Article publié le lundi 30 mars 2020.
Vendredi 27 mars, le ministre a fait des annonces concernant les opérations de carte scolaire qui débutent dans le premier degré.
Le ministre a donc fait les annonces suivantes pour la rentrée prochaine :
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"aucune fermeture de classe en milieu rural à l'école primaire sans l'accord du maire", la notion de « commune rurale » devrait renvoyer aux communes de moins de 5000 habitants ;
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"en milieu urbain on va aussi reconsidérer l'équilibre des ouvertures et fermetures" ; ainsi le solde ouverture-fermeture serait examiné pour s’assurer d’une amélioration du taux d’encadrement dans chaque commune, avec une neutralisation (ouvertures =fermetures).
Les grandes lignes de la politique nationales sont réaffirmées :
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Instruction obligatoire Ă 3 ans,
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Limitation GS Ă 24 partout,
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Dédoublement GS Rep+ dès que possible.
Ainsi, le CTSD prévu le 30/03 est reporté à une date non définie.
Le SE-UNSA continuera à intervenir comme il l'a déjà fait lors du groupe de travail et étudie les impacts de ces annonces.
Le SE-UNSA a déjà obtenu l'annulation de plusieurs fermetures depuis le groupe de travail.
Pour le SE-UNSA il est important que les opérations carte scolaire puissent se tenir dans un calendrier respectueux des personnels et des instances, avec une qualité dans les échanges et concertations, et une écoute attentive des situations que nous porterons.
De plus, les opérations de mouvement ne peuvent se tenir qu'après la carte scolaire (pour tenir compte des ouvertures et fermetures).
Il est donc important de que les instances "carte scolaire" se tiennent dans un délai permettant de ne pas trop décaler le mouvement.
Pour le SE-Unsa, ces dernières annonces (surprises, sans concertation et sans les moyens nécessaires comme d'habtiude) doivent s’accompagner de moyens supplémentaires. En effet, la dotation nationale pour le 1er degré ne permettait déjà pas d’atteindre les multiples objectifs affichés. Sans enveloppe complémentaire, les annonces de ce jour conduiraient à des choix locaux inacceptables pour le SE-Unsa. Elles devraient en effet, être financées par une récupération de moyens sur les autres types de postes parmi lesquels les postes de Rased et de remplaçants par exemple. De la même manière, le SE-Unsa rappelle qu’il faut des moyens supplémentaires pour le second degré où la démographie est en hausse.
Concernant le dédoublement des GS, les faibles moyens alloués au département ne permettaient déjà pas de le faire partout, mais uniquement à Carpentras et Cavaillon, pour 5 écoles.
Toutes les mesures qui permettent de s’éviter des conflits en cette période de crise sont bonnes à prendre mais elles ne doivent pas hypothéquer la capacité de l’école à relever le défi de la réussite scolaire après la crise. Pour les élèves les plus fragiles, les écoles auront encore plus besoin de ces postes qui se voient moins que les classes mais qui sont pourtant fondamentaux. Le SE-Unsa attend des garanties.