SECTION SE-Unsa de la HAUTE VIENNE - 23 RUE DE BELFORT - 87100 LIMOGES
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Sont présents les organisations syndicales (UNSA Education, FSU, FO), l’IA-DASEN et son adjoint M. Gauthier, la secrétaire générale, Madame la Préfète, les représentants des DDEN, de la fol, de la FCPE, des maires du département, du conseil départemental (pas de représentant de la ville de Limoges).
Les organisations syndicales lisent leur déclaration liminaire.
En réponse à notre déclaration liminaire très politique, notamment sur le pouvoir d’achat des enseignants et le manque d’attractivité de notre métier, Madame la Préfète répond principalement que le CDEN n’est pas une instance politique, mais une instance administrative. Elle note aussi que le gouvernement a augmenté par 2 fois la valeur du point d’indice des fonctionnaires alors que cela n’avait pas été fait pendant longtemps… Nous lui répondons que, pour une fois que nous avons face à nous une interlocutrice directe du gouvernement, nous ne pouvions pas ne pas exprimer le très fort mécontentement de la profession quant à une revalorisation attendue et espérée, mais bien loin de ce qui avait été annoncé !
Mme Orlay , quant à elle, nous répond qu’elle ne peut pas laisser dire que des erreurs ont été commises sur le mouvement : une seule aurait été commise. Pour l’UNSA, c’est évidemment une erreur de trop, d’autant que nous ne pouvons pas être certains d’avoir identifié toutes les situations problématiques.
Nous déroulons l’ordre du jour :
1) Le PV du derneir CDEN est approuvé
2) Carte scolaire rentrée 2023 :
Madame Grizon rappelle le contexte : il n’y a plus de postes de réserves depuis le précédent cden. Un poste réservé, en attente, a finalement été débloqué.
Nous avons reçu l’autorisation de 4 moyens (provisoires) en plus pour la rentrée prochaine.
Examen des situations en retraits emploi :
Jean le Bail (Limoges) : après avoir ouvert en février, l’Inspectrice se dit obligée de retirer le moyen attribué faute de locaux.
Maternelle St lazare : les inscriptions ont évolué (de 58 à 54 aujourd’hui) : retrait de la mesure de fermeture car des inscriptions ont été faites. Pas de suppression de poste.
Nexon : ici aussi les inscriptions ont évolué. Plus de proposition de retrait. Pas de suppression de poste.
Maternelle Proust (Limoges) : les élèves ne sont pas là . L’ouverture proposée avant va donc être retoquée. Nous citons, en présence des élus du département, des DDEN, de la FCPE, les arguments que nous avons avancés en CSA SD jeudi dernier (voir compte-rendu ici)
Nous expliquons être profondément outrés par le fait que des moyens alloués en février soit finalement supprimés en juin : ne pas ouvrir à Proust cela revient à empêcher l’accueil des tout-petits. De plus, des collègues ont été nommés sur ces postes par les opérations de mouvement, ce qui est inadmissible en terme de gestion de ressources humaines.
Sur l’accueil des tout-petits, M. Gauthier remarque que très peu d’élèves sont aujourd’hui inscrits sur les DM3 (dispositif moins de 3 ans) à part sur la Bastide. La raison de cette déshérence des dispositifs est incertaine. Il y peu, ces dispositifs étaient pourtant remplis…
Madame Orlay note la baisse d’effectif général sur Limoges. Pour elle, Limoges est mieux doté que le reste du département.
Madame la PrĂ©fète Ă©voque le NPNRU (amĂ©nagement des quartiers de Limoges…) qui va permettre d’engager une rĂ©flexion globale sur le bâti. Pour elle, il est probable d’envisager des perspectives d’une hausse de l’exode de populations issues de dĂ©partements très urbains vers des dĂ©partements Ă densitĂ© plus faible (comme la Haute-Vienne par exemple) qui ne pourrait qu’ĂŞtre bĂ©nĂ©fique Ă notre dĂ©partement.
Examen des situations en ouverture (validées) :
Elémentaire Eymoutiers
Raoul Dautry
Chatenet en Dognon/St Martin Terressus : l’ouverture se fera sur St Martin Terressus.
De nouvelles situations sont apparues depuis la tenue du CSA de la semaine dernière :
Bussière Gallant
Boisseuil (qui a subi une fermeture en février) : le moyen sera remis, car l’équipe observe une hausse des effectifs.
Une fois n’est pas coutume, nous remercions Mme Orlay pour ses propositions d’ouvertures, notamment sur Eymoutiers (arguments que nous lui avions avancés en février).
Le département récupère aussi un poste sur la brigade.
Moyens supplémentaires :
4 (provisoires, à l’année) pour le 87 (tous brigades) -> Il y aura donc 138 postes de brigades au total sur le département. Un aura une mission temporaire auprès de la MDPH (tout en restant brigade).
Une réflexion sérieuse devra être engagée sur le dispositif de suivi des élèves à troubles de la fonction auditive (TFA) en cours d’installation sur l’école Bellevue Naugeat : l’implantation est prévue au 2ème étage de l’élémentaire, alors que le dispositif accueillera probablement des élèves d’âge maternelle – ce point est actuellement en réflexion). Les élèves accueuillis ayant souvent des troubles associés, il faut s’interroger sur la façon de les accompagner au mieux.
Nous soulignons qu’il serait souhaitable que la Mairie de Limoges s’implique davatage sur l’aménagement de ce dispositif à l’école Bellevue-Naugeat.
Restructuration des Ă©coles :
Fusion la Bastide
Implantation unité autisme école élémentaire Panazol
Votes :
9 pour, 12 abstentions (principalement les OS) : nous justifions notre abstention par rapport à la désorganisation occasionnée pour les équipes par les ouvertures/fermetures consécutives et parfois sur une même année…
La carte scolaire est donc validée.
Organisation du temps scolaire :
Rappel : Il faut un accord commun (mairie, équipe educ) pour décider d’un changement.
Cette année, une seule demande de dérogation (de 4,5 à 4 jrs) de la part de Linards.
Des Ă©coles de Limoges (Montalat et Aigueperse) demandent une modification de leurs horaires, le temps des travaux des lieux de restauration.
L’ordre du jour Ă©tant Ă©puisĂ©, nous finissons après avoir une rĂ©flexion intĂ©ressante du maire du Palais-sur-Vienne, Ludovic GĂ©raudie, sur la nĂ©cessitĂ© d’un travail plus en amont avec les collectivitĂ©s territoriales sur les inscriptions dans les Ă©coles : « Il m’arrive parfois de devoir refuser l’inscription dans les Ă©coles de ma ville d’élèves d’autres communes : pourquoi mes Ă©coles mĂ©riteraient davantage que d’autres d’accueillir ces Ă©lèves ? »
Pour l’UNSA Education, Caroline Dalmay-Rougier, Laurent Lachaise, Anabel Roy