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Cette CAPD se tient à nouveau en présentiel. La période de confinement a été difficile à vivre et laissera des traces, tant pour les élèves que pour les enseignants. Il faudra en tenir compte.
Pour le SE-Unsa, la rentrée scolaire ne peut pas se préparer comme se sont déroulés les différents temps de la gestion de la crise sanitaire depuis le mois de mars.
Le SE-Unsa veut que les leçons de la fermeture et de la réouverture des écoles et des établissements soient tirées pour mieux se préparer aux différents scénaris sanitaires et protéger les élèves et les personnels des soubressauts des décisions de dernière minute.
Continuité pédagogique, décrochage, protocoles sanitaires, équipements informatiques, protection des personnels : sur tous ces enjeux, le SE-Unsa est force de propositions. La rentrée scolaire qui s’annonce ne sera pas une rentrée comme les autres. Elle ne peut pas non plus être source d’anxiété pour les élèves et les personnels après la crise que nous avons vécu.
Ainsi, Le SE-Unsa réclame une rentrée préparée et concertée.
Les directeurs et directrices d’école ont été particulièrement impactés par la gestion de cette crise, ils ont travaillé non-stop depuis mi-mars, y compris pendant les vacances d’avril. Le SE-Unsa, déterminé à obtenir les avancées que les directrices et directeurs d’école attendent avec impatience, continue à œuvrer pour que la proposition de loi « créant la fonction de directeur d’école » aboutisse en répondant aux besoins de ces personnels.
L’anxiété évoquée peut aussi parfois provenir des résultats du mouvement, ou de l’attente des résultats.
Le SE-UNSA remercie les services et le DASEN pour l’envoi de l’arrêté collectif d’affectation. Ce document n’avait pas vocation à être publié, sauf à ajouter encore plus de discrédit sur les CAPD : la publication n’est pas la transparence, ni l’équité, ni le respect des droits de chacun.
Ce document donc a pu réduire les zones d’ombres et d’opacité induites par la loi de transformation de la fonction publique, mais est loin d’être suffisant. Le SE-UNSA continue à demander au niveau national le rétablissement des CAPD sur les affectations.
Des postes de PEMF restent vacants à l’issue du mouvement et ont parfois été attribués à titre provisoire en tant que poste d’adjoint ordinaire.
Pourquoi ne pas avoir fait d’appel à candidature puis déplacer le poste sur une école où un titulaire du cafipemf exerce sans être sur un poste de PEMF ? Cela se fait dans d’autres départements et se révèle efficace.
Suite aux premiers résultats d’affectation, des demandes de recours ou de modifications vous ont été envoyées. Nous souhaiterions savoir combien de recours ont été reçus, voire acceptés, et les dates auxquelles vous rendrez vos décisions.
Les affectations des TRS ont commencé à être envoyées sur les boites i-prof, mais pas pour tous, pas dans toutes les circonscriptions. Cela nous interroge et nous laisse perplexe. De plus, les TRS devaient, à minima, connaître les postes fractionnés disponible sur leur regroupement de commune afin de pouvoir se positionner. Il semblerait que les demandes reçus par les IEN aient été globalement respectées, mais pas toujours. La transparence et l’équité posent encore question ici, d’autant plus quand d’autres départements, de la même académie de surcroît, ont pu organiser des « mini-mouvement » pour les TRS comme nous le demandions.
Les éventuelles demandes de modifications de postes faites par des TRS doivent être étudiées.
Il reste enfin à affecter une cinquantaine d’enseignants. Ils vont être convoqués le 6 juillet, dans l’ordre du barème (mais une partie du barème seulement, ce qui demande à être étudié), afin de se positionner sur les postes restant vacants. Comme nous vous l’avons indiqué dans un courrier récent, le SE-UNSA demande que la liste des postes vacants, et éventuellement leur rang de classement, soit envoyées aux enseignants sans affectation afin qu’ils puissent se positionner en amont. En effet « choisir » un poste en peu de temps peu se révéler très complexe, voire peut amener des situations très difficiles même si vos services font preuve de grande écoute.
