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Nouveau jeu dans les écoles : Boitiprof a dit « ne bouge pas »
Chaque année, le mouvement engendre des difficultés. Chaque année, lors du bilan, on en tire les conclusions et on se dit que ce ne pourra pas être pire. Chaque année, malheureusement, nous nous trompons …
En effet, le mouvement 2010 a été particulièrement difficile : gestion des nouveaux postes de « titulaires départementaux », oublis de nombreuses fractions, des enseignants non prévenus de leurs affectations ...
Avant le début de la 2ème phase nous écrivions à l’Inspecteur d’Académie (en italique des extraits d’un courrier du mois de juin du SE-UNSA à l’IA ; en caractère non italique quelques commentaires …) :
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Cette 2ème phase s’annonce très difficile, nous entrevoyons notamment les difficultés suivantes :
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il y aura plus d’enseignants nommés loin de chez eux que les années précédentes ;
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Cela s’avère être le cas, avec plus d’enseignants demandant une révision d’affectation à la rentrée, plus d’enseignants nommés loin de chez eux (40 km voire plus).
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toutes les fractions n’étant pas publiées clairement, elles seront attribuées de manières « aléatoires » alors qu’elles auraient pu satisfaire des enseignants (postes de titulaires départementaux et fractions oubliées par vos services qui seront données après la 2ème phase) ;
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Là aussi nous avions raison. Une cinquantaine d’enseignants sont en surnombre à la rentrée 2010 et de nombreux enseignants sont nommés loin de chez eux. Une autre gestion aurait permis de nommer des enseignants en surnombre sur un des postes oubliés et d’éviter des nominations lointaines pour d’autres, bref, de satisfaire plus d’enseignants ...
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des enseignants auront probablement connaissance de leur affectation pendant les vacances (des erreurs et donc des modifications étant à prévoir) ;
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Les enseignants nommés le 1er juillet ont eu connaissances de leur affectation, mais suite à de nombreux changements, certains ont su qu’ils avaient changé de poste, d’autres non.
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des directeurs et enseignants à temps partiel ne connaitront qu’à la rentrée, au mieux, l’enseignant qui complétera leur service.
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Effectivement, plusieurs enseignants ne savaient toujours pas le jour de la rentrée le nom de cet enseignant ; des regroupements de postes n’étaient pas effectués et des enseignants ont dû attendre une semaine après la rentrée pour connaître leur jour de décharge ou les jours non travaillés (très simple pour s’organiser pour les gardes d’enfants à cette date !).
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Nous avions comme chaque année alerté l’IA sur les erreurs ou les oublis de postes. Ces erreurs ont rarement été rectifiées, malgré le nombre de signalements (avant la CAPD, pendant la CAPD, plusieurs fois pendant l’été, avant le groupe de travail de rentrée, …). Ces erreurs non corrigées ont engendré d’autres erreurs.
Nouveau jeu dans les écoles : Boitiprof a dit « ne bouge pas »
Les changements de nominations intervenus durant l’été n’ont pas fait l’objet d’une information par l’administration, que ce soit par téléphone, mails, I-prof ... De même, l’administration n’a pas informé les enseignants nommés lors du groupe de travail du 30 août. Ainsi, de nombreux enseignants ne savaient pas où ils devaient se rendre lors de la prérentrée voire de la rentrée. Encore plus fort, les IEN n’étaient pas non plus informés ! Ainsi, des enseignants se sont rendus sur le poste attribué lors du groupe de travail, et certains ont dû retourner chez eux : l’IEN, n’étant pas au courant, ne voulait pas d’un enseignant pas « officiellement nommé » sur l’école … Certains enseignants ont même reçu comme conseils de « ne pas bouger si la boite I-prof ne le dit pas ». Au moins, cela a occupé quelques remplaçants !
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