SECTION SE-Unsa du VAUCLUSE - 5 RUE FAVART - 84000 AVIGNON
Tél. 07 83 37 96 87 - Por. 06 29 58 79 99 - 84@se-unsa.org

 
Retraites : Manifestons massivement le 2 octobre et tous en grève le 12 octobre
Article publié le lundi 27 septembre 2010.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

Manifestation du Samedi 2 octobre, l’action s’amplifie. Venez nombreux, enseignants, parents, retraités.
Rassemblement à 14h, devant la Gare Centre, entre les portes St Roch et St Michel.

Direction esplanade St Bénézet par Préfecture, St Lazare et bords du Rhône.

 

Grève du 12 octobre : rendez-vous à 10h00 allés de l’Oulle.

 

Où est la réforme juste du gouvernement ?

  • "Juste" pour les femmes ?

Avec le recul de l’âge de départ en retraite à 62 ans et à 67 ans pour l’annulation de la décote, c’est une attaque en règle contre les pensions des femmes (carrières incomplètes ou à temps partiel ).
Avec la
suppression du dispositif de retraite des mères de trois enfants et plus, la garantie d’une retraite sans décote disparaît . Une période transitoire est mise en place mais elle ne concerne que très peu de femmes.

  • "Juste" pour les plus jeunes ? 

Maintenir en activité les plus anciens, c’est empêcher les plus jeunes d’accéder au marché du travail, donc augmenter le taux de chômage, déjà très élevé, chez les jeunes.
 Pour les enseignants, le niveau de recrutement augmente (donc l’âge du premier emploi), mais pas de prise  en compte abordable des années d’études nécessaires avant le concours.
Notre système ne sera pas mieux financé. On pousse les jeunes à se tourner vers un financement individuel de leur retraite, leur faisant prendre un énorme  risque : une crise financière et hop tout disparaît !

  •  Injuste pour tous !

Sur 45 milliards d’euros de financement à l’horizon 2018, les hauts revenus contribuent pour seulement 600 millions d’euros, les revenus du capital 1,3 milliards. Tout le reste sera apporté par les salariés.

 

Sur les retraites, le Gouvernement et le Président de la République ne veulent pas céder sur le fond. Nous non plus.

Le 9 septembre, sept secrétaires généraux et présidents, représentant les organisations membres de l’intersyndicale, dont l’UNSA, le leur ont fait savoir par écrit.

Le 15 septembre, lors du vote du projet de loi à l’Assemblée Nationale, nous avons organisé des rassemblements partout en France.

A l’UNSA, nous redisons avec force qu’une réforme des retraites est nécessaire. Nous redisons avec force que, si nous devrons toutes et tous faire des efforts, encore faut-il que ceux-ci soient équitablement partagés ; c’est pourquoi nous n’acceptons pas que, dans la réforme présentée par le Gouvernement, les efforts soient quasi-exclusivement demandés aux salariés sous la forme de mesures d’âge.

 

Pour le Gouvernement, les chiffres sont cruels. Sur 45 milliards d’euros de besoin annuel de financement à l’horizon 2018, les hauts revenus apportent seulement 600 millions d’euros et les revenus du capital 1milliard trois cents millions.

Où est la réforme juste tant vantée par le Gouvernement ? Et que dire de celles (les femmes sont nombreuses dans ce cas) et de ceux qui subissent des carrières hachées et discontinues, qui alternent temps de travail et temps de chômage ou petits boulots ? Obligés de partir à 67 ans, quel sera le montant de leur retraite ?

Sans parler de la façon dont est traitée la question de la pénibilité ; et sur ce point, les légers infléchissements que le Président de la République a été obligé d’apporter au texte après la journée de mobilisation syndicale du mardi 7 septembre, n’y changent rien.

 

Après la journée du 7 septembre, ce n’est pas révéler un secret que de dire qu’il y eut, sur la question des modalités d’action, un débat dans l’intersyndicale qui s’est réunie le 8 septembre  et que des avis divergents se sont exprimés.

 

Même si la journée du 23 fut un succès, l’UNSA a toujours été favorable à une grande mobilisation un samedi afin de permettre à toutes celles et à tous ceux qui, de fait, ne peuvent pas ou ne peuvent plus faire grève - les millions de salariés des petites et moyennes entreprises- de rejoindre le mouvement.

 

L’intersyndicale qui s’est réunie ce 24 septembre a retenu notre proposition. Ce sera donc le samedi 2 octobre suivi d’une nouvelle journée de grèves et de manifestations le 12 octobre.

Pour l’UNSA, c’est en élargissant la mobilisation que nous pourrons faire reculer le Gouvernement. Toutes et tous mobilisés le 2 octobre.

 

 

 

Communiqué commun : CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA

  

Les organisations syndicales considèrent que la journée nationale d’action
du 23 septembre 2010 est un franc succès. Les salariés du public et du privé, en participant massivement à cette 2ème journée de grèves et de manifestations du mois de septembre, ont réaffirmé leur détermination à ne pas accepter une réforme injuste et inefficace.

La journée du 23/09 a été marquée par l’engagement de nouveaux salariés du privé, notamment des PME mais aussi par la présence de plus de jeunes et de femmes. Cette vaste mobilisation s’accompagne d’un large soutien de la population qui refuse le report de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans ainsi que celui de 65 à 67 ans pour toucher une retraite à taux plein. Quoi qu’en dise le Gouvernement, la démobilisation suite au vote à l’Assemblée nationale, n’a pas eu lieu.

C’est bien l’exigence d’un véritable débat et l’examen d’autres alternatives au projet de loi qui s’expriment plus fortement.

Les organisations syndicales mettent en garde le Gouvernement sur les conséquences que provoquerait l’ignorance de la colère qui s’exprime profondément.

Les organisations syndicales réaffirment leur totale détermination. Elles confirment les termes de leur lettre ouverte unitaire au Président de la République et aux parlementaires, notamment : « le vote de ce projet dans sa logique actuelle n’est pas d’actualité ».

Elles invitent leurs organisations à poursuivre ensemble, à tous les niveaux, la mobilisation unitaire par des initiatives dans les territoires et les entreprises en interpellant les sénateurs et en utilisant (pétitions, tracts…) très largement cette lettre ouverte.

Sachant que le texte de loi sera à l’examen du Sénat à partir du 5 octobre et que la procédure parlementaire pourrait se poursuivre jusqu’au 20 octobre, elles décident :

  • D’une grande journée de rassemblements et de manifestations dans le pays le samedi 2 octobre pour conforter la mobilisation et permettre l’engagement de nouveaux salariés dans l’action.
  • De faire du mardi 12 octobre une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations pendant le débat au Sénat. Cette journée trouvera toute sa place pour amplifier la mobilisation dans le cas où les parlementaires ne prendraient pas en compte ce qui s’est exprimé dans l’action et si le Gouvernement restait intransigeant. Le Gouvernement porterait l’entière responsabilité des suites que les salariés et leurs organisations entendront donner au 12 octobre.

Plusieurs organisations participeront à la journée de manifestation européenne du 29 septembre pour s’opposer aux plans de rigueur en Europe. Elle donnera l’occasion à des milliers de salariés français de porter leurs revendications, notamment sur la retraite, à Bruxelles et partout en France.

Les organisations syndicales se reverront le 4 octobre et analyseront la situation.

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC
Prendre un rendez-vous
RDV