Le ministère a imposé cette année de nouelles règles, une nouvelle logique, de nouvelles procédures et un nouveau logiciel.

Nous sommes tous d'accord pour dire que le ministère est le premier fautif dans l'histoire. Les premiers documents de travail étaient incohérents, et comportaient un nombre d'erreur impressionnant.

Mais après avoir dit cela, il faut prendre ses responsabilités en tant que syndicat.
Nous avons été les SEULS à respecter notre mandat en siégeant ce vendredi 14 juin. Le Snudi-Fo et le Snuipp ayant refusé de siéger, le quorum n'était pas atteint, et le DASEN a du reconvoquer une CAPD le mardi 18 juin.

Nous sommes conscients de l'impatience et du stress générés par ces reports consécutifs.
C'est pourquoi le SE-UNSA a mis tout en place pour siéger en temps et en heure, dans des conditions qui permettait de valider le mouvement.

 

Pourquoi le SE-UNSA était prêt à siéger ?

On pourrait se le demander : nous avons 1 seul élu. Et pourtant nous sommes plus efficaces que les 9 autres dans le travail de commission. Pourquoi ?

Non, ce n'est pas parce que l'on ne vérifie pas l'ensemble des documents.

Non, ce n'est pas parce que l'on ne fait pas correctement le travail méticuleux de vérfication. Ces vérifications sont faites et ont d'ailleurs permis d'éliminer les erreurs lors du groupe de travail du mardi 11/06. Toutes les erreurs corrigées ce jour là avaient d'ailleurs été signalées par le SE-UNSA la semaine précédente.
Il reste quelques erreurs, mais des erreurs à la marge, comme il y en a toujours, et qui pouvaient se régler en CAPD aujourd'hui. Et plusieurs de ces erreurs, même si elles doivent être corrigées, n'ont aucune incidence sur le mouvement...

---> Le SE-UNSA était prêt à siéger grâce à sa connaissance fine du mouvement et à une maitrise des outils informatiques : le SE-UNSA a développé des modules de contrôle automatiques et manuels qui permettent des vérifications précises, complétes et rapides.  Ainsi, chaque voeu, chaque ligne, chaque code, chaque priorité, chaque barème sont contrôlés et vérifiés.


--> Nous n'avons donc pas besoin d'imprimer plusieurs centaines de pages de papier pour vérifier au crayon et de manière moins précise les millier de ligne du mouvement. Ce travail informatique est plus précis/rapide/efficace et permet de mettre en exergue les différences entre chaque versions envoyées par la direction académique, les erreurs et les anomalies.

--> Il n'y a pas de "passe-droit" et tous les éléments sont clairement énoncé lors des différents groupe de travail, que l'on soit d'accord ou pas  avec telle ou telle bonification.

--> Il n'y a pas de "diffusion massive" des résultats par respect pour le travail paritaire : nous demandons à l'administration de respecter le rôle des CAPD, c'est pourquoi nous le respectons aussi.
Nous ne diffuserons pas non plus les résultats à l'issue de la CAPD par respect de la protection de la vie et des données personnelles des enseignants.
Nous informerons par contre évidemment tous les enseignants nous ayant laissé leurs coordonnées dès la fin de la CAPD.


Le SE-UNSA continuera à intervenir et à agir pour les enseignants en tant que syndicat utile, responsable et efficace !