Le Se-Unsa a pris acte de la volonté du gouvernement de prolonger les contrats des EVS. Mais l'anticipation de certaines mesures est impérative. C'est pourquoi le SE-Unsa interpelle le premier ministre et le Préfet. La situation des EVS exigent une  réponse rapide....

En attendant, sur le Vaucluse:

Les EVS  se mobilisent :
Une pétition en ligne à signer  relayée sur notre site internet.

Un rassemblement à l’initiative des EVS du Vaucluse:
Mercredi 27 juin à 14h00 à la préfecture

"Monsieur le Premier Ministre,
 
J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur la situation des EVS de l’Education Nationale recrutés sur
des contrats unique d’insertion qui arrivent à terme dès la fin de cette année scolaire. 
 
Le SE‐Unsa acte avec satisfaction la volonté affichée du gouvernement de renouveler 14.000 de ces
contrats dans le cadre de la priorité donnée à l’emploi.
 
Tout doit être mis en œuvre pour que ces renouvellements s’accompagnent de la prolongation des
contrats des salariés n’ayant pas atteint la limite de la durée juridique prévue dans le code du travail.
Faute de quoi, ils retourneraient grossir les chiffres du chômage.
 
Sachant qu’un certain nombre ont été recrutés sur des contrats de 6 mois, il ya là un véritable espoir
pour ces salariés de renouveler leur emploi. 
 
Dans cette perspective, il est indispensable d’anticiper certaines mesures. Ainsi il est urgent de faire
des avenants au contrat à soumettre à l’acceptation du salarié avant le terme initial de son contrat. 
 
De plus le code du travail impose que ces demandes de prolongation de contrat soient motivées et
accompagnées d’une attestation d’expérience professionnelle et d’une liste des actions de formation
envisagées.
 
Ajoutons  à  cela  que  ces  personnels  qui  effectuent  des  missions  importantes  comme  l’aide
administrative  aux  directeurs  d’école  ou  assistance  handicap  pour  les  élèves,  ont  une  réelle
expertise.  L’absence  d’un  renouvellement  de  contrat  dans  les  temps  contraindrait  les  écoles  et
établissements à recruter des personnels non formés.
 
Vous l’aurez compris, il y a urgence à traiter cette question afin d’éviter ce que nous avons connu en
2009, à savoir un regrettable « gâchis  humain ».
 
Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de mes salutations distinguées."
 
Christian CHEVALIER
Secrétaire Général du SE‐UNSA

Copie à :
M. Vincent Peillon, Ministre de l’Education nationale
M. Bernard Lejeune, Conseiller social de M. Vincent Peillon
M. Christophe Devys, Conseiller social du Premier Ministre