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Suppression du samedi matin : le relevĂ© de conclusion
Article publié le mardi 29 avril 2008.
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 Le relevé de conclusion sur la suppression du samedi matin a été signé (voir pièce jointe).

 

 Nous ne pouvons que constater l’adéquation entre les termes de ce relevé de conclusions que nous avons signé et la traduction réglementaire qui en est maintenant faite, concernant la mise en œuvre du dispositif. Cela devrait rassurer les collègues qui, à juste titre, se posent de nombreuses questions sur la déclinaison concrète des « 60h » dans les écoles. Espérons que ce texte calmera aussi les mauvais esprits qui agitent l’épouvantail du relevé de conclusions comme source de tous les maux (stages de rattrapage, nouveaux programmes et pourquoi pas le problème du pouvoir d’achat…) !

 Il s’agit donc maintenant, pour le SE-UNSA, de s’assurer de la mise en œuvre concrète des dispositions contenues dans le décret, garantissant l’initiative et la responsabilité des équipes sur le terrain. Le SE-UNSA rencontrera prochainement l’IA sur ce sujet.

 Le relevé de conclusions était une première étape d’engagement du Ministère. Nous sommes à la deuxième phase du processus avec la traduction réglementaire qui commence à en être faite. Le SE-UNSA attend de l’administration qu’elle applique la nouvelle organisation de la semaine scolaire et du service des enseignants dans l’esprit du relevé de conclusions et dans la lettre du décret.

 Vous trouverez ci-dessous des précisions sur :

le rôle de proposition du conseil des maîtres ;
le « statut » du samedi et du mercredi matin  ;
L’accord des parents ;
Le projet d’école ;
les directeurs d’école ;
Les 60 heures de soutien.

 

  • Tout d’abord, nous entendons bien faire respecter le rôle de proposition du conseil des maîtres.

Que l’administration fournisse des pistes de travail aux équipes nous semble aller dans le bon sens, on ne peut accepter, en revanche, qu’elle impose son point de vue. La souplesse obtenue par le SE-UNSA dans le cadre du relevé de conclusions doit être respectée. Nous ne pouvons pas revenir en arrière en imposant un cadre encore plus strict que ce qui se faisait en la matière concernant la 27ème heure.

 

  • Ensuite, le « statut » du samedi et du mercredi matin

Le SE-UNSA réaffirme l’entière responsabilité des équipes dans le choix du jour et de l’horaire concernant les 60h. En effet, comme nous venons de le rappeler, c’est à elles de proposer l’organisation de l’aide aux élèves en difficulté. Ainsi, si le samedi n’est plus un jour d’enseignement tel que confirmé par le décret, il peut être affecté à l’aide individualisée, à la condition bien sûr que les équipes en fassent le choix. Rien ne s’y oppose dans les textes, nous demandons à ce que l’administration conforte les décisions des équipes. De la même manière, il serait inconcevable que le samedi soit le jour imposé par l’administration pour organiser ce soutien.

Il en est d’ailleurs de même avec le mercredi matin : rappelons qu’il est possible pour les écoles de proposer un étalement des 24h sur 9 demi-journées dont le mercredi mais qu’en aucune façon cela ne peut leur être imposé. Il en va de la même logique avec l’aide individualisée : elle peut ou non se faire le mercredi matin si l’équipe le souhaite : cela ne peut être refusé comme cela ne peut être imposé.

 

  • L’accord des parents

 

Rappelons que les deux heures auxquelles peuvent prétendre les élèves en difficulté viennent au-delà de l’obligation scolaire et que, de ce fait, l’accord des parents est incontournable. Il paraît donc plus judicieux, avant que les conseils des maîtres ne fassent remonter leurs propositions aux IEN qu’elles se soient assurées de l’accord des parents sur le principe mais surtout sur l’organisation logistique : en effet, selon le cas, les parents auront à laisser leur enfant plus tard le soir voire à l’amener le mercredi ou le samedi selon ce que l’équipe propose. C’est donc une combinaison de l’avis des parents et des propositions des équipes qui conditionne l’architecture du dispositif : cela plaide une nouvelle fois pour que ce soit bien à l’échelon des écoles que les choses se décident.

 

  • Le projet d’école

Le nouveau dispositif d’accompagnement à la difficulté scolaire doit avoir sa traduction dans le projet d’école. Pour qu’il puisse se mettre en place l’an prochain, il est indispensable que les équipes aient le temps de s’emparer des nouvelles modalités mais aussi d’organiser la concertation qui s’impose tant à l’intérieur de l’équipe qu’avec les parents. Sans parler des changements qui vont intervenir dans les écoles suite aux opérations de mouvement. Nous revendiquons donc que ce dispositif soit intégré au projet d’école à la rentrée prochaine et non dès maintenant, cela n’aurait aucun sens, d’autant que nous ne voyons pas l’urgence : comment savoir, dès à présent, quels élèves (en particulier le nombre d’élèves) seront concernés et comment les parents s’inscriront dans ce dispositif ?

