SECTION SE-Unsa du VAUCLUSE - 5 RUE FAVART - 84000 AVIGNON
Tél. 07 83 37 96 87 - Por. 06 29 58 79 99 - 84@se-unsa.org
Rendez-vous à 10h00 allés de l’Oulle.
Vous trouverez en pièce jointe (en bas de cette page) :
- un modèle de déclaration d’intention de faire grève (à renvoyer avant le vendredi 08/10)
- un modèle de lettre pour les parents d’élèves ;
- un communiqué commun : sénateurs, dites non à l’injustice !
- un communiqué commun sur l’appel à le grève.
Où est la réforme juste du gouvernement ?
Avec le recul de l’âge de départ en retraite à 62 ans et à 67 ans pour l’annulation de la décote, c’est une attaque en règle contre les pensions des femmes (carrières incomplètes ou à temps partiel ).
Avec la suppression du dispositif de retraite des mères de trois enfants et plus, la garantie d’une retraite sans décote disparaît . Une période transitoire est mise en place mais elle ne concerne que très peu de femmes.
Maintenir en activité les plus anciens, c’est empêcher les plus jeunes d’accéder au marché du travail, donc augmenter le taux de chômage, déjà très élevé, chez les jeunes.
Pour les enseignants, le niveau de recrutement augmente (donc l’âge du premier emploi), mais pas de prise en compte abordable des années d’études nécessaires avant le concours.
Notre système ne sera pas mieux financé. On pousse les jeunes à se tourner vers un financement individuel de leur retraite, leur faisant prendre un énorme risque : une crise financière et hop tout disparaît !
Injuste pour tous !
Sur 45 milliards d’euros de financement à l’horizon 2018, les hauts revenus contribuent pour seulement 600 millions d’euros, les revenus du capital 1,3 milliards. Tout le reste sera apporté par les salariés.
Le gouvernement s’enferme dans sa surdité, méprisant le message fort donné à nouveau le 2 octobre. Sa stratégie reste la même : jouer la montre et laisser entendre que le projet de réforme est compris, que la mobilisation est en cours d’épuisement.
Un sondage réaffirme aussi le soutien, à 71%, de l’opinion publique à la mobilisation.
Oui, nous dénonçons ce projet qui fait porter l’essentiel des efforts sur les salariés et qui plus est, ne résout pas les problèmes de financement de notre système de retraite.
Oui, nous sommes mobilisés et déterminés à combattre les mesures injustes qui interdisent le départ à la retraite avant 62 ans, et qui persistent à faire payer un lourd tribut aux femmes et à toux ceux qui n’ont pu avoir de carrière complète.