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CTSD du 5 fĂ©vrier : dĂ©claration prĂ©alable
Article publié le mardi 23 février 2016.
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L’éducation Nationale n’a pas connu depuis fort longtemps un rythme et une densité de réformes pédagogiques, structurelles et catégorielles aussi importants pour construire sa refondation.

 

Brique après brique, cette refondation consolide un projet qu’à l’Unsa-Education nous jugeons cohérent, articulant mesures budgétaires réparatrices et indispensables évolutions pédagogiques.

Ce parcours refondateur doit maintenant devenir une réalité pour les élèves et pour les enseignants.

 

2015-2016 a été une année charnière pour la mise en œuvre des programmes de maternelle et de l’éducation morale et civique.

Mais 2016-2017 sera le véritable rendez-vous de la mise en place du programme éducatif de ce quinquennat : réforme du collège, nouveaux cycles et nouveaux programmes de l’élémentaire et du collège, travail renforcé pour la liaison CM2-6ème…

 

Ces textes, ces préconisations ne suffiront pas. Pour que réussissent ces réformes, il faudra que les moyens prévus soient au rendez-vous! Les enjeux sont aujourd’hui trop importants. L’UNSA Education ne pourrait accepter un jonglage comptable qui reviendrait à garantir sur le papier des moyens qui ne se retrouveraient pas sur le terrain. Ce serait incongru, mal venu et contre-performant. La répartition des moyens doit par ailleurs être sincère et honnête intellectuellement pour être acceptée par tous.

 

Dans le Vaucluse, cela se traduit pour la rentrée prochaine, par une dotation de 25 postes supplémentaires, cependant, comme l'an passé, la direction académique nous annonce que le département est déficitaire.

Notre « solde de postes pour l'annĂ©e en cours Â» est de moins 2,38.Par consĂ©quent, nous ne partons plus sur la base de 25 postes supplĂ©mentaires, mais seulement de 23 !

A l'Unsa-Education, nous dĂ©nonçons l'impact d'un budget prĂ©cĂ©dent sur un nouveau budget, nous dĂ©nonçons Ă©galement l'orientation des postes « gelĂ©s Â» pour combler ce dĂ©ficit.

En effet ce sont de nombreux postes flĂ©chĂ©s ASH qui sont rĂ©gulièrement gelĂ©s : des postes de maĂ®tres E, de maĂ®tres F, de maĂ®tres G, de psychologues scolaires (dont le dĂ©partement manque cruellement, notamment Orange et Apt). Nous disons stop ! Nous rĂ©clamons plus de moyens en direction de l'ASH !

 

Le potentiel de remplacement doit également être renforcé, notamment lors des périodes d'épidémie.

 

Certaines décharges complémentaires sont nécessaires : décharge pour le réseau haut Vaucluse, décharges de direction bonifiées en REP et REP+.

 

Une rĂ©flexion sur les postes flĂ©chĂ©s allemand ou italien devait ĂŞtre menĂ©e. En effet, lors du groupe de travail du 10 dĂ©cembre dernier sur le mouvement, nous avons soulevĂ© le point suivant : 5 postes flĂ©chĂ©s allemand et 2 postes flĂ©chĂ©s italien sont restĂ©s vacants : il faut se poser la question du bien fondĂ© de ces postes, car cela aurait pu faire 7 postes d'adjoints supplĂ©mentaires donnĂ©s en 1ère phase. Il faudrait supprimer certains de ces postes, ou dĂ©velopper les habilitations.

 

Telles sont les conditions pour que les collègues s’emparent des changements et pour que les corps d’inspection puissent les accompagner. Non pas pour un contrôle tatillon des heures effectuées mais bel et bien pour faciliter et accompagner le travail en équipe.

Ceci nĂ©cessite la reconnaissance de tous les personnels et notamment des directeurs d’école. A ce titre, notre syndicat des enseignants UNSA est co-signataire dune charte : la Charte fonctionnelle de confiance entre les IEN et les Directeurs ou Directrices d’école.

Pour s'en emparer, les circonscriptions, tout en s'appuyant sur la réglementation en vigueur, devront axer leur pilotage sur la confiance faite aux directeurs et aux équipes. Cela impliquera de mieux articuler les relations entre les directeurs d'école et les IEN.

