Le CTSD d’ajustement de rentrée se fait en présence de Mme Meuleman, M. Czekala, Mme Grizon, Mme Orlay, M. Gauthier ainsi que les inspecteurs M. Musson HV1, M. Maurange HV2, M. Reymbaut HV6, Mme Lapaquette HV3, Mme Bouche HV4, Mme Ayral-Cadet HV5. Les représentants de la FSU ainsi que de la CFDT sont présents à nos côtés.

L’IA-DASEN nous dit espérer une bonne rentrée, malgré le contexte singulier qui perdure.

Elle rappelle qu’elle a toujours fait en sorte, face aux nombreuses problématiques qu’elle a à gérer, de poser tous les paramètres avec tous les angles de vue : c’est l’ensemble des analyses et des regards qui permet d’avoir une vision globale des choses.

Les organisations syndicales proposent chacune une déclaration liminaire : vous trouverez celle de l’UNSA-Education en pièce jointe de l’article. Nous tachons, dans cette déclaration, de lui faire comprendre l’inquiétude que nous ressentons face aux nombreuses problématiques apparues lors de cette rentrée particulière.

Face aux nombreux points abordés par chacun de nous, l’IA-Dasen propose à M. Gauthier de prendre la parole et d’en synthétiser les grandes lignes. Ensuite, elle rappelle les 3 lignes directrices qui animent sa réflexion :

- Que devons-nous aux élèves comme qualité d’ enseignement ?

- Que devons-nous aux personnels pour qu’ils puissent rendre cette qualité d’enseignement ?

- Qu’est-ce qui permet un fonctionnement satisfaisant des écoles ?

En résumé : quel type de projet pour l’école souhaitons nous et quelle est la ligne de conduite, quel est le fil conducteur ?

La FSU intervient pour rappeler la nécessité de réduire le nombre d’élèves par classe : cela solutionnerait probablement beaucoup de choses.

Le constat de rentrée est fait par Mme Grizon :

- 396 élèves en moins par rapport au nombre initial attendu (hypothèse initiale « haute »)

- pour le moment, il s’agit d’un constat provisoire, jusqu’au 20 septembre. Un constat définitif retourné au ministère sera arrêté début octobre.

- 27280 élèves étaient prévus sur le 87 : prévision plutôt « haute » liée aux modifications de la loi sur l’instruction à domicile

- 27604 constat provisoire : écart 360 élèves (rentrée échelonnée en mat 1j ou 2 max, situations fiabilisées dans un sens comme dans l’autre, 196 rien que sur la ville de Limoges, enfants pas encore rentrés pour covid ou maladie…)

- 15 élèves en instruction à domicile il y a quelques années contre plus de 200 actuellement

 

Les fermetures en réflexion :

 

- En observation : les écoles de Lussac les Eglises et celle de la Monnaie à Limoges.

Pas d’autres situations relevées.

Les ouvertures en réflexion :

- RPI Chatenet en dognon / St Martin Terressus : structure pédagogique et territoriale qui interrogent. Il s’agit d’un RPI « Ã©claté » qui met réellement en difficulté…

L’IA-DASEN se laisse un peu de temps pour voir comment on va soutenir l’école. Il est notamment impossible, selon l’IEN de la circonscription, Mme Lapaquette, d’organiser autrement sur le plan structurel.

- La situation des écoles de Limoges pose de réels problèmes : l’IA-Dasen considère que des postes sont mis à des endroits où on aurait pu faire autrement, à cause de l’absence de sectorisation. Il est impossible de répondre aux contraintes : si on prend des postes pour ces situations, il faudra amputer le remplacement et la formation…

- Aixe sur Vienne : malgré une ouverture, la commune connaît encore un afflux d’élèves

- Feytiat maternelle : un problème sur les chiffres qui devrait être résolu une fois la rentrée échelonnée terminée

Le fait que certains élus insiste parfois de manière trop appuyée auprès de l’administration sur les situations qui les touchent est manifestement source de problèmes. Le cas des RPI éparpillés est évoqué de nouveau : la question de l’organisation du réseau va se poser et devra finir par être résolue. On continuera de toute manière à interroger et réinterroger les maires sur leur projet pour leurs écoles.

