SECTION SE-Unsa du VAUCLUSE - 5 RUE FAVART - 84000 AVIGNON
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Cette CAPD va étudier le barème des départs en congé de formation.
Vous indiquez que « les demandes présentées dans le cadre d’une reconversion professionnelle, rendue nécessaire par des difficultés à exercer le métier d’enseignant, sont prioritaires. ». Cette proposition nous paraît cohérente et répond à un besoin réel du terrain. Il faudrait cependant éclaircir les conditions d’attribution de ces départs. Qui décide de la « difficulté à exercer le métier » ? Comment sont triées les différentes demandes ?
De plus, ces départs dans le cadre d’une reconversion professionnelle ne doivent pas se faire au détriment des autres enseignants. Le nombre de départ en congé de formation doit être suffisant. Les 5 départs des années passées sont bien en dessous des besoins.
Les carrières d’enseignant sont de plus en plus longues, avec l’allongement de l’âge de départ à la retraite, et la pénibilité du métier plus importantes.
Il y a donc potentiellement plus de personnes qui ont besoin du congé de formation.
Vous proposez une modification en profondeur du barème. Nous n’y sommes pas opposés par principe, mais les conséquences à court et long terme doivent être observées et analysées finement.
Cela entraînerait un changement des départs possibles. Certains enseignants étaient liste complémentaire l’an passé, et donc très bien classés cette année ; ils pouvaient espérer partir cette année ou l’année prochaine. Mais avec le nouveau système proposé, ils pourraient voir leur départ remis en cause.
Le nouveau système proposé lèse en particulier les enseignants de plus de 50 ans.
Pour ces raisons nous ne sommes pas favorables au barème dégressif à partir de 50 ans ou à l’absence de point au-delà du 5ème échelon de la hors classe.
Dans la même logique, à égalité de barème, ce doit être l’AGS puis la date de naissance qui départagent les enseignants et non l’inverse.
La mise en place éventuelle de ce nouveau système nécessitera aussi une période transitoire. En effet, jusqu’à présent les enseignants attendaient 6 ou 7 ans avant de pouvoir partir. Les demandes des enseignants qui étaient proches du départ (6ème ou 7ème demande) et qui verraient leur départ reculer avec ce nouveau système devront être étudiées avec la plus grande attention.
La CAPD va également étudier le barème du départ en stage CAPPEI. Vous indiquez prendre en compte l’ancienneté de la demande dans le Vaucluse. Pourquoi ne pas prendre en compte l’ancienneté de la demande dans les autres départements ? Il s’agit d’un stage national.
La formation CAPPEI doit aboutir à un mémoire /dossier rendu. Beaucoup d'inquiétudes nous sont remontées des stagiaires qui nous font part du manque d'information sur ce mémoire et sur le déroulement précis des épreuves. Concernant l'encadrement des stagiaires un tuteur de terrain a-t-il été attribué à l'ensemble des stagiaires ?
Sur ce sujet également, le nombre de départs doit être à la hauteur des besoins. Ces besoins sont très importants dans le département, les demandes de suivi ne peuvent pas être toutes prises en compte. Combien de départs prévoyez-vous par dominante ?
Il n'y a pour l’instant pas de CAPD prévue pour le passage à la classe exceptionnelle qui doit avoir lieu cette année.
La note de service prévue le 19 octobre à ce sujet a été reportée, mais il semble préférable de fixer d'ores et déjà une CAPD au mois de janvier.
PPCR
De plus,, comme nous vous l’avons indiqué par courrier, il nous semble indispensable de réunir une CAPD préalable à la CAPD "avancement" et à la CAPD "classe exceptionnelle".
En effet, avec les nouvelles modalités mises en place, des critères doivent être explicités afin de déterminer :
les 30% d'enseignants pouvant bénéficier de l'accélération de carrière ;
les enseignants pouvant prétendre à l'accès à la hors classe ;
les enseignants pouvant prétendre à l'accès à la classe exceptionnelle.
Concernant les avancements accélérés au 7ème et au 9ème échelon, nous sommes dans une année transitoire car les collègues promouvables n’ont pas eu de rendez-vous de carrière l’année dernière.
Les enseignants éligibles au rendez-vous carrière cette année ont-ils tous été prévenus ? Tous pourront-ils bénéficier de ce rendez-vous cette année ? Quelles modalité de rendez-vous carrière ont été fixées dans le département ?
Pour cette année donc, les barèmes appliqués dans les départements jusqu'alors pourront continuer à être utilisés (ils intégreront, entre autre, forcément la note comme prévu par le décret); la DGRH ministérielle va vous envoyer une information en ce sens prochainement. À cet envoi sera ajoutée la procédure pour identifier la population éligible et extraire les promouvables aux avancements accélérés de cette année.
Nous souhaitons que cette CAPD se tiennent le plus rapidement possible.
Concernant le reclassement, il nous semble nécessaire d'étudier le reclassement des T1 et T2, comme indiqué dans notre dernier courrier.
D'après le Décret n° 2017-786 du 5 mai 2017 (Articles 139 et 140), il s'avère que :
Les T1 devraient être reclassés à l'échelon 3 (hors cas de reclassement pour services antérieurs)
Les T2 devraient être reclassés à l'échelon 4 (hors cas de reclassement pour services antérieurs)
En effet, selon l'article 140, ils seraient d'abord promus en application des anciennes dispositions au 1er septembre 2017 puis reclassés à cette même date dans les grilles PPCR. Cela ne semble pas être le cas dans les documents préparatoires que nous avons reçus.
Nous souhaiterions avoir des informations sur les récupérations des heures des TR. Un bilan à la fin de chaque période est nécessaire.
Le ministre a imposé des évaluations pour les élèves de CP à la rentrée 2017. Le SE-Unsa a interrogé les enseignants pour recueillir leurs avis. Les résultats montrent de fortes marges d’amélioration du dispositif qui ne fait pas l’unanimité.
Les résultats de l’enquête montrent des enseignants partagés sur ce dispositif qui doit donc être amélioré, revu et corrigé. Le ministère a annoncé qu’il était prêt à revoir sa copie. Un bilan a-t-il été fait dans le département ?
Les directeurs et directrices d’école sont dans des situations très difficiles depuis la disparition de l’aide administrative.
Au SE UNSA, nous continuons à demander le maintien de l’aide administrative dans toutes les écoles avec la création de véritables emplois pérennes.
L’allègement des tâches des directeurs est d’autant plus nécessaires et nous vous remercions de la tenue du groupe de travail que nous demandions sur la simplification des tâches des directeurs.
Nous demandons également la tenue d’un groupe de travail sur le règlement des conflits et les risques psycho-sociaux au sein des écoles.
Vous nous avez fait parvenir la situation des postes vacants de novembre 2017.
Il s’agit de 18,68 ETP dont 6 TR. Les postes sont-ils tous occupés par des TR ? Comment cela se traduit-il concrètement sur le terrain ? Nous allons rentrer dans une période pendant laquelle le nombre d’absence augmente (période épidémique). L’an passé de très nombreuses classes n’ont pu être remplacées à cette période. Nous craignons donc des difficultés encore plus grandes cette année. Comment ces situations vont-elles être gérées ?