SECTION SE-Unsa du VAUCLUSE - 5 RUE FAVART - 84000 AVIGNON
Tél. 07 83 37 96 87 - Por. 06 29 58 79 99 - 84@se-unsa.org

 
CAPD du 25/05/2018 : dĂ©claration prĂ©alable
Article publié le vendredi 25 mai 2018.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

Lors de cette CAPD, vont être étudiés les temps partiels sur autorisation et leurs refus. Avant d'entrer dans le vif du sujet, nous souhaitons aborder quelques sujets d'actualité.

 

Tout d'abord, l'accès Ă  la hors-classe. Des soucis informatiques nationaux ont repoussĂ© les rĂ©sultats de cette promotion jusqu'Ă  fin juin. Pour les personnels dĂ©posant leur dossier de retraite, il est urgent que cette dĂ©cision soit prise avant la première phase du mouvement, demande que nous faisons depuis de nombreuses annĂ©es, afin qu’ils puissent conserver leur poste actuel. c’est un besoin et une attente de plus en plus forte des enseignants. Cela n’a jamais pu se faire. Cette annĂ©e, la dĂ©cision sera mĂŞme prise après la seconde phase !

Ainsi, les enseignants accĂ©dant Ă  la hors classe et voulant reporter leur dĂ©part en retraite devront donc « accepter Â» un poste restant Ă  l’issue de la seconde phase, les mettant dans une situation difficile. Pour le SE UNSA, ce report est un manque de respect vis Ă  vis des personnels et c'est inacceptable.

 

A propos du nombre de départ en stage CAPPEI, il risque également de ne pas suffire. Il est indispensable d’envoyer des collègues en formation et de recréer des postes qui manquent cruellement sur le terrain. Le nombre de postes occupés à titre provisoire est bien trop important dans le département, faute de départ en stages. Avoir positionné des collègues sur des postes G, sans formation est incompréhensible, il ne faudra pas renouveler cela l'année prochaine. De même, des enseignants nommés sur des postes de référent en 1ère phase attendent une formation sur ce type de poste très particulier. Nous continuons à réclamer également un poste de psychologue scolaire sur Carpentras et attendons des réponses précises à ce sujet.

 

Pour la question de la direction d'Ă©cole, le SE-UNSA continue Ă  rĂ©clamer une rĂ©elle simplification des tâches. Il est plus que temps d’amĂ©liorer durablement la fonction ; ce qui passe par plusieurs points :

  • Une augmentation des dĂ©charges de service ;

  • Une revalorisation financière ;

  • Des aides Ă  la fonction, avec du personnel pĂ©renne et formĂ©.

Les postes d'aide Ă  la direction ont tous Ă©tĂ© supprimĂ©s, au profit des postes d'AVS/AESH Ă  destination des Ă©lèves en situation de handicap. Comment se fait-il alors, que des personnels en poste cette annĂ©e, se voient d'ores et dĂ©jĂ  heurtĂ©s Ă  une non reconduction de contrats, et de leur poste, Ă  la rentrĂ©e prochaine, « faute de moyens Â» ?

Comment se fait-il Ă©galement que les Ă©lèves de l'ULIS troubles autistiques de Serignan du Comtat, ne puissent pas manger Ă  la cantine ? Pourquoi leur refuse-t-on 4 H d'AVS par semaine pour qu'ils puissent y manger ?

 

Le questionnement sur l'Avenir de l’école et son adaptation à une société nouvelle ne peut plus attendre. L’organisation administrative d’aujourd’hui est inadaptée à la société et aux objectifs fixés à l’École du 21ème siècle. Il faut avancer résolument et concrètement et trouver des solutions aux problèmes qui se posent.

 

 

Enfin, nous sommes toujours dans l’attente des demandes d’ineat-exeat.

 

Abordons dĂ©sormais l'ordre du jour de cette CAPD : les temps partiels sur autorisation.

Parmi les refus, le SE-UNSA a pu constater des anomalies et des inégalités. Nous demandons donc au DASEN, de nous expliciter clairement, au cas par cas, ses choix.

