SE-UNSA 80
Par SE-UNSA 80 Le lundi 1er septembre 2008Non au fatalisme, oui à l’action !
Les mois qui viennent de s’écouler ont été marqués par de nombreuses attaques contre l’Éducation nationale et les Fonctions publiques en général.
Nous avons été malmenés, déconsidérés, méprisés par un gouvernement qui tape tous azimuts : atteintes à la laïcité par le Président de la République, nouveaux programmes décidés en comité restreint, suppression des IUFM, nouvelle organisation du temps de service, mise en place de la RGPP (révision générale des politiques publiques), instauration d’un service minimum d’accueil, sans oublier les suppressions massives de postes.
Pour le SE-UNSA, si les 13 500 suppressions d’emplois annoncées par le ministre Darcos étaient retenues, le budget 2009 battrait le triste record du nombre de fermetures de postes jamais réalisées par le ministère de l’Éducation nationale.
Ainsi, pour une très légère érosion de l’ordre de 7000 élèves seulement sur l’ensemble écoles-collèges-lycées de France, il propose un retrait de 13 500 emplois, soit presque 2 postes supprimés pour chaque élève en moins !
Le SE-UNSA ne peut que s’opposer obstinément à ces projets dictés par la recherche d’économies à tout prix et la volonté de remettre en cause les droits des personnels.
Pour le SE-UNSA, c’est l’ensemble du service public d’Éducation qui est gravement menacé. C’est pourquoi, avec sa fédération l’UNSA-Éducation, il appelle l’ensemble des personnels à faire de la manifestation nationale à PARIS en octobre, durant la session budgétaire, une véritable démonstration de force.
Face à des dirigeants qui ne cessent de vouloir malmener le service public d’Éducation, nous devons réagir. Ne serions-nous pas capables de nous mobiliser comme l’ont fait en leur temps nos prédécesseurs ? Nous ne pouvons rester passifs et laisser croire à l’opinion publique que nous sommes d’accord. "Qui ne dit mot, consent", dit le proverbe, eh bien, montrons que nous ne consentons pas, et passons à l’action !
Philippe Decagny
Secrétaire départemental