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SE-UNSA 85


 Par SE-UNSA 85

AESH le grand raté de la rentrée en Vendée comme ailleurs : le SE-Unsa écrit au ministre

 

De nombreux dysfonctionnements dans la gestion humaine et administrative des AESH ont été constatés en septembre et octobre. En Vendée, le service ASH a promis que les problèmes seront aplanis après les vacances d'automne. Toutes les AESH devraient être nommé-e-s auprès d'enfants. Mais toutes les notifications MDPH n'ont pas été honorées. Il y avait une 100taine d'enfants sans AESH avant les vacances d'automne en Vendée. La DSDEN du 85 recrute des AESH, et le fait même en délocaliser (en dehors de la Roche-sur-Yon) pour pouvoir toucher un maximum de personnes.

Alors que le nouveau cadre réglementaire prévu par la circulaire de juin devait sécuriser et reconnaître les personnels, c’est trop souvent l'inverse qui se produit.
 
Les contrats non édités et ou les salaires versés avec retard (et de manière incomplète !) en sont les exemples les plus visibles, mais surtout les plus inacceptables.
Pour le SE-Unsa ce n’est hélas pas une surprise : dès juin nous avons alerté sur l’impossible équation qui allait devoir se résoudre en trois mois : gérer plus d’agents, tout en mettant en place de nouveaux services de gestion administrative et de ressources humaines, le tout sans moyens supplémentaires !
 
Le SE-Unsa, présent et actif localement pour obtenir des explications, et débloquer les situations d’urgence, écrit au ministre (courrier en PJ) pour l’interpeler officiellement sur ce qu’il faut bien appeler un fiasco en terme de gestion, et de reconnaissance des personnels accompagnants.
 
L’urgence passée, viendra le temps du bilan sur l’application de la circulaire : pour le SE-Unsa le compte n’y est pas pour les AESH, et il faut que le ministère réagisse.
 
Le nouveau mode de calcul du temps de service souffre d’imprécisions réglementaires : comme nous le craignons, il est dévoyé sur la quasi totalité du territoire. Les engagements d’information faits aux accompagnants sur leur interlocuteur local ou encore la communication de leur numen et adresse professionnelle n’ont pu être tenus.
 
Certains modules de formation se tiendront pendant les congés de Toussaint, sans qu’aucune information suffisamment  anticipée n’ait été faites aux agents, et alors même que leur contrat ne traduit pas toujours la reconnaissance financière qui doit accompagner cette nouvelle organisation.
 
Enfin, quand les rectorats mettront-ils en application la tenue de l’examen professionnel et du réexamen triennal de la rémunération ?
 
 
Le SE-Unsa demande au ministre de prendre ses responsabilités. Le préjudice financier et humain doit être reconnu. Des explications doivent être données, des solutions trouvées. Enfin, pour ne pas revivre les situations intolérables de cette rentrée, et transformer les intentions en actes pérennes, nous demandons la réouverture des discussions sur la circulaire du 5 juin 2019.