Le Bureau National du SE-UNSA a décidé la diffusion d’un questionnaire électronique auprès des adhérents et de la profession, leur demandant dans quel type d’action ils seraient prêts à s’engager.

Remplissez le questionnaire en cliquant ici.

 Pourquoi un questionnaire ?

 Dans une situation de blocage gouvernemental, il s’agit pour nous de mieux saisir sous quelles formes doit continuer notre action.Tous les indicateurs montrent que, comme nous le redoutions, notre pays s’enfonce dans la crise. Pour y répondre au plan interprofessionnel, nous sommes, avec l’UNSA, partie prenante des initiatives de l’intersyndicale nationale.

 Les raisons de mécontentement vis-à-vis de la politique gouvernementale ne manquent pas. Face à cette politique, le SE-UNSA a inlassablement informé, alerté, dénoncé. Il a construit et participé à toutes les mobilisations, travaillé auprès de l’opinion.

 Le gouvernement vient récemment de montrer qu’il était capable de reculer : la réforme du lycée a été abandonnée en décembre, la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique ont obtenu satisfaction, et le projet de décret sur les enseignants chercheurs a été abandonné et totalement réécrit. Dans les trois cas, ces reculs sont le fruit d’une mobilisation forte aux contours différents, mais avec deux points communs : d’une part, l’opinion publique les comprenait et les soutenait majoritairement et, d’autre part, le gouvernement redoutait leur possible effet « contaminant ». Dans ce contexte, au plan Education nationale, nous constatons qu’aujourd’hui le ministère continue d’afficher une intransigeance qui rend tout dialogue extrêmement difficile. C’est notamment le cas sur la question des moyens ainsi que sur le devenir de la formation des maîtres, deux dossiers clés pour l’avenir de notre Ecole publique. A nouveau se trouve posée la question de l’efficacité syndicale.

 Comment devons-nous nous disposer dans cette période ?Sous quelle forme continuer aujourd’hui notre action ? Pour le savoir, nous avons besoin que chacune et chacun d’entre vous s’exprime et dise ce qu’il est prêt à faire car une action n’a d’efficacité que si elle est portée par celles et ceux qu’elle concerne. C’est le sens de ce questionnaire auquel le Bureau National demande aux adhérents et aux collègues de répondre jusqu’au lundi 23 mars.

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