ailleurs, il est curieux de connaître les mairies qui financent cette aide.
Cette question est portée nationalement par le SE ; nous savions pertinemment que l’administration locale nous apporterait cette réponse, dans la mesure où elle n’a pas la main sur ce sujet.
​Dans le même ordre d’idée, et face à la pénurie de psychologues scolaires, il semblerait que certains IEN demandent à récupérer les dossiers des enfants à orienter en SEGPA pour donner leur avis sur la nécessité (ou pas) d’une intervention d’un psychologue scolaire.
Ces questions n’ayant pas obtenu de réponses, nous les avons renvoyées à Mme Couturier. Il n’est pas entendable que des "filtres" soient ainsi apposés sur le travail des directeurs d’écoles : si les équipes estiment qu’un PAP ou qu’une orientation en SEGPA sont nécessaires, il ne doit pas y avoir de freins hiérarchiques ou administratifs à ces demandes.
En conclusion, ce GDDE ne nous donne pas satisfaction en l’Ă©tat. Nous saurons le redire Ă Mme Orlay le 5 dĂ©cembre prochain...