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SE-UNSA 85


 Par SE-UNSA 85

CHSCTA du 19 mai 2020

 

A défaut de CHSCTD en Vendée, il y a eu un nouveau CHSCTA le 19 mai. De nombreuses questions ont été posées, dont celle de l'UNSA-Education (en pièce jointe avec notre délaration liminaire). Nous n'avons pas souvent eu de réponses claires. Malgré tout, quelques informations ont émergé.

Le protocole national est d'application variable dans les écoles. Le rectorat nous a donc renvoyé vers les DSDEN mais a bien précisé que ce sont les mairies qui doivent nettoyer. Si ce n'était pas le cas, signalez-le nous. Toujours pour les écoles, nous avons signalé la remontée de la pression sur les directeurs d’école avec l’enquête journalière sur les présents (élèves/personnels). Les secrétaires généraux départementaux ont dit que c’était pour remplir une demande ministérielle et qu'il n'était pas nécessaire de le faire s'il n'y avait pas de changement. Le médecin conseil est venu à leur secours en disant que, si elle ne se prononce pas sur la remontée, ces enquêtes sont utiles en cas de cas avéré de COVID 19 pour remonter les cas contacts dans les enquêtes ARS. Enfin, pour les remplacement des directeurs d’école, officiellement, tout va très bien d’après les secrétaires généraux départementaux. Leur remplacement est privilégié ce qui ne semble pas êtrevrai sur le terrain.

Dans le même esprit, la reprise des personnels dans les lycées est variable. Là-aussi la réponse est vague et renvoi à la responsabilité du chef d’établissement. Nous avons dans ce cadre signalé que les masques n'étaient pas arrivés dans les lycées. Le Secrétaire général adjoint nous l'a confirmé mais nous a dit qu'ils étaient  nécessaires qu'en présence des élèves et que sinon, la distanciation sociale suffit. Or l'ARS dit le contraire suite à un cas de COVID 19 dans un collège du département.

Nous avons aussi soulevé deux questions sur le matériel de protection (EPI) fourni par l'Etat employeur à ses agents. Pour le lavage des masques,  la question a été renvoyée au ministère car le rectorat n'a pas la réponse. Il y a une contradiction flagrante entre le code du travail et le protocole. Nous avons rappelé que le masque jetable simplifierait la situation. De même, les infirmières, pour l’instant, n'ont que des masques chirurgicaux et un thermomètre frontal. Pour le reste (masques FFP2, surblouses, etc.), la demande est aussi remontée au ministère.

Pour les AESH, la réponse à nos questions sur leur travail dans le cadre du protocole est tout aussi vague que celle du ministère. Nous continuerons à demander des précisions pour leur protection.

Nous avons aussi soulevé la question des enseignants affectés sur plusieurs établissements. Il y a un risque de pression pour faire tout dans tous les établissements. La réponse est que normalement non mais des cas montrent le contraire. Faites-nous remonter les cas.

Enfin, nous avons encore réclamé le protocole ARS/rectorat en cas de cas avéré de COVID. On nous a répondu qu'il n'était pas encore prêt. Si cela est vrai c'est inquiétant 8 jours après la réouverture des écoles, si c'est faux, c'est grave car on nous ment. Précision si cas seulement suspect, pas obligé de communiquer d’après le protocole sanitaire national. Si testé négatif, on reprend. Si testé positif, l’ARS rentre dans la danse mais sans précision autre.