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Formation des enseignants : un projet inquiĂ©tant et destructeur
Article publié le mardi 1er juillet 2008.
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Le Président de la République à décidé, sans concertation, que les enseignants seraient désormais recrutés après le master. Cette décision est lourde de conséquences.

Sont remis en cause:

- les contenus et la professionnalisation de la formation

- l'avenir des IUFM et de leurs sites départementaux.

 

Evidemment, le SE-UNSA suit ce dossier de près. Il a déjà rencontré le cabinet de Xavier Darcos, celui de Valérie Pecresse, la CDIUFM... Ces rencontres ont montré que cette annonce n'a pas été préparée en amont. Les questions qui restent en suspens sont nombreuses et les enjeux pour l'avenir de la professionnalisation du métier ne doivent pas être ignorés.

C'est pourquoi, le SE-UNSA a fait le choix de vous tenir informé des évolutions de ce dossier au cours de prochains mois, à travers des compte rendu d'audience, des analyses de documents.

 

En attendant vous trouverez ci-dessous un communiqué de presse sur le sujet et en pièce jointe (en bas de page) un tract.

 

 

 

Sur commande présidentielle, le gouvernement s’apprête à modifier en profondeur le recrutement et la formation des enseignants.

Pour le SE-UNSA, ces conséquences seraient particulièrement graves:

- Suppression de 24.000 postes de fonctionnaires stagiaires: cette économie budgétaire résume la préoccupation numéro 1 du gouvernement. Pour cela, en plaçant le concours après la formation, il supprimera le salaire versé jusqu’à présent aux élèves professeurs. Quant à la revalorisation annoncée avec le niveau master, elle coûtera d’autant moins qu’elle laisse de coté les 800.000 enseignants qui font vivre aujourd’hui l’Ecole au quotidien.

- Liquidation de la formation professionnelle: ce n’est pas par un cursus de master disciplinaire que l’on préparera les futurs enseignants à leur métier. Et cela d’autant que le statut d’étudiant interdira tout stage en responsabilité de classe durant le parcours de master.

- Renoncement à la mixité sociale dans le recrutement des enseignants : l’exigence du master, combinée à la fin de la rémunération des stagiaires, écartera encore plus les étudiants d’origine modeste.

- Mise en danger des capacités de recrutement : alors qu’il faudra attirer un grand nombre d’étudiants vers le métier de professeur, l’exigence du master réduira les viviers de recrutement.

Pour le SE-UNSA, ce projet ne propose qu’une formation des enseignants in vitro, déconnectée des réalités sociales et de la diversité des situations scolaires. Cela constituerait une régression dramatique en réussissant le tour de force d’amoindrir la professionnalisation de la formation des maîtres, alors même que toutes les études, toutes les évaluations de l’Ecole militent en sens inverse.

Ce projet, s’il devait aller à son terme, affaiblirait et viderait les IUFM de leur substance. En abandonnant à des universités autonomes ses prérogatives sur le contenu et les modalités de la formation initiale des enseignants, le ministère de l’Education nationale serait ravalé à un rôle de simple agent recruteur.

Il n’est pas trop tard pour éviter le pire. Le SE-UNSA réclame l’ouverture de réelles discussions, mettant au cœur de la réflexion la réussite des élèves et la nécessité d’y préparer professionnellement les enseignants.

 


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