Retour à l'article normal

SE-UNSA 84


 Par SE-UNSA 84
 Le  lundi 24 septembre 2012

Refondation de l’école ...

 

Le CDEN exceptionnel concernant la "refondation de l'Ecole" s'est réuni mardi 18/09/2012 17h à la Préfecture de Vaucluse et en présence du nouveau Préfet du département.

Pour rappel, les deux thèmes prioritaires retenus dans le Vaucluse :

  • la prévention du décrochage scolaire (cadre général : la réussite scolaire pour tous)
  • une école attentive à la santé des élèves ( cadre général : les élèves au cœur de la refondation)

L'aménagement du calendrier scolaire était aussi à l'ordre du jour.

Vous trouverez ci-dessous un compte rendu rapide ainsi que certaines propositions que le SE-UNSA a avancées ...

Aménagement du calendrier scolaire

En première partie, le DASEN, Mr LeLouch a présenté l’aménagement du calendrier scolaire 2012-2013 :

En raison de l’allongement des vacances d’Automne à 2 semaines (Toussaint) deux jours sont à rattraper :

  • travail le mercredi 3 avril (en remplacement du jeudi 8/11)
  • travail le vendredi 5 juillet (en remplacement du vendredi 9/11)

Le rattrapage du pont de l'ascension (vendredi 10 mai) se fera le mercredi 22 mai.

Reste le problème de l’éventuel « pont de l’ascension » le vendredi 10 mai pour le second degré. 

voir aussi cet article ...
 

 

En plus de nos contributions sur les deux sujets abordés, nous avons également remis une contribution sur les rythmes scolaires, sujet primordial de nos interrogations (voir ce sujet).

Prévention du décrochage scolaire

L’Inspectrice chargée du décrochage à l’IA a exposé les moyens mis en place pour pallier les difficultés liées au décrochage scolaire : le diplôme protège quand on constate que le taux de chômage est de 35% pour les sans diplôme. Le taux de précarité en Vaucluse est à 7 points de plus qu’en région PACA. 687 décrocheurs soit 4% de la population considérée (16 ans-22ans).Elle a conclu sur la mise en place d’un Service Public d’Orientation. L’orientation a été l'objet d’échanges lancés par les parents de la FCPE.

Pour l’UNSA Education, la présence dans les écoles qui en ont le plus besoin d’un nombre de maîtres supérieur au nombre de classes doit contribuer à la réussite de davantage d’élèves.

C’est durant les temps communs d’apprentissage que l’élève, dans le groupe classe, doit rencontrer, identifier et dépasser les difficultés inhérentes à l’acte d’apprendre. Les moyens supplémentaires devront permettre de diversifier les pratiques pédagogiques (co-intervention, dédoublement, travail en groupe restreint ou en individuel) pour que chaque élève tire le plus grand bénéfice de ces temps d’enseignement commun.

Le dispositif ne doit pas se traduire concrètement dans les écoles par un maître étiqueté « surnuméraire ».La présence d’un nombre supérieur de maîtres devra permettre des actions pédagogiques différenciées dans la classe et dans le temps scolaire pour tous. Les effets pervers de l’aide personnalisée externalisée (effet stigmatisant et allongement de la journée pour les plus fragiles) seront ainsi combattus.

Le rôle indispensable des RASED a été rappelé (dès la maternelle). Le SE-UNSA continue à intervenir pour que des RASED complets soient à nouveau dans toutes les écoles en ayant besoin.

Tout au long du débat, la question des effectifs est également apparue en filigrane.

Une école attentive à la santé des élèves

Le médecin de l’IA, Mme Noséda, nous a exposé l’état de santé des élèves à la suite de la visite de grande section de maternelle. La nécessité du renforcement des moyens pour la PMI, présente pour les petits et moyens de maternelle, a fait consensus avec les élus du Conseil Général. En collège et lycée, on constate un manque cruel de moyens humains (médecins, infirmières). Pour la réussite des élèves, il a été souligné l’importance d’un travail sur l’estime de soi. Le handicap a été abordé.

Propositions concrètes de l’UNSA Education : Pour mettre en œuvre les décisions de la commission des droits et de l’autonomie (CDA), nous demandons l’augmentation du nombre d’enseignants référents. Ceux-ci doivent disposer de la part de l’État et des collectivités locales des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions.

Nous revendiquons la présence au sein de la CDA des organisations syndicales représentées au CDEN.

Nous ne pouvons pas nous satisfaire du recours aux emplois précaires pour accompagner la scolarisation des enfants et adolescents en situation de handicap. Nous demandons la pérennisation des missions d’accompagnement assurées par des personnels bénéficiant d’une formation initiale et continue débouchant sur une véritable profession pour garantir la continuité éducative.

 

Les nombreux aspects de la refondation sont abordés par le SE-UNSA au niveau national en suivant ce lien ...