Au SE UNSA, nous sommes très attachés à la formation des enseignants. Cette formation est insuffisante depuis plusieurs années. Nous souhaitons comme l'an passé qu'il y ait des stages à candidature individuelle proposés aux enseignants. Car pour nous, les pistes pour améliorer les acquis de tous les élèves sont en effet multiples, l’organisation de stages à candidatures individuelles doit en faire parti !

Nous saluons l'implication des CPC et des PEMF dans le processus de formation. Nous proposions d'ailleurs, depuis plusieurs années,une augmentation du temps de décharge des PEMF. Le ministère a acté la montée en charge de cette quotité jusqu'à 33%. Nous ne pouvons que nous en féliciter.

A propos de la loi de refondation et en particulier le volet « organisation de la semaine scolaire », remanié très récemment par le nouveau gouvernement, le SE-Unsa pointe ici que cette réforme, éminemment pédagogique, a manqué d’accompagnement pour les enseignants dans sa mise en œuvre. Il aurait été nécessaire dès le départ de soutenir la réflexion des enseignants sur l’élaboration de nouveaux emplois du temps et sur l’articulation des différents temps d’apprentissage au cours de la journée.
La parution du nouveau décret en date du 28/6/2017 , permettant le retour de la semaine de 4 jours dans certaines communes, va de nouveau désorganiser le système. Une formation permettant l'accompagnement des enseignants dans l'organisation de la semaine scolaire nous paraît donc nécessaire.

A propos de la mise en place précipitée des classes de CP à 12 élèves et de la disparition partielle des PDMQDC, lors d'une audience avec le DASEN mardi dernier, nous avons manifesté notre opposition au projet, mais nous l'avons également alerté sur la nécessité d'accompagner les équipes confrontées à ce nouveau dispositif.

Le Se Unsa propose notamment des réunions d'informations entre les équipes touchées par ce nouveau dispositif et les IEN de circonscriptions.

Le Se Unsa propose surtout une formation à la co-animation à rajouter en urgence au plan de formation 2017/18. Enfin, nous souhaitons qu'une attention particulière soit portée envers les élèves de CE1 directement impactés par ce nouveau dispositif qui ne s'adresse qu'aux élèves de CP.

Nous alertons également sur l'impact qu'aura ce nouveau dispositif sur les futures créations de postes d'ITR du Vaucluse. Nous réclamons en urgence l'ouverture de la liste complémentaire du concours de recrutement des Professeurs des écoles au bénéfice du Vaucluse, comme cela est déjà le cas dans les Bouches du Rhône.

Ce serait pour nous, la meilleure solution pour ne pas toucher aux créations de postes d'ITR prévues lors du CTSD de février dernier, créations vitales pour notre département en carence.

Au Se Unsa nous sommes convaincus que d'autres solutions sont envisageables pour l'accompagnement du nouveau dispositif d'ouverture des classes de CP à 12, qui, je le rappelle, en l'état, ne nous satisfait aucunement.

Enfin, nous demandons des précisions sur les départs en stage CAPPEI prévus. Notamment sur le module de 52H des agents déjà titulaires d'un CAPPEI ; Pourquoi, leur titularisation devrait-t-elle dépendre de ce stage ?