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SE-UNSA 84


 Par SE-UNSA 84
 Le  jeudi 12 janvier 2012

Action RASED : le SE-Unsa interpelle les élus et le Ministre

 

Dans le contexte des annonces de suppressions de postes massives dont 5 700 de moins dans le premier degré, la situation des RASED est à nouveau très préoccupante.

 

 

 

 

 

Les préconisations du  ministère ciblent les postes "hors classe" occupés notamment par les enseignants des RASED et les psychologues ainsi que les conseillers pédagogiques, les remplaçants.

Cette suppression va à l’encontre des besoins des élèves et des écoles. Elle conduit tout droit à la désorganisation définitive des RASED, à leur disparition à très court terme et au renforcement des inégalités dans l’Ecole Publique.

Le SE-Unsa se mobilise à nouveau sur ce dossier. Le 9 novembre dernier, les organisations syndicales, les associations professionnelles et la FCPE se sont réunies à nouveau pour demander une audience au ministre de l’Education nationale afin de rouvrir les discussions sur l’avenir particulièrement inquiétant qui se profile pour le dispositif RASED et des professionnels qui le composent.

Par ailleurs, le 30 novembre, le SE-Unsa est intervenu lors de la première CAPN pour interroger le ministère sur les orientations données aux inspecteurs d’académie concernant les départs en formations spécialisées.

Dans les départements, en amont des opérations de carte scolaire, le SE-Unsa se mobilise pour défendre ces postes. Le SE-UNSA du Vaucluse rencontrera l'IA le 16 janvier à ce sujet.

A travers une lettre, le SE-Unsa alerte les élus de la Nation sur les conséquences dramatiques que ces suppressions de postes font peser sur la scolarité et la réussite de milliers d’élèves.

Il interviendra dans les instances et les débats publics pour préserver les postes RASED et les moyens de l'école, afin d’accompagner vraiment tous les élèves vers la réussite scolaire.

L’Ecole ne peut faire l’impasse sur le traitement de la grande difficulté scolaire. Les personnels spécialisés y tiennent une place importante de médiateurs, dans l’école, entre tous les acteurs.

 Voir la lettre aux élus et autres courriers

Le SE-Unsa interpelle le MEN sur les départs en formations spécialisées

Avec seulement 1237 départs en 2011, le SE-Unsa n’a de cesse de dénoncer la forte diminution des départs en formations spécialisées, notamment dans les options E, G et psychologues scolaires ainsi qu'en option D pour les CLIS 1 (40% des postes sont pourvus par des enseignants non-spécialisés au niveau national...) au regard des besoins de plus en plus nombreux sur le terrain.

Ce désengagement du ministère est en totale contradiction avec l'affichage et la communication gouvernementale. Alors que la problématique du handicap ou celle de l’aide aux élèves en difficulté à l’Ecole devraient être des priorités éducatives nationales, dans les départements les dégâts causés par  les restrictions budgétaires touchent fortement l’ASH (suppression de postes spécialisés, remise en cause des formations par restrictions des crédits alloués...).

Le SE-Unsa réclame de longue date en Commission administrative paritaire nationale, ainsi que dans les groupes de travail sur les textes relatifs aux fonctions des enseignants spécialisés, un bilan sur la situation précise des départs en formations ASH dans les départements.

Le Ministère s’était engagé officiellement sur le maintien des formations, la réalité sur le terrain est d’une toute autre nature. Le SE-Unsa dénonce :

  • qu'il n'y a pas eu de circulaire nationale depuis 2006 pour le recueil des candidatures CAPA-SH alors que la formation pour les options A, B et C est nationale et se réalise à l'INSHEA de Suresnes ;
  • qu'il n'y a plus de groupe de travail DDEEAS pour recenser les besoins nationaux ;
  • qu'il n'y a plus de bilan pour les Diplômes d'Etat de Psychologue Scolaire...

Le SE-Unsa réclame des informations concernant les orientations données aux inspecteurs d’académie au sujet des départs en formations spécialisées pour l’année à venir, dans un contexte de plus en plus difficile où les moyens sont rognés, voire supprimés.

Il demande également qu’un bilan des modules spécialisés de formations d’initiative nationale soit fait.