Et si je changeais de métier ?

Nombreux sont les enseignants qui y pensent… mais pour faire quoi ? L’enseignement a ceci d’enfermant qu’il est pratiqué par de nombreuses personnes n’ayant vécu que l’école – ou presque – dans leur vie. En tant qu’élève d’abord, puis étudiant et enfin en tant qu’enseignant. Dès lors, la reconversion interroge et inquiète.

Dans un premier temps, lorsque la lassitude de la classe s’installe, il peut être envisagé de changer d’école, de niveaux de classe, la découverte de l’ASH ou le passage du CAFI-PEMF pour devenir, notamment, conseiller pédagogique. Un détachement vers un autre versant de l’Education Nationale est également possible (passer du premier au second degré, ou inversement, s’orienter vers des postes ATSS : Administratifs, Techniques, Sociaux ou de Santé). Pour se lancer, il faut commencer par suivre ce lien : https://www.intra.ac-poitiers.fr/mes-rubriques/changer-de-metier-au-sein-de-l-education-nationale. Il est également envisageable de demander à exercer à temps partiel, mais en ce moment cette demande doit être étayée pour avoir une chance d’aboutir.

Parfois, la coupure avec l’Education Nationale s’impose. Plusieurs pistes peuvent dès lors être envisagées :

• Se tourner vers son compte personnel de formation, pour se former à l’avenir et se préparer à de nouveaux horizons, via le lien suivant https://www.intra.ac-poitiers.fr/mes-rubriques/compte-personnel-de-formation-cpf. Si sur le papier l’offre semble alléchante, attention toutefois à la désillusion. L’enveloppe n’étant pas extensible, les demandes de formations sont étudiées de près et la priorité va pour le moment toujours aux dossiers qui restent en lien avec l’Education Nationale ou l’anticipation de l’inaptitude physique à venir (principalement pour les enseigants en EPS)
• Se lancer dans une nouvelle aventure en optant pour le cumul d’activités, en restant à temps plein ou à temps partiel (mais au moins 50% de son temps) à l’Education Nationale pour commencer à appréhender concrètement l’avenir, tout en se rassurant en gardant un métier, connu et choisi, que l’on a souvent du mal à quitter franchement. https://www.intra.ac-poitiers.fr/mes-rubriques/maj-cumul-d-activites
• Demander une mise en disponibilité, pour prendre le temps de faire le point, reprendre des études, se former, ou entrer de plein pied dans un nouveau métier (sous conditions). Pour cela, il faut s’armer de patience (les demandes de temps-partiel et de Disponibilité sont plus difficiles à obtenir en ce moment que par le passé, leur obtention n’est dons plus de fait, mais les tenter vaut toujours le coup) et faire sa demande via ce canal : https://www.intra.ac-poitiers.fr/mes-rubriques/demande-de-disponibilite-demande-de-reintegration-apres-une-disponibilite
• Demander une rupture conventionnelle, si l’on est sûr de soi et que l’on s’est déjà construit un avenir professionnel. A ce jour, plusieurs demandes ont déjà été faites et étudiées. Certains dossiers, étayés et financièrement viables, ont été validés. Les collègues ont été reçus en entretien – obligatoire – et une date de départ a été négociée entre l’employeur et l’agent, ainsi qu’une indemnité de départ et un droit au chômage prenant effet le jour de la rupture effective du contrat.

Les démarches sont souvent longues et complexes, nous vous invitons donc à vous faire accompagner.

• L’article en pièce jointe développe plus précisément les points abordés plus haut
• Les adhérents pourront trouver des fiches outils dans leur espace adhérent national https://monespace.se-unsa.org/
• Le SE-Unsa peut vous accompagner par ce biais https://quest.se-unsa.org/index.php/121479
• Marie Gilardot vous répond le vendredi à ce numéro : 06.11.30.53.34 et par mail : 86@se-unsa.org