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Déclaration préalable du SE-UNSA au CTPD du 12 février 2009
Article publié le jeudi 12 février 2009.
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 Depuis la rentrée, les enseignants et les personnels de l’Education nationale n’ont de cesse de tenter de faire entendre leurs revendications pour améliorer le service public et de s’opposer aux décisions gestionnaires prises qui, au contraire, le sapent. La récente action du 29 janvier montre l’ampleur des inquiétudes, des attentes et du ras-le-bol des personnels.

 X.Darcos, après une période d’attaques régulières, a sans doute compris que les personnels étaient inquiets. Il multiplie les déclarations :

• Les lycées ne devraient pas perdre de postes ;

• La stabilisation de 3000 RASED est revue pour n’impacter "que" 1500 postes ; •

Globalement les moyens d’encadrement seraient maintenus ...

 Le ministre se veut rassurant mais la réalité est là.

 Dans le budget, l’Education nationale subit 13500 suppressions d’emplois. L’asphyxie de l’école publique est confirmée ... D’année en année les mots forts deviennent difficiles à trouver pour qualifier les évolutions budgétaires. Quand on met en regard, les 400 millions d’euros qu’on entend ainsi économiser avec les largesses faites aux banques, ni les parents, ni les jeunes, ni leurs enseignants ne comprennent ...

 Dans le 1er degré l’addition est lourde. Au niveau national, malgré tous les artifices de présentation, les chiffres des dotations sont en baisse.

 Il faut évoquer la situation particulière des RASED. La "sédentarisation" annoncée de 3000 postes apparait bien pour ce qu’elle est : il s’agit pour la rentrée 2009 de trouver 3000 enseignants pour les classes des écoles, car 3000 enseignants partant à la retraite ne seront pas remplacés. Pour le SE-UNSA le recul partiel du ministre sur cette question est un premier résultat de la mobilisation. Pour autant, le SE-UNSA, qui a fait du maintien des aides spécialisées sa priorité, ne peut s’en satisfaire. Par ailleurs, les 1500 postes "affectés en surnombre", 14 pour le Vaucluse, devront être repris ailleurs compte tenu de ce qui a été voté par le parlement. Déjà, cette année, pour rogner sur la dépense, la liste complémentaire des concours PE a été gelée.

 Toujours à propos des élèves en difficulté ou en situation de handicap, l’ouverture d’au moins une CLIS était nécessaire dans notre département, et a été demandée. Il semblerait que cette ouverture se fasse ... mais entraîne la fermeture d’une autre, sous prétexte que le Vaucluse serait mieux doté que les autres départements. Est-ce le Vaucluse qui est en avance en ayant pris des décisions courageuses ou les autres départements qui sont en retard ? Pour nous la réponse est clair ...

 A tous ces retraits, vont s’ajouter ceux de 3000 stagiaires PE2 soit un quart de moins qu’en 2008. Ce sont 750 ETP d’enseignement au niveau national qui disparaissent. Ces moyens permettaient dans le Vaucluse de créer des postes de TR provisoires, plus que nécessaires, et d’assurer les décharges des directeurs d’écoles à 4 classes.

 Au sujet des décharges de direction, le nouveau calcul des décharges va rendre la tâche très difficile pour 23 écoles. Comment peut-on demander à ces personnels de faire la même chose (voire plus au regard de l’accroissement constant des charges que doit accomplir un directeur), dans les mêmes conditions et avec moins de temps ?

 Nous veillerons tout autant à la situation des maternelles. L’augmentation de la fécondité accroît les générations. Elle ne doit pas être une occasion de la remise en cause systématique de la scolarisation des 2 ans. Nous souhaiterions d’ailleurs avoir des précisions sur le rôle de l’IEN maternelle qui doit être créé.

 Au final, certaines des mesures prises cette année sont ressenties comme relevant du mépris pour le travail fait, et parfois comme l’application du "travailler plus pour gagner moins". Plus que jamais, les parents de nos élèves se sentent impliqués, et sont dans l’incompréhension.

 Pour le SE-UNSA, les moyens alloués à l’éducation nationale ne sont pas à la hauteur des besoins. Dans la crise économique actuelle, plus que jamais, l’éducation est un investissement indispensable. Le gouvernement doit l’admettre et en tirer les conséquences.

 
 
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