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Compte-rendu de la rĂ©union avec l’IA DASEN du 28/03/22
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Mme Orlay a souhaitĂ© rencontrer les Organisations Syndicales, en prĂ©sence de M. Gauthier et Mme Grizon, pour faire un point sur les Ă©ventuelles questions et remarques que nous aurions.

Un représentant est présent pour chaque syndicat.

Mme Orlay dĂ©roule les sujets que la DSDEN traite actuellement : l’accueil des enfants ukrainiens, le remplacement, l’école inclusive, les violences intrafamiliales, la fatigue des personnels (dont elle a conscience), les moyens allouĂ©s pour le contexte COVID.

Nous évoquons le sujet des installations sportives de la ville de Limoges. Des rumeurs circulent quant au financement des transports des sorties régulières sur la ville. L’administration nous indique qu’elle échange actuellement avec la municipalité sur ce sujet.

En ce qui concerne la carte scolaire, Mme Grizon nous indique que les personnels rĂ©affectĂ©s Ă  la suite d’une mesure de carte bĂ©nĂ©ficient de l’anciennetĂ© qu’ils avaient dans l’école prĂ©cĂ©dente. Nous Ă©changeons ensuite Ă  propos d’une situation individuelle.

Nous Ă©voquons le groupe de travail qui s’est tenu sur les Lignes de Gestion (LDG) AcadĂ©miques, en rĂ©itĂ©rant notre demande d’avoir des groupes de travail au niveau dĂ©partemental, chose qui nous a Ă©tĂ© refusĂ©e cette annĂ©e. Cela nous paraĂ®t indispensable pour avoir une lecture claire du mouvement des personnels. Mme Orlay nous indique que rien ne n’y oblige dans la Loi Fonction Publique, ce Ă  quoi nous rĂ©pondons que cette pratique est courante dans bon nombre de dĂ©partements. Elle Ă©tudiera donc la question pour l’annĂ©e prochaine, en consultant le Rectorat auparavant.

Nous abordons ensuite la mesure de carte concernant la primarisation d’une Ă©cole de la ville de Limoges qui s’est, selon nous, faite Ă  l’envers et au dĂ©triment des personnels concernĂ©s. Nous ne comprenons pas que, malgrĂ© deux conseils d’écoles qui se sont prononcĂ©s contre cette primarisation, notre administration maintienne sa volontĂ© de faire passer cette mesure Ă  l’ordre du jour du Conseil Municipal de la ville. Nous avions clairement exprimĂ© qu’il Ă©tait indispensable que cette mesure soit prise en amont du mouvement des personnels, afin que les personnels concernĂ©s prennent la dĂ©cision (ou non) de muter. Nous demandons une explication sur le fait que cette mesure ne passe qu’en juin en conseil municipal, ceci donnant lieu Ă  un manque de transparence quant Ă  la possibilitĂ© pour les collègues de candidater sur une direction primarisĂ©e. La rĂ©ponse de Mme Grizon est la suivante : elle nous invoque un agenda contraint de la Mairie, raison pour laquelle ce point n’avait pas Ă©tĂ© inscrit Ă  l’ordre du jour. Nous revenons sur l’imprĂ©paration de cette mesure. Par la suite, M. Gauthier nous dit que les primarisations seront favorisĂ©es dans les annĂ©es Ă  venir. Nous rĂ©itĂ©rons sur le fait que ce sont les personnels dans les Ă©coles qui sont les mieux Ă  mĂŞme de dĂ©terminer ce qui est bon pour leur Ă©cole ou pas. Il ne voit pas ce que cela peut changer d’être primarisĂ© dans la dĂ©cision des collègues de rester sur l’école ou pas. Nous rappelons que les collègues peuvent ĂŞtre amenĂ©s Ă  changer de niveau lors d’une primarisation, ce qui ne sera pas forcĂ©ment leur choix.

Nous soulevons la question de la fourniture d’autotests pour la fin de l’année scolaire. L’administration n’est pas en mesure de nous répondre, nous allons donc questionner notre syndicat national.

Nous soulignons ensuite l’incompréhension des collègues quant à l’absence quasi-systématique de réponse aux collègues de la part d’un IEN. L’administration ne nous apporte aucune réponse sur le sujet. Or, vous êtes nombreux à nous indiquer que vous n’avez jamais de retours aux mails/appels que vous adressez cet IEN. L’administration ne nous apporte aucun élément de réponse sur le sujet. Nous réitèrerons.

Accueil des enfants ukrainiens  : il y a actuellement 40 Ă©lèves inscrits dans les Ă©coles et Ă©tablissements de notre dĂ©partement, 26 dans le premier degrĂ©, 14 dans le second degrĂ©. Mme Grizon nous indique que l’Education Nationale travaille en collaboration Ă©troite avec la PrĂ©fecture sur ce sujet. L’articulation se fait bien entre les diffĂ©rents partenaires : une rĂ©union hebdomadaire a lieu avec la PrĂ©fecture. Les enseignants UPE2A sont mobilisĂ©s, le CASNAV aussi pour la diffusion des outils pĂ©dagogiques. 4 enseignants d’UPE2A travaillent Ă  mi-temps sur la ville de Limoges, l’autre mi-temps ils se dĂ©placent. Toutefois, les enseignants qui accueillent ces enfants les testent dans un premier temps avec des outils fournis par le CASNAV, les enseignants d’UPE2A interviennent dans un second temps, sinon ils ne pourraient pas rĂ©pondre Ă  toutes les sollicitations.

Le remplacement  : il y a eu 375 classes non remplacĂ©es en mars (48 ce lundi 28 mars). Se pose la question du maintien ou non de la formation continue. Toutefois, les directeurs qui ont donnĂ© de leur temps pour la formation Phare, auront leur jour de compensation.

Nous revenons sur le sujet de l’accompagnement des enfants en situation de handicap. L’administration n’a aucune visibilité sur le recrutement des AESH pour la rentrée prochaine.

La séance est levée à 19h30, après deux heures d’échanges.

Anabel ROY, pour le SE-Unsa 87

 
 
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