Ce CTSD a lieu après le CDEN. L’UNSA Education continue de contester le choix de calendrier fait par Monsieur le directeur Académique et nous demandons une nouvelle réunion du CDEN sur la carte scolaire.

En effet, en terme de démocratie et de dialogue social, il est tout à fait légitime que, les représentants des personnels, face aux représentants de l’Etat employeur, examinent d’abord et précisément les conditions de préparation de la rentrée dans le cadre des CT.

Il est tout aussi légitime que les positions découlant du CT, puissent ensuite être exposées et débattues, en toute transparence, avec toutes les parties prenantes représentées au CDEN. C’est d’ailleurs l’objet de la motion adoptée à l’unanimité par les représentants des personnels et les fédérations de parents d’élèves, lors du CDEN du 3/04/2014 que je cite : «Le CDEN demande à être consulté sur le projet de carte scolaire comme cela s’est toujours fait.» Seule la tenue d’un nouveau CDEN pourra rendre effective cette motion.

L’UNSA Education se félicite que le Vaucluse connaisse pour la deuxième année consécutive une dotation positive du nombre de postes. Cependant, il est inadmissible qu’elle serve en grande partie à « Ã©ponger la dette Â» annoncée par vos services lors du GT et qui correspond à 9,83 ETP en moins sur les 15 ETP supplémentaires.

Avec une prévision de plus 546 élèves dans le premier degré, nous nous questionnons sur la qualité de l’accompagnement de la hausse des effectifs dans nos écoles et la hausse inexorable des classes en surnombre. Cette hausse est préjudiciable aux apprentissages des élèves et aux conditions de travail des personnels. Les élèves de notre département, les enseignants, les dispositifs en place, doivent-ils faire les frais d'une erreur de gestion, d'un manque de prévision ? Pour le SE-UNSA, la réponse est clairement non !

Ensuite, nous sommes favorables, à la continuité des dispositifs « plus de maîtres que de classes Â» et « scolarisation des moins de 3 ans Â», mais, dans les conditions de « disparition Â» de deux tiers des postes, cela ne doit pas non plus se faire au détriment des ouvertures possibles. Ces deux dispositifs, éléments forts de la refondation, ne connaîtront pas la montée en charge annoncée l'an passé, et les implantations prévues dans le projet pour la « scolarisation des moins de 3 ans Â» ne pourront probablement pas se faire, faute de volonté des élus. Nous déplorons d’ailleurs la récupération politique de certains à propos des rythmes scolaires.

S’agissant de ces deux dispositifs, nous demandons à ce que toutes les écoles reçoivent une circulaire décrivant les conditions et indiquant la possibilité de faire un projet. En effet, nous souhaitons que toutes les écoles qui n’en bénéficient pas encore puissent candidater cette année, contrairement à ce qu’il nous a été annoncé lors du GT, à savoir que seule les candidatures déposées l’an passée seraient examinées de nouveau cette année

S’agissant des fermetures possibles, certaines écoles devront être étudiées avec la plus grande attention. Une moyenne d'élève par classe en dessous des seuils que vous avez défini peut cacher des situations complexes (seuils d'ailleurs encore trop élevés en maternelle notamment) : des classes peuvent tout de même se retrouver avec de nombreux élèves, ou avec des organisations pédagogiques complexes, des écoles font face à des publics comparables à l'éducation prioritaire sans en avoir l’appellation.

Les RASED quant à eux, restent en très grande difficulté. L’Ecole manque de maîtres E et G. L’Ecole manque de psychologues scolaires. La création de postes de référents cette année était indispensable, mais reste insuffisante, l’Ecole manque toujours de postes de référents.

S’agissant du dispositif REP +, il faudrait l’élargir d’avantage dans le Vaucluse. La mise en œuvre de la 1ere étape de la réforme de l’Education Prioritaire se fera donc, mais au rabais et seulement pour quelques-uns ...

Concernant la brigade de formation continue, nous souhaitons avoir un bilan de ce dispositif pour l’année écoulée, comme nous le demandons depuis plusieurs mois. Cette brigade de formation devrait être utilisée pour la formation des personnels à la rentrée, à hauteur de 9 jours, dans le cadre de la réforme de l’Education Prioritaire. Nous souhaitons plus d’informations à ce sujet.

S’agissant des nouvelles modalités de formation des enseignants stagiaires, une clarification nous semble également indispensable. Le nombre très important de stagiaires va encore immobiliser le mouvement, que ce soit sur des postes pleins ou sur des mi-temps.

Pour l'UNSA-Education, les décharges bonifiées pour les écoles RAR et RRS, tel que le prévoit le protocole d'accord de mai 2006 toujours en vigueur, doivent être maintenues. Ces décharges sont indispensables au bon fonctionnement de ces écoles. Le régime de décharges des autres écoles devrait également être revu, proposition que nous portons au niveau national.

L’UNSA-Éducation restera vigilante aux conditions de travail des enseignants, et ainsi par ce biais à la réussite de tous les élèves, au sein d’une Ecole laïque de qualité.