Pour l’IA-DASEN, qui ne souhaite pas établir de classement des situations en fonction d’un ordre de priorité éventuel, comme par le passé, il faut surtout retenir les situations suivantes :

- Bellac

- St Yrieix : les effectifs de l’école Ravel effectifs sont vraiment élevés…

Monsieur Gauthier (adjoint de l’IA-DASEN) intervient pour signaler qu’il compte environ 10% des écoles avec une moyenne d’effectifs de plus de 24 élèves qui ne devraient pas beaucoup bouger et 30% des écoles dont la moyenne se situe entre 20 et 24 élèves par classe qui devrait bouger un peu plus. Quoiqu’il en soit, aucune mesure n’est prévue sur Limoges pour le moment. On en reparlera.

Au final, une ouverture est actée à St Yrieix avec un poste qui sera amputé sur la brigade.

Madame Grizon (secrétaire générale de la dsden) passe ensuite aux réponses aux questions diverses envoyées par les organisations syndicales :

- Objectif à atteindre de 24 GS par classe ? Attribution de moyens (absence de fermeture ou ouverture) pour le déployer. Ce n’est pas une obligation ! La répartition des élèves peut être adaptée en fonction de cet objectif.

 

- AESH, accompagnement des EBEP :

 

423,25 ETP dans le département + 16,5 ETP en septembre

760 à 770 personnels

Travail sur l’augmentation de contrat plutôt qu’un recrutement

Permettre aux AESH 1^er degré qui le peuvent de monter à 24h pour ne pas avoir 2 AESH avec le même enfant

Des postes sont donc encore à pourvoir pour l’augmentation des ETP et les changements de métier éventuels (démission, etc..)

Le coordonnateur du PIAL du collège Maurois (2^nd degré) n’est pas encore nommé. Le fait qu’il n’y ait pas d’interlocuteur est réellement très problématique et met les collègues en difficulté. Le fait que certains coordonnateurs n’aient pas de réponses à donner aux écoles et aux AESH est aussi un problème lié au manque de moyens. L’administration en a bien conscience et nous assure vouloir faire le nécessaire pour solutionner ces dysfonctionnements au plus tôt.

 

- Contexte sanitaire

 

Le protocole en place est similaire à la sortie : FAQ 1^er sept. Il semble nécessaire de rappeler le circuit d’information aux directeurs (qui fait quoi ? qu’est-ce que j’envoie à qui ? extraction d’onde, modèle de courrier...)

Des masques normés seront distribués pour les enseignants et des chirurgicaux pour les vulnérables (arrivés mercredi à la DSDEN et livrés dans les écoles la semaine prochaine)

La dsden souhaite continuer à mener au mieux la politique de tests salivaires dans les écoles lors de l’identification de cluster.

Chaque établissement centre de vaccination est apparié avec un organisateur : déplacement d’une équipe mobile ou déplacement vers l’opérateur de la vaccination

Masque obligé sur les entrées des écoles et pas dans la cour en récréation

Jonglerie de la répartition des élèves si absence d’un enseignant non remplacé alors qu’il y a le non-brassage, ce n’est pas une contrainte mais un objectif : on peut donc brasser les élèves en cas de non remplacement d’un collègue absent.

 

- Brigades

 

137 postes de brigades : 50% sont déjà sur des remplacements longs (pour les congés parentaux, maternité, congés longs...) et il reste 60 personnels environ pour les remplacements courts,.

Bilan social donné ultérieurement, début octobre, quand il sera stabilisé.

 

- Les M2 « alternants » ont ils tous été recrutés et affectés ? Toutes les demandes ont été satisfaites. Un bilan sera fait en octobre.

 

- Tous les AED prepro qui avaient signé un contrat l’année dernière, mais ne sont pas encore affectés vont bientôt recevoir leur affectation.

 

- Présentation du poste « référent directeur » : Pris sur décharge d’EMF non pourvu à titre provisoire (3 fois 33% pour constituer un poste complet alors que c’est un mi-temps qui avait initialement été acté en juin : besoins en baisse du nombre d’EMF du fait d’un besoin moindre de l’encadrement de tous les entrants) c’est Nathalie Couturier qui a obtenu le poste après un entretien que plusieurs collègues ont passé.

 

- Pour les écoles qui ont des ULIS : brassage ou non-brassage ? L’inclusion reste prioritaire par rapport au non-brassage, idem pour les UPE2A (ne pas oublier le respect des gestes barrière et le lavage des mains)

 

Vos représentants du SE-UNSA : Caroline Dalmay-Rougier, Anne-Lise Escalettes, Nathalie Frugier, Laurent Lachaise