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SE-UNSA 84


 Par SE-UNSA 84
 Le  vendredi 17 avril 2015

Seconde phase du mouvement : quel déroulement ?

 

Un groupe de travail a eu lieu vendredi 17 avril au sujet du déroulement de la seconde phase.

Le DASEN a émis deux propositions. D'autres propositions ont été faites par les syndicats.

La réponse définitive devrait nous parvenir prochainement.

 

Mouvement "en présentiel" ou "à la criée".

Description par le DASEN :

  • Une liste des postes est envoyée aux candidats.
  • convocation sur 2 jours (29 et 30 juin) à Avignon, par demi-journée, sur le temps scolaire, avec remplacement par un TR sur cette demi-journée.
  • Passage des enseignants par ordre de barème, jusqu'à épuisement des postes.
  • Entretien de 5 à 10 minutes, avec émargement à la fin de l'entretien.
  • Si un enseignant est absent, il donne mandat à un autre enseignant.
  • même principe fin août, la veille ou l'avant veille de la pré-rentrée.

Remarque du SE-UNSA :

Le SE-UNSA s'oppose à ce fonctionnement. Cette proposition a été faite lors de la CAPD précédente par le Snuipp, qui lors du groupe de travail du 17/04, s'est rendu compte que cela était finalement non souhaitable.

Le SE-UNSA a formuler plusieurs remarques, basées sur son expérience propre, et sur le vécu d'autres départements qui ont connu un tel mouvement.

Cette proposition, qui peut fonctionner avec une trentaine d'enseignants maximum, ne peut pas être opérationnelle avec 200 à 250 enseignants en seconde phase !

Les élus du personnel ne seraient pas présents lors de ces opérations. Cela n'est pas acceptable. C'est une négation du paritarisme. L'absence de contrôle des élus du personnel entraînera des erreurs, beaucoup d'affectations « forcées ».

A partir d'un certains rang, cette procédure mettra la « pression » sur les enseignants qui se retrouvent devant le fait d'avoir à « choisir » parmi uniquement des postes non voulus. Lors de cet "entretien", l'enseignant se retrouve seul face à l'administration, qui trop souvent "presse" le candidat pour choisir un poste, même si aucun n e l'intéresse. Pratique pour pourvoir tous les postes, mais catastrophique pour les enseignants !

L'émargement en fin d'entretien rendrait caduque les éventuels recours d'affectations : vous étiez présent, vous avez "choisi" et signé, donc vous prenez le poste sans possibilité de recours !

Les enseignants absents pourraient « mandater » un autre enseignant : quelle responsabilité ! Et comment savoir pour un autre ?

L'administration évoque un "entretien" de 5 à10 minutes : cela représenterait 15 à 30 heures, impossible à tenir ! Dans les faits (et c'est ce qui se passe dans les départements qui connaissent ce fonctionnement), les enseignants ont moins d'une à deux minutes pour "choisir".
De plus, pour ceux qui habitent loin, cela ferait plusieurs heures de trajet, à faire sur la demi-journée...

Les enseignants seraient remplacés pour cette demi-journée : il y a 200 collègues en moyenne à affecter (voire plus) : impossible de tous les remplacer !

Mouvement avec saisie sur I-prof

Description par le DASEN :

Saisie de 30 voeux sur i-prof, avec 5 à 10 vœux géographiques couvrant tout le département (et sans pouvoir distinguer la nature du poste : indifféremment adjoint élémentaire, maternelle, TR, directeur, ASH).

Remarque du SE-UNSA :

Les 30 voeux étant examinés en une seul fois (dont les voeux géographiques), à partir d'un certain rang, les enseignants obtiendront forcément un poste non voulu (à Bollène par exemple).

Autres propositions

Pour le SE-UNSA il faut garder la saisie des vœux clairs (20 à 30 voeux) puis l'étude des voeux géographiques à la rentrée (que ce soit éventuellement en présentiel ou par une fiche à remplir).

Les élus du personnel unanimes :
- revendiquent 30 voeux possibles sur poste précis avec la possibilité d’introduire des vœux commune ou regroupement de communes,
- refusent l’examen sur vœux géographiques contraints fin juin,
- demandent le contrôle des élus du personnel à toutes les phases du mouvement.