SECTION SE-Unsa du VAUCLUSE - 5 RUE FAVART - 84000 AVIGNON
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On pourrait le penser et nous l’espérons......L’avenir pourrait être au syndicalisme. Nous avons vu comment ce gouvernement, dépourvu face à un mouvement et une fronde sociale aux revendications contradictoires, et en difficulté pour se structurer, se tourne au final vers les organisations syndicales pour venir à son secours. Démarche étonnante pour un pouvoir en place qui, durant de nombreux mois, n’avait que faire du dialogue social dans notre pays, de l’absence d’espace de négociation et du peu de place laissée aux corps intermédiaires.
La question de la revalorisation doit s’ouvrir à l’automne : elle ne devra pas s’accompagner de contre-parties décevantes, ni de « chantage à la revalorisation. »
La réforme des retraites voulue par le président de la République est pour l’instant très floue, et elle est source de nombreuses inquiétudes. La concertation promise devra prendre en compte la demande de justice et de confiance.
Les enseignants ne doivent pas être victimes de cette réforme. La liste des chantiers de l’éducation qui seront à mener durant cette année scolaire est bien trop longue pour l’exposer ici de manière exhaustive.
L’UNSA EDUCATION n’aura qu’un seul objectif : être un acteur fort, vigilant et représentatif lors de la mise en œuvre de tous ces chantiers.
Dans notre département, la réorganisation du pôle AESH et son rattachement dans le 05, ainsi que le changement de mode opératoire, imposé nationalement, pour le mouvement des enseignants, ont engendré des difficultés, malgré tous les efforts des personnels de la DSDEN.
Pour l’UNSA EDUCATION, à propos du mouvement, il est indispensable de revenir à l’ancienne formule qui avait fait ses preuves, et qui permettait, avec deux saisies informatiques, de satisfaire nos collègues beaucoup plus tôt, et selon leurs vœux.
Le mouvement 2019 a généré beaucoup de stress et n’a pas permis à beaucoup d’enseignants de préparer sereinement et correctement leur rentrée.
En ce qui concerne les modalités de scolarisation des élèves en situation de handicap, nous demandons que chaque enfant puisse bénéficier d’un accompagnant AESH, tel que prévu par les textes et au plus vite, afin de soulager les équipes. Rappelons que les écoles et les enseignants du Vaucluse accueillent d’ores et déjà ces enfants, dans la plus grande bienveillance et au détriment, parfois de leur santé.
Rappelons-nous qu’il y a deux ans, tous les postes d’aide à la direction d’école ont été supprimés. Cela devait favoriser l’embauche d’accompagnants désignés « personnels AESH ». Nous constatons également que la mise en place des PIALS et de l’école inclusive n’est pas satisfaisante, les moyens et la formation sont insuffisants.
L’UNSA Education continue à demander une formation des personnels plus performante. Tous les enseignants qui accueillent des élèves en situation de handicap doivent être formés, si possible en amont de l’arrivée de ces élèves. Une seule satisfaction pour l’UNSA Education : la décision ministérielle de prendre en compte les élèves d’ULIS dans les effectifs des classes ordinaires.
Nous constatons qu’il y a toujours des classes surchargées dans le premier degré, et trois classes ouvertes à titre provisoire, faute de moyens.
Nous vous signalons également une demande émanant d’enseignants vauclusiens qui souhaiteraient que toutes les écoles puissent être pourvues des équipements informatiques et numériques aujourd’hui indispensables. L’Unsa Education réclame donc, un état des lieux des équipements informatiques des écoles du 84.
Enfin, comme chacun le sait, la rentrée scolaire a été marquée par le suicide, sur son lieu de travail, de Christine Renon, directrice de l’école maternelle de Pantin.
Dans un article paru samedi 5/10 dans la Provence et lundi 7/10 dans le dauphiné, le SE Unsa et l’Unsa Education 84 tirent la sonnette d’alarme...
Hier le SE UNSA national a adressé un énième courrier au ministre, lui rappelant entre autres,ses propositions pour la direction et le fonctionnement de l’école de début avril 2019, lors de de la première et unique réunion de l’agenda social « directeurs d’école ».
Nous déclarons à l’occasion de ce CDEN, que les enseignants sont fatigués, usés, de toujours devoir agir dans l’urgence.
Nos collègues nous le disent de plus en plus souvent : les conditions d’enseignement et de travail se dégradent pour tous et en particuliers pour les enseignants directeurs et directrices d’école, dont la surcharge administrative est alarmante.
Nous remercions le directeur académique de nous avoir reçu mercredi 2/10, dans le cadre d’une demande intersyndicale au nom du SNUIPP, de SUD et du SE UNSA 84.
Nous lui avons exprimé la surcharge de travail administratif pour les directeurs et demandé de faire remonter nos priorités auprès du ministère.
Pour conclure, nous pensons que le malaise est grand à tous les étages de la grande maison Education Nationale. Sauf au dernier d’où l’on ne voit pas ce qui se passe en bas.