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Comité de suivi des rythmes scolaires
Article publié le vendredi 24 mars 2017.
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A la demande du SE-UNSA, le DASEN a réuni un comité de suivi des rythmes scolaires le 21 mars 2017.

108 communes du département ont un PEDT (84% des communes, 87 % des élèves), avec création d'un CLSH.

Il reste 19 communes avec Ă©cole sans PEDT.

Des modifications d'horaires pourront avoir lieu mais il ne semble pas y avoir de gros changements dans le département.

En cas de difficulté n'hésitez pas à nous contacter :
84@se-unsa.org

Les communes ayant une organisation non dérogatoire arrivent, pour la majorité, au terme des 3 ans de la mise en place des nouveaux rythmes. Il faut donc les revoir ou les renouveller.

Si les horaires ne sont pas modifiées, aucune procédure de la part de l'école, le DASEN reconduira automatiquement les horaires.

Si il y a une volonté de revoir les horaires, la mairie doit faire une proposition de modification avant fin mai, avec avis del'IEN.
Dans ce cadre là, il n'y a pas d'obligation de consulter le conseil d'école, ce qui n'est pas normal. Le SE-UNSA a demandé qu'en cas de proposition de modification d'horaires dans une commune, l'IEN avertissent les écoles concernées afin que le sujet puissent tout de même être abordé en conseil d'école.

Il peut également y avoir une proposition du conseil d'école de transmettre une proposition d'un nouveau projet de rythme. Il sera alors étudié par le DASEN. Mais si il n'y a pas accord entre la municipalité et le conseil d'école, le DASEN ne validera pas la proposition du conseil d'école. Pour le DASEN, "il faut rechercher une convergence de point de vue".

Un CDEN se réunira au mois de juin pour valider les nouveaux horaires.

Les communes ayant une organisation dérogatoire (dont les 26 communes sur le "décret Hamon", avec une après-midi libéré dans la semaine par exemple) devront renouveller leur projet.

Ces projets dérogatoires devaient être revus chaque année, ils pourront maintenant être valables jusqu'à 3 ans.

Si il n'y a pas de modification, la reconduction sera automatique.

Si il y a une volonté de revoir les horaires, la mairie doit faire une proposition de modification avant fin mai, avec avis de l'IEN.
Cette proposition doit alors obligatoirement être présentée en conseil d'école : il faut nécessairement l'avis du maire + du conseil d'école.
Le SE-UNSA a demandĂ© que les IEN avertissent les Ă©coles concernĂ©es. Un CDEN se rĂ©unira au mois de juin pour valider les nouveaux horaires.  

Mise à jour au 24/03 : Un comité ministèriel a également eu lieu le 22 mars, apportant des changements par rapport à ces annonces locales (voir en bas de page).

 

Le SE-UNSA a également abordé les points suivants :

  • les taux d'encadrement des TAP ;
  • la prise en charge des TAP dans de nombreuses Ă©coles maternelles par les ATSEM, ce qui peut poser des problèmes d'organisation
  • le manque de formation des enseignants Ă  la gestion des nouveaux rythmes ( Ă©laboration emploi du temps, articulation des diffĂ©rents type d'apprentissage au cours de la journĂ©e ...)
  • le manque de Charte d'utilisation des locaux et du matĂ©riel
  • la spĂ©cificitĂ© des Ă©coles maternelle qui n'est pas prise en compte dans le choix des horaires des Ă©coles
  • l'absence d'alternance de 7 semaines de travail/2 semaines de vacances qui n'a pas Ă©tĂ© mise en place alors qu'elle est prĂ©conisĂ©e par les chronobiologistes ; mais bloquĂ©e par le lobby touristique
  • La mise en place des activitĂ©s pĂ©ri-Ă©ducatives qui s'est faite dans des conditions très variables d'une commune Ă  l'autre (gratuitĂ© ou pas, rĂ©elles activitĂ©s Ă©ducatives ou non, formation des animateurs ou pas, place des associations d'Ă©ducation populaire …)

Semaine scolaire : un dĂ©lai pour Ă©valuer les expĂ©rimentations

Lors du CTM du 22 mars, le ministère a proposĂ© un projet de dĂ©cret donnant aux collectivitĂ©s un an de plus pour Ă©valuer dĂ©rogations et expĂ©rimentations.  Le SE-Unsa s’est abstenu lors du vote.
 
Les expérimentations issues du décret Hamon, ainsi que les dérogations accordées dans le cadre du décret Peillon étaient prévues pour un maximum de 3 ans. Une évaluation devait être menée six mois avant leur terme. La période de 3 ans s'achève en fin d’année scolaire 2017.
 

Ce décret permet donc aux collectivités de disposer, si elles le souhaitent, d’un délai supplémentaire pour évaluer ces organisations. Mais pour le SE-Unsa cette possibilité aurait dû aussi être ouverte aux conseils d’école. En effet, seule la collectivité peut demander ce délai d’un an supplémentaire, sans avis du conseil d'école. Le SE-Unsa a toujours revendiqué que soient pris en compte les avis des conseils d’école. Nous avons ainsi déposé en séance un amendement pour insérer la présence obligatoire d'une demande conjointe collectivités/conseils d'école pour bénéficier de ce délai supplémentaire. Le ministère est passé outre, niant ainsi le rôle du conseil d'école dans l'organisation de la semaine scolaire.

 

 
 
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