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CTSD du 02/02/17 (carte scolaire) : dĂ©claration prĂ©alable de l’UNSA Ă©ducation
Article publié le jeudi 2 février 2017.
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La dernière dotation de ce quinquennat confirme l’effort budgétaire important et indispensable inscrit dans la refondation de l’École. Pour l’Unsa Éducation, à l’échelle nationale, la révision des critères objectifs d’attribution des moyens pour les préciser, les objectiver et les rendre plus pertinents a constitué un progrès.

A l’échelle académique, nous saluons la priorité donnée au premier degré avec cette dotation académique de 255 ETP supplémentaires sur 462 ETP. Cette priorité et sa déclinaison via le plus de maîtres que de classes et la scolarisation des deux ans dans des zones sensibles doivent être amplifiées car les objectifs que le ministère s’était fixé n’ont pas partout été atteints.

Nous veillerons à ce que toutes les maternelles en REP + puissent en bénéficier et appuyons dès aujourd'hui la proposition de mise en place de ce dispositif à la maternelle St Roch d'Avignon.

Pour l’Unsa Éducation, la réussite des élèves passe aussi par des enseignants formés, tant en formation initiale que tout au long de leur activité professionnelle. Les récentes enquêtes internationales d’évaluation des systèmes éducatifs l’ont une fois encore démontré : la formation continue, le développement professionnel des professeurs sont des leviers incontournables si l’on veut faire vivre, renforcer et poursuivre la première étape de la refondation que nous vivons. Cette formation continue aura été le parent pauvre de cette ambition refondatrice. Il y a maintenant urgence à avancer de façon très volontariste sur cette question.


 

A propos de la carte scolaire 2017, qui nous a été présentée lors du GT du 26/01 dernier, nous souhaitons faire ici quelques remarques.

Si nous n’avons pas la prĂ©tention d’avoir le pouvoir de piloter les dĂ©cisions (chacun son rĂ´le), notre connaissance du terrain et des rĂ©elles conditions de travail des enseignants peuvent Ă©clairer les dĂ©cideurs et ainsi  Ă©viter des choix trop en dĂ©calage avec la rĂ©alitĂ©.Nous souhaitons donc vivement que notre DASEN nous entende.

Pour nous une des principales difficultĂ©s rĂ©side dans le dĂ©sĂ©quilibre que gĂ©nère certaines fermetures en terme de rĂ©partition pĂ©dagogique.

C'est le cas notamment des écoles primaires, avec une absence de prise en compte de leurs spécificités.

C'est la cas par exemple à Rustrel, Goult, Villars et Entrechaux où une fermeture ne permettrait pas des répartitions pédagogiques totalement viables (classe à 4 niveaux, sur deux cycles, à plus de 25 élèves, ou classe de PS/MS/GS/CP à plus de 22 par exemple).

Nous constatons que la circonscription d'Apt paye un lourd tribu avec ces Ă©coles, sans compter les 2 fermetures annoncĂ©es au centre-ville d'Apt (maternelle les romarins et Ă©lĂ©mentaire Giono), pour des Ă©coles en Ă©ducation prioritaire ou assimilĂ©, avec un public difficile.

Nous nous interrogeons sur cette baisse d'effectif Ă  Apt, serait-ce la consĂ©quence d'une gestion des moyens par le passĂ© ? Ne cache-telle pas une fuite des Ă©lèves vers l'enseignement privĂ© ?

De même, la situation de l'école maternelle Giono à Bollène, école en REP, doit être revue (école difficile avec une classe passerelle, peu ou pas d'efforts de la municipalité, et une perte de mixité sociale).

 

Certaines écoles subissent une fermeture à 1 ou 2 élèves près. Dans ces conditions, et au vu des incertitudes, une fermeture conditionnelle, ou une absence de fermeture, serait préférable et plus sage.

 

Vous prĂ©voyez de fermer une classe unique Ă  Brantes, village isolĂ© qui se retrouverait sans Ă©cole. Pourtant un des objectifs est le « soutien Ă  la ruralitĂ© Â» avec des conventions ruralitĂ© et 100 postes rĂ©servĂ©s au niveau national Ă  l’accompagnement de ces conventions. Pourquoi le Vaucluse n'est pas rentrĂ© dans cette convention comme l'ont fait d'autres dĂ©partements ? Cette Ă©cole, comme d'autres citĂ©es prĂ©cĂ©demment correspond Ă  ce critère de « ruralitĂ© Â». C'est le cas Ă©galement de l'Ă©cole A. Camus Ă  Chateauneuf du Pape, nous souhaitons qu'en cas d'une montĂ©e d'effectif d'ici la rentrĂ©e, cette Ă©cole puisse bĂ©nĂ©ficier de l'ouverture d'une sixième classe.

 

Enfin, la non prise en compte d'ouvertures faute de locaux disponibles en particulier sur les communes d' Avignon et de Cavaillon, nous inquiète par sa répétition au fil des années....Dans la plupart des cas, des élèves seront "orientés vers d'autres écoles", mais ces autres écoles ont déjà des effectifs chargés, proche de l'ouverture !

Le problème est seulement déplacé.

 

L'Unsa Education sera particulièrement vigilante sur l'ouverture de classe à l'école Camus à Orange. En effet, cette école devrait être en réfection totale, avec une mise à disposition d'ALGECO pour toutes les classes, y compris la nouvelle classe ouverte. Cette situation, dans une école accueillant un public difficile, doit être surveillée de prés, tant du point de la sécurité que de celui de l'environnement de travail pour les élèves et les enseignants.


 

L'Unsa Education demande également, comme cela se fait dans d'autres départements, qu'une attention particulière soit portée aux directeurs d’écoles difficiles, notamment celles en éducation prioritaire, en donnant à ces directeurs des temps de décharges supplémentaires.

De même le rétablissement des décharges pour le réseau haut Vaucluse et le réseau rural de Sault sont nécessaires.

Certains postes, comme le poste sciences et ASTEP, pourtant indispensables n'apparaissent pas dans les documents, nous souhaitons en avoir la liste.

La crĂ©ation des 5 postes de TR et 3 postes de brigades ne sont pas suffisant : 0,5 poste de TR en moyenne par circonscription ne suffira pas Ă  combler le dĂ©ficit de remplacement et 3 postes de brigades ne permettra pas de relancer rĂ©ellement la formation continue, inexistante dans les faits depuis plusieurs annĂ©es.

Les 2 créations de référents de scolarité ne sont pas non plus suffisantes, comme cela vous a été démontré lors de l'audience intersyndicale avec les référents.

De même, des moyens doivent être dégagés pour des départs en congé de formation et des départs en stage CAPA-SH et psychologue scolaire et l'implantation de postes de maîtres E et G.

La dotation ministérielle de 38 postes supplémentaires pour le Vaucluse peut permettre de répondre aux besoins des écoles du département. D'autant que nous constatons que la totalité de ces 38 postes n'est pas utilisée dans les mesures présentées au GT CTSD du 26/01/17, et cela même en gageant des postes pour des mesures éventuelles non prévues à la rentrée.

A l'Unsa Education nous dénonçons cette situation et nous réclamons un meilleur usage de la dotation vauclusienne 2017, pour une école républicaine laïque, inclusive et bienveillante pour ses personnels et ses élèves.

 


 

 
 
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