Nous avons eu plusieurs documents mais parfois, des demandes qui paraissent identiques ne sont pas traitées de la même manière.

Nous sommes lĂ  pour dĂ©fendre toutes les situations de refus, ainsi que tous les recours gracieux . Pour le SE-UNSA , rĂ©ussir Ă  concilier sa vie professionnelle et sa vie personnelle est un droit. Ce droit peut s'exercer notamment grâce aux demandes de temps partiels, il n'est pas logique de sĂ©parer les temps partiels « de droit Â» pour Ă©lever un enfant de moins de 3 ans, des temps partiels « sur autorisation Â» pour Ă©lever le mĂŞme enfant après ses 3 ans. Cela prouve au combien il n'y a pas de considĂ©ration des personnels en terme de ressources humaines et de bienveillance.

A cause des nombreux refus essuyĂ©s par les collègues, la souffrance au travail des personnels va s'accentuer l'annĂ©e prochaine, la motivation des personnels va diminuer Ă©galement, au final, tout le monde sera perdant !

Nous demandons donc solennellement au DASEN d'accorder tous les temps partiels sur autorisation cette année. Le SE-UNSA a recueilli beaucoup d'appel de détresses ces derniers temps.

Nous allons essayer de rĂ©sumer quelles seront les consĂ©quences de ces refus de temps partiels pour certains :

Pour les parents de jeunes enfants, cela va augmenter le risque de laisser leurs propres enfants seuls, par exemple, le mercredi matin, tandis que leurs parents enseignants travaillent. Il est en effet, très difficile, de trouver Ă  cette pĂ©riode de l'annĂ©e, un moyen de garde, pour une demi-journĂ©e, Ă  compter de septembre. Devront-ils laisser leurs enfants seuls ? Ou faire appel Ă  une chaĂ®ne de solidaritĂ© et d'entraide familiale et/ou de voisinage pour palier aux restrictions budgĂ©taires de leur administration, qui leur impose de travailler Ă  temps plein contre leur grès ?

Pour les collègues en fin de carrière ou sur des postes difficiles, le recours au temps partiel leur permettrai de « tenir le coup Â» pour les nombreuses annĂ©es de travail que le gouvernement leur a rajoutĂ© lors de la rĂ©forme des retraites de 2013. Soit 8 annĂ©es supplĂ©mentaires, au minimum. Comment vont-ils compenser la fatigue qui s'accroĂ®t au fur et Ă  mesure des annĂ©es ? En travaillant plus ?

Enfin, les collègues qui ont des affectations très Ă©loignĂ©es de leur domicile, car cela peut dĂ©passer parfois les 100 km...Et pour lesquels le temps partiel Ă©tait un bon moyen de rĂ©duire leurs trajets. Comment vont-ils compenser la fatigue liĂ©e aux trajets quotidiens ?

Pour finir, de nombreux enseignants font le choix d'un temps partiel pour des problèmes de santé, en l'absence de médecine du travail, ils sont mal informés sur leurs droits en matière de santé et optent pour le temps partiel par dépit et nécessité médicale.

Pour conclure, Mr le DASEN qu'est ce qui justifie le passage du temps partiel annualisĂ© en temps partiel hebdomadaire pour certains ?

Il n'y a aucune raison budgĂ©taire de les refuser. Ces temps partiels Ă  50% peuvent ĂŞtre regroupĂ©s et former un poste entier Ă  l'annĂ©e sans coĂ»t supplĂ©mentaire. Pourquoi un tel acharnement ?

Pourquoi certains enseignants, non disponibles sur les deux jours proposĂ©s pour l'entretien, ou non convoquĂ©s, sont sur la liste des refus. ?

Pour tous ces motifs, il serait apprĂ©ciable, par l'ensemble de la profession, de vous entendre aujourd'hui annoncer aux dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, dont le SE-UNSA fait parti, que vous renoncez Ă  votre projet. Certains DASEN l'ont fait, dans le dĂ©partement du Gard, par exemple, pourquoi pas dans le Vaucluse ?

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC
Prendre un rendez-vous
RDV