 

  • Concernant les directeurs d’école.

Conformément à la demande exprimée par le SE-UNSA auprès du ministère, nous demandons à ce que les directeurs d’école puissent disposer des 60h pour organiser et piloter le dispositif à l’échelle de leur école. Les injonctions vont croissant, les directeurs sont en première ligne : il faut leur donner du temps de décharge pour garantir la cohérence du dispositif.

 

  • Les 60 heures d’aide aux élèves

1er principe :

Ni l’IA ni l’IEN ne peuvent décider à priori et à l’échelle même seulement de la circonscription ni le jour, ni le moment de la journée.

Ce sont les conseils des maîtres des écoles qui doivent formuler leurs propositions, ensuite l’IEN les valide ou non.

2ème principe :

Il n’est inscrit nulle part que tous les collègues de l’école doivent choisir le même jour et le même créneau horaire pour faire le soutien.


3ème principe :

Ce n’est pas du temps scolaire obligatoire. De toute façon, les parents doivent donner leur accord. C’est donc d’abord à eux qu’il faut soumettre le jour et l’heure. Ainsi si l’IEN souhaite détricoter le fonctionnement retenu par l’équipe, il devra s’en expliquer auprès des parents …


4ème principe :

Les enseignants ont 60h à faire sur l’année, ce qui ne fait pas 2h par semaine ! Rappel : il y a 36 semaines de cours …

On peut donc envisager soit un découpage mathématique : 60h/36 semaines = 1h40 (prep collective, prep individuelle et action directe), soit une répartition plurihebdomadaire avec des semaines à 2h et des semaines sans actions directes, juste en concertations.


5ème principe :

Les 60h incluent le temps d’organisation correspondant.

On peut légitimement mettre en avant l’équation : 2/3 en actions directes et 1/3 en organisation, donc 40 à 50h en direct avec élèves et 10 à 20h en organisation, elle-même découpée en temps collectif et temps individuel (voir ci-dessous).

Qu’est ce que cela recouvre ?

- des temps de concertation collective pour que :

—> chacun rende compte du nombre d’élèves repérés dans chaque classe, de leur nom, de leurs difficultés.

—> il soit envisagé le nombre de groupes à faire (on peut mélanger des élèves de plusieurs classes mais en essayant de garder le même cycle) et combien d’élèves dans chaque groupe et enfin prévoir leur répartition.

—> déterminer quel enseignant prend quel groupe

—> les salles attribuées à chaque groupe ainsi que le(s) jour et le(s) créneau(x) horaire(s)

—> soit élaboré le calendrier annuel (ou au moins par période) avec repérage des temps de soutien + prep collective + 24h + les 3 conseils d’école à déterminer. Le temps de prep perso sera à discrétion de chaque collègue.

—> soit fait un bilan de la période écoulée et que soit déterminée les enfants qui seront concernés pour la période suivante (prolongement pour certains, participation de nouveaux …)

- des temps de préparation collective :

—>élaboration d’outils d’évaluation et/ou de remédiation

- des temps de synthèse avec les membres du RASED pour ajuster, faire le point, évaluer les progrès …

- des temps de préparation individuels

—> prep de la séquence

—> échange avec l’enseignant de la classe

—> élaboration et suivi du PPRE (si tel est le doc support retenu)

—> rendu compte aux parents

- du temps d’action directe (soutien)

Pour une répartition plurihebdomadaire

—> on ne va pas mettre en place ce soutien dès la première semaine !

 


A quel moment placer le soutien ?

- Le matin,
- Le midi, si le temps de restauration est de 2h :

- Le soir après l’école, cela peut être intéressant surtout si les enfants fréquentent la garderie ou l’étude
- Le mercredi matin
- Le samedi matin


Quelle durée des séquences de soutien ?

Minimum : 30mn et maxi : 1h.

C’est à adapter en fonction du jour choisi, du créneau horaire mais aussi de l’âge des enfants (maternelle …). Ce qui peut conduire, si on concentre des semaines « soutien » , à 4x30mn, 2x1h, 3x40mn ...

 


Pistes d’organisation

- Pour une organisation annuelle découpée par les 5 périodes scolaires

Cela permet de fixer un plan de travail et de faire un bilan en fin de période pour évaluer et en même temps pour préparer la période suivante.

Cela permet des semaines identifiées « soutien » et des semaines « concertation » pour ne pas avoir des semaines qui concentrent tout !

Cela clarifie les choses pour tous les enseignants et pour le RASED mais aussi pour les parents !

 

- Pour un jour identifié « concertations » que ce soit pour les 24h de travaux en équipe que pour l’organisation de l’aide aux élèves en difficulté

C’est clair pour tout le monde et ainsi chacun peut s’organiser à l’avance. Cela permet de conjuguer les impératifs perso et les obligations de service.

 

 

 

 

 


 

 

 


 
 
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