Mais ce que nous craignions depuis plusieurs années finit par se produire : pas de départ en formation, donc pas d'enseignants formés, donc des postes vacants et à terme des suppressions de postes.
Nous l'avons constaté il y a quelques années, avec grand regret et forte contestation, notamment pour les postes de RASED à dominante rééducative (maître G).

Pour le SE-UNSA, la solution n'est pas dans la disparition pure et simple, du jour au lendemain, de presque la moitié des postes de RASED à dominante pédagogique.

Les enseignants en poste ne possède pas le titre requis, non par choix, mais par absence de formation nécessaire pour obtenir ce titre.
De très nombreux enseignants en poste demande ce départ en stage, et s'autoforme sur leur temps et deniers personnels faute de formation institutionnelle.
L'absence du titre requis ne peut donc pas, pour le SE-UNSA, être retenu dans un premier temps, au vu des moyens inexistants ou presque mis en place par l’Éducation Nationale pour que les enseignants obtiennent ce titre.

Pour le SE-UNSA, il est indispensable de nommer des enseignants répondant à "l'exigence particulière" des postes de RASED à dominante pédagogique, sans être nécessairement titulaires, du CAPPEI ou CAPA-SH.
Et cela jusqu'à la mise en place d'un plan massif et volontariste de départs en stage, permettant à un nombre suffisant d'enseignants d'obtenir la certification

Agir en syndicat utile et responsable

Le SE-UNSA doit rencontrer la DGRH du ministère mardi 24 mai  à ce sujet.
Le SE-UNSA a également alerté la DASEN.

D'autres actions pourraient être nécessaires et le SE-UNSA sera force de proposition si les réponses apportées ne sont pas à la hauteur des besoins.

C'est le sens de notre lutte contre l’échec scolaire. Le maintien et la relance des Rased est un élément incontournable de l’aide aux élèves en difficulté. Il y a nécessité à la fois de créer, et au minimum de maintenir des postes à l’échelle du territoire et d’anticiper les besoins en formation de personnels spécialisés nécessaires au renouvellement des effectifs.
C'est une des conditions de la mise en place d’une école réellement inclusive qui inscrit son action au bénéfice de la réussite scolaire pour tous.