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SE-UNSA 86


 Par SE-UNSA 086
 Le  jeudi 12 mai 2011

Enquête victimation des enseignants + bilan

 

Enquête victimation pour les enseignants des écoles : participez-y !

L’étude "Climat et victimation des enseignants de l’école primaire", la première en France, se propose d’approcher la réalité de cette situation d’une part pour modifier l’appréciation institutionnelle très parcellaire de ce phénomène-largement occulté et méconnu-pour l’école primaire, et d’autre part pour connaître le « vécu réel » des enseignants sur ce sujet. Georges Fotinos, connu pour ses travaux sur le climat des écoles et des conditions de travail, avec Eric Debarbieux pour l’Observatoire national de la violence, en sont les auteurs.

Le SE-Unsa a regretté qu’à l’issue des États généraux de la sécurité, le ministère ne lance pas ce type d’enquête alors qu’aujourd’hui l’importance de la victimation chez les enseignants est complètement méconnue.

C’est une première enquête pour les enseignants. Le SE-Unsa a donc proposé de s’impliquer en la diffusant largement auprès de la profession.

Participez massivement à cette enquête du 5 mai au 5 juin. Le SE-Unsa diffusera les résultats quand ceux-ci seront publiés.

Pour participer à l’enquête, cliquez ici


28-09-12 : rapport sur la victimation des personnels du 1er degré !

L’Observatoire International de la Violence à l’Ecole vient de faire paraître la toute première enquête de victimation en milieu scolaire pour le 1er degré. L’énorme matériau recueilli (près de 12000 réponses au questionnaire !) permet d’éclairer la connaissance sur le phénomène « violence à l’école » à partir des témoignages des personnels.

Le titre du rapport en dit long et résume à lui seul le sentiment général :  « L’école entre bonheur et ras-le-bol ».

Si un certain nombre de conclusions ne surprendront personne, d’autres sont plus inattendues ou vont à l’encontre d’idées reçues…

 

Quelques chiffres très parlants :

► 91,6 % des personnels du 1er degré jugent le climat scolaire « bon » ou « plutôt bon » !

8 % des personnels sont confrontés régulièrement à la violence, essentiellement verbale.

46,5 % des personnels exerçant en Education Prioritaire perçoivent une violence « fréquente » ou « très fréquente ».

81 % des répondants ont formulé une critique virulente de la hiérarchie proche et lointaine

80 % des répondants évoquent un « malaise sociétal », « un manque de respect et de considération », un « dénigrement médiatique »

 

Eric Debarbieux et Georges Fotinos, co-signataires du rapport, fustigent en bloc « le système pyramidal », « la violence institutionnelle », « le malaise social », «  le manque de formation », « l’absence de réflexion sur le statut des directeurs », « l’inexistence d’une vraie médecine du travail »…

Bon nombre de leurs propositions corroborent celles du SE-Unsa.

C’est à la fois édifiant et réconfortant. Pour davantage de précisions, vous pouvez consulter le rapport complet ici