Le SE-UNSA demande également que ces affectations se fassent soit avant le départ en vacances, soit sur l’ensemble des postes qui se libéreront nécessairement pendant l’été : un plus grand nombre de postes disponibles implique plus de choix et donc moins d’affectation contraignante. Cela se faisait efficacement les années passées.
Concernant le sujet à l’ordre du jour, il y a 1 accès à la liste d’aptitude des professeurs des écoles pour un contingent de 5. Nous demandons comme chaque année que ce contingent non utilisé soit « rendu » au ministère afin d’être utilisé éventuellement par d’autres départements.
Concernant l’échelon spécial de la classe exceptionnelle, le contingent est également supérieur au nombre de candidats éligibles : 11 enseignants pour 21 places. Que faire du contingent restant ? Un reliquat pour les années prochaines ?
Concernant l’accès à la hors classe et à la classe exceptionnelle, il faut tenir compte d’un ratio « homme/femme ». Or ce ratio homme/femme, mis en place suite aux textes relatifs à l’égalité professionnelle dans la Fonction publique , implique des inégalités voire des situations aberrantes.
Un classement sans tenir compte des ratios impliquerait 139 femmes (au lieu de 147) + 38 hommes (au lieu de 30) promus.
Ainsi, le SE-UNSA n’est pas favorable à l’application du ratio stricto sensu. Tout en étant très attaché à l’égalité hommes/femmes, pour le SE-UNSA le fait de « sortir » des hommes du tableau d’avancement interpelle en termes d’équité de traitement entre collègues. A aucun moment les textes ne demandent d’établir un ratio. Ils précisent simplement qu’il convient « lors de l'établissement de vos propositions, à accorder une attention toute particulière à l'égalité professionnelle entre les femmes et les homme ».
Parmi les premiers hommes non promus, 4 ont un barème supérieur aux dernières femmes promues. Le barème du dernier promu n’est donc pas le même pour les hommes (150) que pour les femmes (140) !
Le SE-UNSA demande donc que le ratio soit modifié afin que les 4 hommes avec un barème de 150 points non promus dans le projet accèdent à la hors classe (ce qui ferait 143 femmes et 34 hommes)
Nous souhaitons Ă©galement rappeler plusieurs points :
- le barème, même si celui-ci est national, doit intégrer l’AGS comme élément principal du barème (au lieu de simple discriminant). Ceci permettrait de donner plus de poids aux collègues en fin de carrière.
- Nous souhaiterions qu’une attention particulière soit portée aux collègues en fin de carrière et notamment à ceux qui pourraient partir en retraite assez rapidement.
- Pour rappel le SE-UNSA est déjà intervenu afin que les appréciations puissent être révisables à la demande des collègues. Ainsi, lors de la CAPD du 30/04/2020, il y a eu 10 demandes de recours sur l'avis du DASEN pour le passage à la hors classe ;7 ont été acceptées.
Cependant, de nombreux collègues ont été très affectés par des appréciations qu’ils jugent plus que décevantes et qui les pénalisent dans leur avancement. Ainsi, certains enseignants ayant de bonnes notes ont pu avoir un avis « satisfaisant » seulement, créant des sentiments d'injustice.
Concernant le vivier 1 de la classe exceptionnelle il y a 433 éligibles ; pourquoi n’avoir dans le tableau que les 92 premiers? Cela ne permet pas une vérification totale, notamment le ratio homme/femme.
Ici aussi, 2 hommes ne sont pas promus alors que leur discriminant est plus important (et l’enseignant avec 67 points ayant le discriminant le plus haut est un homme).
Il y a ici aussi une certaine injustice.
Le ratio pour le vivier 2 est complètement différent : 25 promus dont 13 femmes et 12 hommes.
Les « parcours remarquables » permettant d’accéder au vivier 2 seraient-ils proportionnellement plus accessibles aux hommes ?
Cela montre encore l’aberration du respect strict du ratio et pose question sur ces « parcours remarquables ». Pourquoi les hommes y sont sur-représentés ?