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SE-UNSA 80


 Par SE-UNSA 80
 Le  jeudi 20 mars 2008

CONSULTATION SUR LES NOUVEAUX PROGRAMMES

 

DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

Le SE-UNSA vient de prendre connaissance des nouvelles directives de notre IA
suite aux dernières injonctions ministérielles.

Il s’agirait, dorénavant, d’annuler les ½ journées banalisées.

Nous avons exprimé par courrier notre plus vif désaccord à l’inspecteur
d’académie sur cette modification de dernière minute qui va affecter le
fonctionnement des écoles et avoir des répercussions sur le service des
enseignants. (voir courrier joint)

Cette nouvelle injonction ministérielle est contraire aux consignes écrites de
ce même Ministère dans la note du 28 février 2008, précisant qu’il devait s’agir
d’une demi-journée « libérée » donc prise sur du temps scolaire.

Matériellement il est infaisable de modifier maintenant, à une date aussi
tardive, l’organisation de cette demi-journée. Les mairies comme les parents ont
été prévenus, tout a été prévu en conséquence. Quelle est la crédibilité de
l’Education Nationale dans ce cadre ?

Les représentants du SE-UNSA national ont interpellé le cabinet du Ministre
pour dénoncer la méthode mais aussi pour exiger de revenir au dispositif antérieur.

Nous avons demandé solennellement d’annuler ces nouvelles directives.

Par ailleurs, nous avons exigé que l’administration fournisse aux écoles un
document expliquant l’annulation de cette ½ journée afin que celles-ci
transmettent cette information aux familles. Ce n’est pas aux collègues
d’assumer la responsabilité de cette modification.

Si aucune réponse n’est faite par l’IA, nous vous appelons à appliquer la
consigne syndicale suivante :

*« Les enseignants du 1er degré du département de la SOMME, participeront à la
consultation sur les nouveaux programmes selon les instructions écrites reçues
de leur IEN. En revanche, ils refusent d’organiser un conseil des maîtres
extraordinaire supplémentaire qui alourdirait davantage leur travail et
compliquerait considérablement leurs tâches. Par ailleurs, dans un souci de
crédibilité du service public d’éducation, nous ne pouvons cautionner ce
retournement de situation si tardif qui perturbe complètement le fonctionnement
des écoles prévu initialement et pour lequel les parents et mairies avaient été
prévenus, s’organisant ainsi en conséquence."