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Affaire Risso : compte rendu intersyndical du 08/01/14
Article publié le vendredi 10 janvier 2014.
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Compte rendu intersyndical

 


LE MINISTRE DOIT IMMEDIATEMENT

REINTEGRER JACQUES RISSO !

 

Les représentants des 3 organisations syndicales et le défenseur de J. Risso ont rencontré le Directeur Académique, à sa demande, le vendredi 3 janvier, après le refus de tous les élus du personnel SNUDI-FO, SNUipp-FSU et SE-UNSA de siéger en Commission Paritaire (CAPD) le 19 puis le 20 décembre.

 

En effet, cette CAPD avait comme point unique Ă  l’ordre du jour : « situation administrative de Monsieur Jacques Risso : information et calendrier Â». Pour les Ă©lus du personnel, les « information et calendrier Â» relatifs Ă  la situation administrative de Jacques Risso tels que formulĂ©s dans la convocation ne relevaient pas d’une CAPD. Ils Ă©taient donc Ă  traiter en audience, comme les organisations syndicales le demandent au Recteur depuis le 4 octobre.

 

Le Directeur AcadĂ©mique a justifiĂ© « la nĂ©cessitĂ© de prolonger la suspension de M. Risso Â» par le fait « qu’il n’a pas reçu les conclusions de l’Inspection GĂ©nĂ©rale.»

 

D’entrĂ©e, alors qu’il nous informait qu’il n’avait « aucun retour de l’IG et du ministère Â», le Directeur AcadĂ©mique nous annonçait pourtant qu’il convoquera « une CAP qui proposera une sanction. Â»

 

La dĂ©lĂ©gation a dĂ» faire prĂ©ciser au Directeur AcadĂ©mique qu’il s’agissait d’un Conseil de  discipline dans lequel il proposera une sanction. Il a prĂ©cisĂ© que le Conseil de discipline sera convoquĂ© d’ici fin janvier 2014 en accord avec le recteur et le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Rectorat qui suit cette affaire.

 

Pour la dĂ©lĂ©gation, rien ne justifie le Conseil de discipline. Il n’y a aucune obligation Ă  le rĂ©unir.  En effet, c’est toujours sur l’article 30 du Statut GĂ©nĂ©ral des Fonctionnaires que s’appuie le nouvel ArrĂŞtĂ© qui stipule clairement « si, Ă  l’expiration de ce dĂ©lai (des 4 mois de suspension) aucune dĂ©cision n’a Ă©tĂ© prise […], l’intĂ©ressĂ©, sauf s’il est l’objet de poursuites pĂ©nales  (ce qui n’est pas le cas ici),est rĂ©tablit dans ses fonctions».

 

La prolongation de la suspension n’est donc pas réglementaire.

 

A la question de la dĂ©lĂ©gation : « Quelle faute grave justifie la procĂ©dure disciplinaire que vous annoncez et l’ArrĂŞtĂ© prolongeant de 4 mois la suspension de Jacques Risso  toujours sans motif Â», le Directeur AcadĂ©mique a rĂ©pondu qu’il n’y  a « pas de faute nouvelle, c’est toujours le motif initial Â» : il s’agit « de la suspicion de non gestion ou de mauvaise gestion de harcèlement entre enfants dans sa mission de directeur. Â»

 

La dĂ©lĂ©gation constate que 4 mois et demi après le dĂ©but de la procĂ©dure, le Directeur AcadĂ©mique ne peut Ă©voquer qu’une suspicion !

 

La dĂ©lĂ©gation a demandĂ© si le Directeur AcadĂ©mique a eu communication des observations formulĂ©es par l’avocat, au nom de M. Risso, suite au rapport des Inspecteurs GĂ©nĂ©raux. Le Directeur AcadĂ©mique a rĂ©pondu clairement qu’on ne les lui a pas communiquĂ©es, en prĂ©cisant « au vu de ce que j’ai lu, oui, ma conviction est faite Â».

 

Notons que le Directeur AcadĂ©mique a pourtant affirmĂ© au journal La Provence,  le mardi 7 janvier, « avoir lu les observations de Jacques Risso Â» !

 

La dĂ©lĂ©gation a demandĂ© la rĂ©intĂ©gration de Jacques Risso sur son poste immĂ©diatement, en application de l’article 30. MĂŞme la tenue d’un Conseil de  Discipline n’y ferait pas obstacle. Le Directeur AcadĂ©mique l’a admis mais a maintenu malgrĂ© tout sa position de prolonger la suspension.

 

En fin de rencontre, le Directeur AcadĂ©mique a indiquĂ© Ă  la dĂ©lĂ©gation qu’il avait « saisi le Procureur de la RĂ©publique concernant l’état du traitement de la plainte contre Jacques Risso Â». Ce dĂ©pĂ´t de plainte en date du 21 septembre n’a pas Ă©tĂ© jugĂ© « recevable Â» par le Parquet. La dĂ©lĂ©gation s’étonne de la persistance du Directeur AcadĂ©mique Ă  faire mention de ce dĂ©pĂ´t de plainte.

 

En revanche, le Directeur Académique a affirmé ne pas être au courant de la plainte de Jacques Risso concernant le vol de ses mails personnels.

 

En conclusion, le Directeur AcadĂ©mique a dĂ©clarĂ© « je suis dans la logique de ma position initiale Â».

 

Pour les syndicats, la poursuite de la procédure injuste contre Jacques Risso est inacceptable. Elle doit immédiatement cesser.

 

Les 3 Secrétaires Généraux de nos syndicats nationaux SNUipp-FSU, SE-UNSA et SNUDI-FO ont demandé une audience en urgence au Ministre de l’Education Nationale V. Peillon en ce sens.

 
 
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