Réunion d’un CHS-CT Départemental  exceptionnel mercredi 16 septembre 2020 de 13h30 à 16h30

Réuni avec un seul point à l’ordre du jour : point sur la situation sanitaire dans le Var

 

Membres de l’administration : M. Grevoul Secrétaire Général de la DSDEN

Mme Bouabsa cheffe de division, Mme Faure cheffe de bureau. 

Le Dasen et l’IA-A sont excusés retenus par ailleurs par le Recteur

Pour les personnels de l’Education Nationale :

Au titre de l’Unsa-Education : Agnès Pradier-Lulin et François Vial

Au titre de la FSU : 4 membres

Au titre du Snalc : 1 membre

 

Le SG fait un point sur la situation en informant que :

-        Tous les soirs l’ARS, la préfecture et la DSDEN font un point de la situation et examinent les situation covid présentés.

-        La cellule téléphonique Covid (avec également des mails dédiés) fonctionne H24 et 7 jours sur 7

-        Jeudi dernier, il y avait 30 classes fermées dans le Var (21 en maternelle , 6 en élém,, 1 en collège et 2 en lycée)

-        Aujourd’hui, ce sont 40 classes qui sont fermées dans le Var

Les organisations syndicales regrettent que les membres du CHSC-CT n’aient pas été informés au fur et à mesure des situations (classes et personnels).

La question de la position administrative des personnels cas contact en attente des résultats de leur test PCR est posée.

Dans le 2 degré des établissements n’ont pas encore reçu les masques et le gel, alors que le Rectorat annonce que ça a été livré fin aout.

Le SG explique que :

-         pour le 1^er degré les masques ont été livrés dans les 17 circonscriptions, à charge ensuite aux directeurs d’aller y récupérer les masques

-        Pour le 2d degré des plateformes ont été organisées l’une à la DSDEN et dans 6 collèges (un par bassin) où sont déposés les colis pour chaque établissement. Pour les lycées soit c’est livré sur la DSDEN soit directement dans les lycées.

900 000 masques ont ainsi été livrés tous niveaux confondus, ce qui devrait pourvoir aux besoins jusqu’à la Toussaint, ensuite une nouvelle enquête et livraison concernera la période jusqu’à la mi-janvier.

 

L’Unsa Education est intervenu sur la question des masques tissus qui seraient selon les informations nationales partagées par les départements moins protecteurs que les masques chirurgicaux. 

Ainsi l’ARS considèrerait en cas de cas Covid dans une classe, comme cas contact à risque les personnels avec un masque tissu tandis que ceux avec le masque chirurgical ne le serait pas puisque mieux protégés. 

Dans le 1^er degré où la double protection n’existe pas, puisque les élèves n’en portent pas, il serait donc mieux indiqué de nous doter en masque s chirurgicaux comme jusqu’au mois de juin.

 

L’Unsa-Education, sur la question du gel, souhaite que le Dasen relaie auprès des municipalités les retards de livraison de gel, afin que sans délai les écoles en soient toutes dotées, car sans gel le protocole sanitaire ne peut pas être respecté et les élèves comme le personnel sont potentiellement exposés à un risque important de contamination.

La question d’une livraison de gel à la charge de l’Education Nationale est également posée pour ses personnels, nous avions reçu en mai un (tout) petit flacon et depuis plus rien, pourtant cette mesure de protection s’impose bien aussi à l’employeur.

L’unsa-Education regrette fortement que lorsque le protocole sanitaire ne peut être respecté pour des questions d’absence du personnel  des collectivités territoriales (absence du personnel d’entretien, absence des ATSEM…) aucune mesure ne soit mise en place par l’Education Nationale ou le Préfet pour protéger les personnels et les élèves.

Exemple demain si dans une école maternelle toutes les ATSEM sont absentes ou dans une école élémentaire tous les agents d’entretien, comment concevoir qu’il sera possible d’envisager un accueil des élèves en sécurité sanitaire ? 

Question restée sans réponse du SG… 

Lequel pense par ailleurs que sur la question de la modification des emplois du temps des ATSEM toulonnaises, la municipalité sera sensible aux arguments qu’il a portés.

L’Unsa-Education est ensuite longuement revenu dans le cadre des RPS (Risques Psycho-Sociaux) des directrices et directeurs, lesquels déjà confrontés depuis plusieurs mois à un vrai malaise dans l’exercice de leur métier faute de toute simplification administrative et de toute évolution de leurs conditions de travail et qui se retrouvent confrontés à un incroyable flottement administratif autour de la gestion du Covid quoi qu’en dise le Ministre de l’Education Nationale… :

-        Contrairement au 2d degré, aucun équipement d’information n’existe vers les familles harmonisé dans toutes les communes : ni ENT partout, ni téléphone portable, ni SMS

-        Les fiches en ligne sur le site du MEN n’ont toujours pas été mises à jour depuis les annonces du 1^er Ministre vendredi dernier, du coup quatorzaine ou septaine ?

-        Les circulaires se suivent, parfois se contredisent entre celles sur le site du MEN, celles de la DSDEN et celles du Rectorat… il faut une veille de tout instant pour savoir quelle procédure utiliser avec le risque de rater une étape ou de ne pas utiliser la bonne grille à transmettre, tout cela est très (trop) chronophage

-        Aucune transmission écrite aux directeurs, ni :

o   De l’ARS des listes des cas contacts à risque

o   Des arrêtés préfectoraux

Du coup ceux-ci ne peuvent pas renseigner et rassurer les parents par exemple sur les dates de réouverture.

-        Aucune communication de l’ARS ou de la médecine scolaire vers les familles des cas contact, alors même que c’est prévu dans le texte. Les directeurs se trouvent donc bien seuls pour annoncer aux familles les situations contact, leur expliquer le protocole sanitaire par exemple autour des test PCR à réaliser à J+7 et assurer le suivi

-        La question des avis médicaux à demander aux parents en cas de symptômes d’un élève, mais sans pouvoir exiger un certificat médical, ces situations feraient maintenant l’objet d’une attestation sur l’honneur signée par les parents (sic)

Pour la délégation de l’Unsa-Education ,

Agnès Pradier-Lulin et François Vial