 

A ce sujet, lors du GT du 28/01, l'administration a évoqué la perspective d'une fusion dans la circonscription de Sorgues, entre les écoles de Sévigné et les Ramières.

A la question : “l'avis des conseils des Maîtres a-t-il été requis avant tout projet de fusion” ? Il nous a été répondu “pourquoi tant de formalisme” “ ce projet fait consensus”.

Or, il s'avère que lorsque nous avons consulté les équipes des deux écoles concernées, cette proposition de fusion est loin de faire l'unanimité ! De toute façon, on ne leur a pas demandé leur avis, une certaine “pression” peut même se faire resentir.

A l'Unsa-Education nous sommes, en règle générale, opposés à toute fusion d'écoles.

Quand, de surcroît, nous apprenons que l'avis des enseignants n'a pas été sollicité ! Nous ne pouvons soutenir ce projet de fusion. Nous le jugeons contre-productif parce que l'assentiment de l'équipe susceptible de le mener a été jugé “facultatif” par l'administration.

Nous disons une fois de plus Stop ! Dans Professeur, il y a PRO , il faut cesser de croire que les enseignants sont des pions et qu'il ont le choix de se déplacer d'école en école si les projets que l'administration souhaite mettre en place ne leur conviennent pas ! Les enseignants sont des personnes, les enseignants sont attaché à leur école. Les enseignants aiment leur travail et ont un avis sur toute situation qui touche de près ou de loin leur environnement educatif. Faites nous confiance ! Nous ne sommes pas des rouages anonymes !

A propos des seuils d’ouverture et de fermeture pratiqués dans le département, ils n’ont pas changé depuis plusieurs années, il n’en reste pas moins que la différence entre effectifs nécessaires pour ouvrir et effectifs enregistrés pour fermer crée des situations complexes. Les chiffres ne doivent pas être le seul regard porté sur les écoles lors des opérations de carte scolaire. Les chiffres masquent parfois des situations complexes. Nous vous demandons de bien vouloir y veiller lors de ces prévisions de rentrée.

 

 

Il est également nécessaire d'apporter un regard bienveillant sur les écoles sortis l'an passé des dispositifs REP et frappés de fermeture de classe cette année.

 

L'implantation de la CLIS TED maternelle à Montfavet pose plusieurs difficultés. Cette implantation, qui a été complexe l'an passé, devrait être revu.

 

A l'Unsa-Education, nous défendons les écoles rurales, ou la notion de seuil ne peut pas exister de la même manière, comme cela se fait dans les écoles primaires. Dans ces écoles, il faut étudier entre autre la répartition pédagogique possible. Fermer des classes en milieux rural génère des situations en cascade qui peuvent mettre en péril l'existence même des ces structures. Un regard tout particulier doit leur être porté.

 

Nous vous demandons Ă©galement d'apporter une bienveillance particulière Ă  l'Ă©cole Bouquerie d'Avignon En effet, cette Ă©cole, frappĂ©e d'une mesure de fermeture conditionnelle, accueille une vingtaine d'Ă©lèves non comptabilisĂ©s dans les effectifs (section sportive ANT, et dĂ©rogataires). Elle est de surcroĂ®t susceptible d'accueillir une Ulis actuellement extra-muros !

 

Il sera également nécessaire d'examiner les situations d'autres écoles : Sorgues Jaurès élémentaire, Castil Blaze élémentaire à Cavaillon et les écoles maternelle de Pertuis, par exemple.

 

Enfin, l’Unsa-Education vous rappelle que l’aide administrative, crée en 2007 grâce au SE-UNSA, lors du protocole de direction, ne doit pas être oubliée et que chaque directeur dans le département doit pouvoir en bénéficier.

 

Nous vous demandons également d'être vigilant quant à l'affectation des stagiaires lors de la CAPD qui aura lieu prochainement. Il n'est plus acceptable que trois stagiaires se retrouvent dans une même école, REP+ de surcroît où toutes les conditions ne sont pas réunies pour leur permettre d'entrer dans le métier convenablement.

 
 
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