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Masterisation : Lettre ouverte aux Ministres
Article publié le dimanche 1er novembre 2009.
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Madame la Ministre, Monsieur le Ministre,
Après des mois d'échanges, de mobilisation exceptionnelle, de débats, de travail sous différentes formes, sur le
projet de réforme de la formation des enseignants, et alors que les groupes d'experts préparent les éléments de la
prise   de   dĂ©cision,   nos   organisations   souhaitent   attirer   solennellement   votre   attention   sur   la   question   de   la
chronologie des concours, déterminante sur l’articulation entre formation et recrutement.
Malgré le report d’un an à l’application totale de la réforme de la formation des enseignants et des CPE et
l’ouverture de discussions avec l’ensemble de la communauté éducative, vous avez choisi de publier le 28 juillet
dernier, contre l’avis de nombreuses organisations syndicales, de structures institutionnelles et de personnalités,
les décrets statutaires portant sur le recrutement des enseignants en imposant la place du concours en deuxième
année de master et actant la mise en extinction des IUFM.
 
Nous réaffirmons ensemble, et par delà les appréciations parfois différentes que nous pouvons porter sur d'autres
aspects de cette réforme, que le positionnement de l'admissibilité de tous les concours à l'issue de l'année de M1
permettrait de lever nombre d’hypothèques.
Il s'agit  de l’aboutissement d'une rĂ©flexion de fond sur les points forts et points faibles de chacune des solutions
envisagées.
En effet, positionner l'admissibilité à l'issue du M1, c'est :
â–Ş  donner au cursus master un Ă©quilibre satisfaisant des enseignements entre les deux annĂ©es permettant une
professionnalisation progressive.
â–Ş  Ă©viter Ă  de nombreux jeunes de s'engager dans une annĂ©e de formation qui se terminerait sans dĂ©bouchĂ©
correspondant réellement à leur formation après au minimum 5 années d’études supérieures.
â–Ş  permettre aux Ă©tudiants non admissibles de se rĂ©orienter, sans attendre, vers d'autres M2.
â–Ş  permettre aux UFR de maintenir une diversitĂ© de l'offre de formation en M2 que l'inscription massive d'Ă©tudiants
dans la seule filière des « métiers de l'éducation » risque de mettre en danger.
â–Ş  se donner la possibilitĂ© de rĂ©ussir l'organisation de stages en responsabilitĂ© dignes de ce nom, permettant Ă 
tous les Ă©tudiants admissibles de pouvoir  bĂ©nĂ©ficier d'un stage : ils doivent ĂŞtre prĂ©parĂ©s en M1 par des stages
d’observation ou de pratique accompagnée, fortement encadrés d’une part par les enseignants-chercheurs et
formateurs des universités et de leurs IUFM, d’autre part par les enseignants conseillers pédagogiques ou maîtres
formateurs dans les écoles et établissements du MEN et réellement insérés dans le cursus.
â–Ş  Ă©viter de concentrer dans la mĂŞme demi-annĂ©e la totalitĂ© des Ă©preuves du concours et la validation terminale du
master.
Pouvoir revenir sur la chronologie du concours est nécessaire pour engager de réelles négociations sur le contenu
d’une réforme qui engage l’avenir des élèves, de l’école et celui de milliers d’étudiants se destinant à ces métiers.
Nos organisations vous appellent, Madame et Monsieur les Ministres, Ă  l'entendre.
T. Cadart,          C. Chevalier,          Y. Markowicz,             G. Moindrot,        J.-P. PrĂ©vost, S. Tassel
Sgen-CFDT       SE-UNSA       Sup Recherche-UNSA       SNUIpp-FSU           UNEF       SNESup-FSU

 
 
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