SECTION SE-Unsa du VAUCLUSE - 5 RUE FAVART - 84000 AVIGNON
Tél. 07 83 37 96 87 - Por. 06 29 58 79 99 - 84@se-unsa.org

 
Conseil de formation du 09/06/11 : commentaires rapides et dĂ©claration prĂ©alable
Article publié le jeudi 9 juin 2011.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

 Les principaux points

 

  •  Moins de stage Ă  candidatures individuelles : seulement 8 (dont 1 stage "prĂ©paration au CAFIPEMF") : c'est très peu !
  • Seulement 160 places sur ces 8 stages, soit moins de 5% des enseignants : une formation quasiment inexistante ...
  • 25% de la formation est utilisĂ©e pour "l'entrĂ©e dans le mĂ©tier" (alors que cela ne devrait pas ĂŞtre pris sur la formation continue)
  • La formation des PES (PE stagiaire, anciennement ST1) est toujours aussi catastrophiques : lire cet article

 

 

 

Déclaration préalable du SE-UNSA

Dans le Vaucluse, le nombre de journées stagiaires est encore en baisse (9002 en 2008/2009 ; 7639 pour 2011/2012, soit une baisse de plus de 15%) alors que le nombre d’enseignant est globalement le même.

Comme nous le dénoncions l’an passé à la même époque, le nombre de modules à candidatures individuelles baisse encore : il y aura seulement 8 stages à candidatures individuelles (dont 1 pour la préparation du CAFIPEMF), et 160 places, soit moins de 5% des enseignants des écoles du département. Les stages sont donc peu nombreux, et d’une durée plus courte ! Ne parlons pas de la quasi inexistence de la formation CAPA-SH. Ce bilan est révélateur.

Selon une étude récente, les enseignants estiment d’ailleurs, à juste titre, avoir une formation continue trop faible. Pour le SE-UNSA, la formation continue est une dimension indispensable du métier d’enseignant, c’est un droit.

Les bilans des formations sont parfois « étranges », voire inexistant.

Les 60 jours stagiaires pour la préparation du CAFIPEMF paraissent aux yeux de certains un pied de nez, la même année ou un plan de « restructuration », voire de destruction, de la formation a été mis en place. Les PEMF sont indispensables, encore faut-il s’en servir : les PEMF et DEA ne s’usent que si on ne les utilise pas. Et c’est ce qu’ils veulent : ne pas être sous employés, être acteur de la formation et utiliser leurs connaissances et compétences à bon escient.

Les critères d’attribution du droit individuel à la formation (DIF) ne sont pas clairs, seulement 5 personnes y ont droit et l’enveloppe ridiculement basse couvre tout juste une formation (1500€ à partager en 5).

Plus de formation dites vous dans votre analyse ? Cela est artificiel : de nombreux « groupe départemental » dont nous ne connaissons ni la composition, ni les objectifs, de nombreuses « formation de formateurs », mais pour former qui ? De plus une part importante de la formation (25%) est dédiée à la formation des jeunes enseignants, alors que cela ne devrait pas être pris sur la dotation de la formation continue.

La réforme de la formation des enseignants et des personnels d’éducation entre dans sa deuxième année. Le processus de déconstruction atteint sa vitesse de croisière. Une circulaire précise le dispositif pour l’année scolaire qui vient. Le contenu masque difficilement l’incongruité de la conception de la formation en vigueur aujourd’hui au ministère de l’Education nationale. Ainsi, les diverses étapes du dispositif tentent vainement de faire croire que les stagiaires auront les outils nécessaires pour accomplir sereinement leur tâche. Cinq jours d’accueil dont trois jours de formation théorique à la tenue de classe fin août et hop, bon pour le service !

Les interrogations et autres points de divergence sont nombreux ; les mises en stage des M2 ou les stages des ST1 cette année ont été parfois « problématiques ».

• La formation prévue fin août demeure profondément anxiogène. L’élève y est presque considéré comme un adversaire qu’il faut « tenir ».
• La préconisation d’un binôme/remplaçant, Cela laisse songeur lorsqu’on connaît les difficultés de ce secteur. De plus, dans le premier degré, à la rentrée, les TR sont souvent envoyés en renfort auprès des directeurs sans aide administrative. Il est à craindre que ce ne soit plus possible.
• L’affectation sur un poste à l’année cantonnera les stagiaires sur un seul niveau ou cycle, restreignant ainsi leur vision du système et des publics auxquels ils seront confrontés.
• Un seul tuteur qui intervient dans la formation ne permet pas de regards croisés et ne valorise qu’un modèle d’enseignement

Le dispositif s’installe dans la durée, laissant croire que la formation prévue est suffisante. On reste dans le bricolage indécent bien loin des propositions du SE-Unsa concernant la formation initiale et continuée des enseignants et personnels d’éducation.

Les ravages du budget 2011 et 2012 et la réforme du recrutement des enseignants (avec la mise en place de la masterisation) se font douloureusement sentir.

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC
Prendre un rendez-vous
RDV